Geelang Ligo78X GoPro, le test

Les réglages

Le connecteur microUSB du contrôleur de vol n’est pas accessible directement, l’un des moteurs empêche de glisser un câble et sa prise. Mais Geelang fournit un coude microUSB pour remédier au problème. Il faut simplement ne pas l’oublier avant d’armer les moteurs, hélices montées. Betaflight est présent en version 4.2.0, firmware S411. La plupart des réglages sont effectués d’usine, y compris les PID, les UART (un pour l’émetteur vidéo, un autre pour le Crossfire), l’armement à 180°, la table des fréquences et puissances vidéo. L’Airmode en revanche n’est pas activé. Il reste à préciser les méthodes d’activation de l’armement, des modes de vol, du Flip Over After Crash, du buzzer… Car oui, il y a un buzzer, avec un son assez fort.

Premier décollage

Geelang recommande des batteries 2S et 3S de 450 à 550 mAh dans sa fiche technique. Les moteurs, toujours selon cette fiche technique, ne sont pas prévus pour être alimentés au-delà de 2S. Mais alors pourquoi cette batterie 4S dans la pochette de transport ? C’est une LiHV (4,35 V par cellule en pleine charge) 4S de 450 mAh 75C qui pèse 53,4 grammes. J’ai commencé doucement avec des Lipo 3S 450 mAh, sans caméra installée à bord autre que la caméra FPV fixe. Bonne surprise : l’appareil décolle facilement, avec un bruit relativement limité par rapport aux Cinewhoops, et avec une réserve de puissance intéressante.

Sensations en vol

Pour des vols en intérieur avec beaucoup d’obstacles, j’ai tendance à privilégier le mode stabilisé Angle. Mais ce n’est pas la peine avec le Ligo78X GoPro en mode Acro ! Il est très stable, il ne vibre pas, avec un comportement très verrouillé, un peu comme sur un rail. C’est ce qu’on attend d’un Cinewhoop : le principe n’est pas de se lancer dans des figures de voltige, mais de pratiquer des vols doux et souples pour revenir avec de belles images. En extérieur, cela dit, l’appareil est capable de monter vite et de se rétablir d’un plongeon, mais il est nécessaire de bien anticiper la remise des gaz. Ca, c’est avec une Lipo 3S. J’ai tenté l’expérience de la 4S livrées avec l’appareil. Le gain en puissance est sérieux, ce qui laisse supposer un comportement sympa avec une caméra HD.

Montage d’une caméra HD, 1er essai

Je n’ai pas de GoPro Naked, j’ai donc mis de côté le boitier destiné à en accueillir une. En revanche, j’ai monté le support simple pour installer une SMO 4K de BetaFPV (voir le test ici). J’ai coupé le fil d’alimentation prévu pour GoPro, et je l’ai remplacé par celui compatible avec la SMO 4K. Le résultat est un peu décevant : les images sont correctes en intérieur, mais elles vibrent beaucoup en extérieur avec un peu de vent. J’ai rencontré un autre souci. Après un accrochage dans un arbre, le Ligo78X GoPro est tombé d’une hauteur de 5 mètres environ. Dans la chute, le support TPU a arraché les vis et endommagé le carénage imprimé. Les dommages ne sont pas définitifs, il m’a suffi d’un peu de colle pour les réparer. Mais il faut être prudent, le plastique part en arêtes qui sortent de la structure et bloquent les hélices ! Et au fil des réparations, le carénage finira par être inutilisable. La solution ?

Le montage d’une caméra HD, sans Jello

J’ai utilisé le support « grenouille », avec ses pattes recourbées qui font office d’amortisseurs. La différence est flagrante, le Jello disparaît et les images sont dépourvues de vibrations. Il m’a simplement fallu ajouter un Rilsan puis un petit Velcro pour maintenir la caméra dans le support. J’ai expérimenté plus ou moins la même chute depuis un arbre, à plusieurs reprises : le support avec les « pattes » retournées a joué le rôle d’amortisseur, et la structure imprimée s’en est sortie indemne à chaque fois. Avec un pilotage très souple et une caméra comme la SMO 4K et sa stabilisation en post-production Flowstate, le Ligo78X GoPro est bel et bien un Cinewhoop capable de filmer en 4K stabilisée à 60 images par seconde ! A noter que des trous sur les côtés de la pièce en TPU permettent de fixer des gaines thermiques en support des antennes Crossfire.

Montage d’une caméra HD, l’alternative

J’ai monté une caméra Insta360 GO (voir le test ici) sur le Ligo78X GoPro. Geelang ne fournit pas de support pour ce modèle, j’ai donc utilisé un support en TPU dont je disposais déjà. Je n’ai pas pris de précautions particulières pour l’installer : un peu d’autocollant à picots 3M sur la plateforme à l’avant de l’appareil suffit. Le résultat est correct tant qu’il n’y a pas trop de vent, la stabilisation Flowstate de Insta360 travaille bien pour retirer les secousses en vol. Les images sont naturellement un peu moins sympas qu’avec la SMO 4K, puisque les vidéos plafonnent en 1080p à 25 images par seconde.

3S ou 4S ?

Après quelques vols en 3S, j’ai rapidement adopté la LiHV 4S 450 mAh livrée avec l’appareil, ainsi que des Lipos équivalentes. Je n’ai expérimenté aucun souci après une bonne cinquantaine de vols, et il est à noter que les moteurs ne chauffent pour ainsi dire pas en 4S… Il se rétablit sans souci d’un dive avec une caméra sur le dos, ce qui n’est pas le cas en 3S. Il n’y a donc pas à se poser de questions : c’est avec des Lipo ou LiHV 4S que l’appareil donne vraiment ce qu’il a dans le ventre, contrairement à ce qu’indique la fiche technique. Comptez 173 grammes pour le Ligo78X Gopro avec le support grenouille, la caméra SMO 4K et la LiHV 4S 450 mAh, donc en ordre de vol pour filmer en 4K.

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2 commentaires sur “Geelang Ligo78X GoPro, le test

  1. Encore une bonne review comme d hab !!mais j attends ton test(si il est prevu )du dernier cinee8 diy de happymodel

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