Emax Nanohawk, le test

Ce nano racer vient compléter la gamme des Hawk du constructeur Emax. Celui-ci est tout petit, il est donc tout naturellement appelé Nanohawk. Il est un tout petit peu plus grand que les appareils de classe 65 (6,5 cm de diagonale de moteur à moteur) : Mobula6, Beta65, UZ65, etc. En effet, il mesure 8,8 x 8,8 x 3,5 cm. La balance affiche 20,7 grammes sans batterie, c’est donc un poids plume (un tout petit peu plus que les 19 grammes annoncés par la fiche technique). Que vaut-il vraiment ? Réponse dans cette chronique. Notez que le Nanohawk m’a été donné par le constructeur Emax. Comme d’habitude, dites-moi si vous pensez que la pratique a influencé mon jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Emax sait se démarquer de ses concurrents avec des structures de drones aux looks un peu différents, faciles à identifier d’un coup d’œil. Le Nano Hawk ne déroge pas à cette habitude. Il repose sur une plaque en carbone légère qui héberge le contrôleur de vol, un modèle carré. Le reste est une structure plastique faite de courbes assez réussies, englobant les protections d’hélices. Elle est fixée sur la plaque carbone avec 4 vis. Un carénage recouvre la partie centrale, pour protéger l’électronique principale et maintenir la caméra FPV. Ce carénage est très échancré, ce qui permet un gain de poids. Cela permet aussi de voir tout ce qui se trouve à l’intérieur – et il n’y a pas grand–chose !

La dotation

Les moteurs sont de tout petits brushless 0802 à 19000KV, qui animent des hélices quadripales Avan 1210 de 1,2 pouce (en fait 3,1 cm mesuré à la règle). Les fils des moteurs courent le long de la structure carbone pour rejoindre le contrôleur de vol sur lequel ils sont soudés. Ils sont maintenus en place avec de mini rilsan. Le contrôleur de vol est un tout en un basé sur un processeur F4 et le firmware Betaflight, présent en version 4.2.0, plutôt récente. Il est associé à un ESC 4 en 1 de 5A. La caméra est une RunCam Nano3 800TVL avec un FOV de 140°. Elle est associée à un émetteur vidéo 5,8 GHz analogique de 37 canaux et d’une puissance de 25 mW (le maximum autorisé en France). L’antenne vidéo est une dipôle, l’antenne radio est un brin, les deux sortent du carénage central à l’arrière.

Alimentation

Le Nanohawk est prévu pour être alimenté en 1S, avec une seule batterie. D’ailleurs Emax en fournit un exemplaire, une LiHV 1S 4,35 V de 300 mAh 160C qui pèse 8,8 grammes. Sa particularité ? Elle est dotée d’un connecteur ET2.0. Vous le connaissez déjà si vous êtes un habitué de Helicomicro, c’est celle qui équipe aussi les US65 Pro et DE65 Pro de Eachine (voir le test ici). D’ailleurs j’ai utilisé les LiHV de 250 mAh fournies avec le DE65 Pro sur le Nanohawk, elles fonctionnent parfaitement. A ce sujet, Emax a repris la méthode de fixation de la batterie de précédents modèles, basée sur des élastiques. Une excellente idée, puisqu’en l’absence de trappe de taille fixe, on peut utiliser divers modèles de batteries, y compris des Lipos qui ont fini par gonfler un peu.

Appairage

Le Nanohawk que j’ai testé est équipé d’un récepteur radio compatible FrSky intégré au contrôleur de vol. Dans l’onglet de Betaflight, cela se traduit par un récepteur de type SPI RX Mode en FRSKY_D et FRSKY_X, soit de protocoles FrSky D8 et D16. J’ai choisi de l’utiliser en D8 avec une petite radiocommande, la T8SG multiprotocole de Jumper. Pour lancer l’appairage, c’est tout simple : il suffit de connecter le Nanohawk à un ordinateur (ou un smartphone) et d’utiliser Betaflight Configurator. Dans l’onglet CLI, il faut taper la commande bind_rx. Sur la radiocommande, il faut lancer la procédure d’appairage. Le tout ne prend que quelques secondes. A noter que la prise microUSB est très facile d’accès, située sur le flanc droit de l’appareil, mais accessible par le haut.

Les réglages

Si vous êtes familier avec Betaflight, la mise en route du Nanohawk est une question de minutes, le temps de choisir la méthode d’armement, les modes de vol, le Flip Over After Crash. Emax s’est occupé des réglages des PID, avec deux profiles (1 et 2), de la table des fréquences de l’émetteur vidéo, et même des valeurs affichées dans l’OSD. A vrai dire, il n’y a que la tension de la batterie, la durée de vol, et les informations de réglages de l’émetteur vidéo. Pas de RSSI, par exemple. Il n’y a pas de Blackbox sur le Nanohawk. A noter que les moteurs tournent dans le sens « props in », c’est-à-dire le sens habituel utilisé par Betaflight.

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5 commentaires sur “Emax Nanohawk, le test

  1. Bon test, mais pour moi, le UZ65 de Eachine me parait bien meilleur, même gamme de prix, mieux fourni (4 batteries) pas de jello, angle de caméra règlable, meilleure autonomie et vtx plus puissant… mis à part la marque, que reste-t-il à ce nanohawk ?

  2. @ ToucheF12 : Les sensations de pilotage avec le Nanohawk, et les xxxhawk de Emax en général, ne sont pas du tout celles de la concurrence. Il y a une stabilité et un toucher très différents. Mais oui, pour moi le UZ65 reste le meilleur de sa catégorie !

  3. @ Fred : OK je comprends mieux alors, n’ayant jamais mis la main sur un « emax » je ne peux donc pas comparer… et je me rassure du choix de mon UZ65 comme je peux 😛 😉

  4. Salut
    En explications du bind, tu expliques aller dans le cli Betaflight avec la commande bind_tx ????
    Ne serait-ce pas « bind_rx » qui serait plus approprié,?
    Peace….?

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