Emax Nanohawk, le test

Recharger de la batterie

Pour recharger la batterie 1S avec son connecteur ET2.0, Emax fournit une clé USB capable de charger 6 batteries simultanément avec 6 prises PST PH2.0. Lesquelles ne sont pas compatibles avec les ET2.0. Pour remédier au souci, Emax offre 2 câbles équipés à la fois de prises PST PH2.0 et ET2.0. Il n’y a pas de réglages possibles sur cette clé de recharge. Il charge la LiHV 300 mAh en 35 minutes environ. A noter que Eachine propose d’ores et déjà un boitier de charge prééquipé de prises ET2.0, avec des réglages du courant de charge et le choix entre Lipo (4,2 V) et LiHV (4,35 V). Ces prises ET2.0 ont le mérite de profiter d’un détrompeur efficace qui évite tout branchement avec la mauvaise polarité.

Premiers vols ?

La batterie est fixée avec le double élastique, placée sur le sens de la largeur. Les premiers essais à vue sont très encourageants : malgré sa taille mini, le Nanohawk semble très vif ! Lorsqu’on pousse les gaz, il répond au quart de tour et monte très rapidement. A l’évidence le poids plume de l’appareil est un avantage, tout comme la prise ET2.0 – qui avait déjà montré son efficacité sur le DE65 Pro. Le pilotage du Nanohawk est très doux, avec des réactions proches de celles des modèles Tiny Hawk. Ce n’est pas non plus un appareil 2S, sa puissance est limitée par la batterie 1S, mais il est particulièrement réactif quand on pousse les gaz.

Vols en immersion ?

L’image fournie par la RunCam Nano3 est correcte, avec des couleurs assez relevées : c’est plutôt bien pour un retour vidéo analogique. En revanche, l’image vibre… Très peu en intérieur, mais beaucoup en extérieur, même en l’absence de vent. Le Nanohawk est clairement destiné aux vols en intérieur par Emax, même si à l’évidence il peut voler en extérieur s’il n’y a pas trop de vent. Dommage que ces vibrations soient trop présentes. La raison ? Ce n’est pas le contrôleur de vol, ni les PID, ni la plaque carbone, ni la structure plastique, mais principalement les hélices qui se déforment au bout de quelques vols. Il est possible de les tordre pour les remettre en position, mais cela ne suffit pas toujours. La solution ? Les remplacer. Il est donc recommandé d’acheter des hélices de rechange…

Le support de caméra ?

Cette pièce est inhabituelle : la caméra est fixée à une lame en plastique souple qui est coincée dans le carénage. Elle est prévue pour rester figée à un seul angle. Le support est doté d’une petite languette qui permet de le tirer, jusqu’à sortir de son emplacement. Je me suis aperçu qu’en tirant sur la languette pour sortir la caméra de son emplacement, légèrement décalée vers le haut, les vibrations en extérieur diminuaient sérieusement. J’ai découpé 3 petits morceaux de mousse dans la boite de Nanohawk, que j’ai glissés sur les côtés du support et à sa base. La bidouille ne suffit pas à faire disparaître totalement les vibrations, mais elle améliore les choses ! Il y a sans doute moyen de trouver une méthode plus propre, plus efficace et surtout plus durable.

Sensations en vol

Le pilotage est agréable, avec cette sensation de vol doux et ouaté que proposaient déjà les modèles Tiny Hawk, que ce soit en mode Angle, Horizon ou Acro (sans stabilisation). A tel point qu’il est facile de rester en mode Acro même en intérieur dans un environnement avec beaucoup d’obstacles. Emax a ajouté de l’Expo, ce qui permet d’adoucir encore plus les commandes, sauf en fin de course des joysticks. Le Profile 2 est plus agressif, mais pas beaucoup. En revanche, avec les réglages par défaut, il est difficile de réaliser des tonneaux et loopings en intérieur, il faut un peu plus de place pour réaliser ces manœuvres qui requièrent de l’amplitude.

Précision des vols

Le contrôle du Nanohawk est très agréable, surtout lorsqu’il s’agit de passer au travers d’obstacles de petite taille. On se prend évidemment à tenter des passages dans des trous de souris. Si ça passe, c’est top et on recommence aussitôt, plus rapidement. Si ça ne passe pas, les protections d’hélices sont suffisamment souples pour être permissives. La plupart du temps, le Nano Hawk rebondit sur l’obstacle, parfois en continuant son vol tant bien que mal, parfois en chutant. Mais il repart aussi vite, avec au besoin un retournement avec la fonction Flip Over After Crash. C’est le pied total en intérieur !

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5 commentaires sur “Emax Nanohawk, le test

  1. Bon test, mais pour moi, le UZ65 de Eachine me parait bien meilleur, même gamme de prix, mieux fourni (4 batteries) pas de jello, angle de caméra règlable, meilleure autonomie et vtx plus puissant… mis à part la marque, que reste-t-il à ce nanohawk ?

  2. @ ToucheF12 : Les sensations de pilotage avec le Nanohawk, et les xxxhawk de Emax en général, ne sont pas du tout celles de la concurrence. Il y a une stabilité et un toucher très différents. Mais oui, pour moi le UZ65 reste le meilleur de sa catégorie !

  3. @ Fred : OK je comprends mieux alors, n’ayant jamais mis la main sur un « emax » je ne peux donc pas comparer… et je me rassure du choix de mon UZ65 comme je peux 😛 😉

  4. Salut
    En explications du bind, tu expliques aller dans le cli Betaflight avec la commande bind_tx ????
    Ne serait-ce pas « bind_rx » qui serait plus approprié,?
    Peace….?

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