Rotor Riot : piloter un drone à près de 2000 kilomètres de distance

Drew Camden, alias Le Drib, a participé à une expérience : il a pris le contrôle d’un drone d’inspection puis d’un racer, tous deux situés à Troy dans le Michigan, depuis Orlando en Floride. Soit à une distance de 1200 miles (1930 km). Les deux appareils étaient équipés du système de retour vidéo Shark Byte de Fat Shark, avec un outil de transmission développé par la société Skypersonic (voir ici). La latence a semble-t-il été suffisamment faible pour que l’expérience de pilotage soit concluante.

Dans le milieu du FPV…

Fat Shark et Rotor Riot sont deux acteurs historiques de l’industrie du FPV, tous deux acquis récemment par Red Cat (voir ici). Skypersonic développe des drones destinés à des travaux en milieux industriels avec des appareils très proches de ceux proposé par Flyability en Suisse ou Multiinov en France. Autre lien avec l’univers du FPV : Skypersonic a noué un partenariat avec LuGus Studios (voir ici), auteur du simulateur de FPV Racing Liftoff, pour profiter d’un « Skypersonic Simulator ».

Une première ?

Non, loin s’en faut ! De nombreux constructeurs et intégrateurs participent depuis plusieurs années à des expérimentations de vol à très longue distance pour proposer des outils destinés à des travaux en environnements industriels. Ce sont des technologies qui font particulièrement sens en temps de pandémie pour limiter les déplacements de personnel qualifié.

Et dans le grand public ?

David Aspen et la Team Mistral avaient proposé plusieurs démonstrations de vols à très grande distance (entre Paris et Lyon) avec des racers et des liaisons en fibre optique, en collaboration avec Orange. Ca s’appelait la Big Race, et c’était fin… 2016, avec la technologie numérique d’Amimon ! Voilà qui relativise le caractère novateur de l’expérience des Rotor Riot…

7 commentaires sur “Rotor Riot : piloter un drone à près de 2000 kilomètres de distance

  1. Si on enlève le mot FPV, il y a déjà eu des centaines d’expérimentation faisant la même chose… Ils avaient juste pas les lunettes d’ultrageek sur les yeux ;-P

  2. Et pour faire ça en mode pauvre « sans dents », une liaison en 4G fera l’affaire pour un drone stabilisé.

  3. Perso , j’ai fait un test avec drone en amateur entre Rennes et Nantes via 4G ,c’est pas super compliqué a faire ,le problème est juste la latence ,et vu la démocratisation des chip low latency ,sa devrait faire des chose intéressante dans le futur . La latence ,c’est vraiment le step .

  4. Mais je doutes pas que DJI ,va finir par sortir leur solution ,comme par hasard ,après la commercialisation de la solution de fat shark .

  5. @Bryan Ne pas confondre le vol à longue distance et le pilotage à longue distance. Les militaires US passent par satellite, on est pas dans la même catégorie. Un exemple de vol à longue distance est celui du Parrot Disco avec ses 45 mn d’autonomie en pilotage 3G / 4 G, il existe de nombreuses vidéos sur le sujet. Mais, pour le grand public, c’est interdit.

  6. @Bud UAV, effectivement la latence est un problème mais avec la 5G ça devrait être réglé.

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