Emax Nanohawk, le test

La portée ?

L’émetteur vidéo est figé à une puissance de 25 mW. C’est parfait pour un usage en France, puisqu’il n’est pas permis d’émettre avec une puissance supérieure. La portée, en extérieur sans obstacles, varie entre 100 et 200 mètres selon l’environnement. En intérieur, elle est très variable selon l’épaisseur des murs, mais reste très correcte pour un appareil de cette taille. Je n’ai évidemment pas eu de souci pour traverser les pièces de mon (petit) appartement, mais pas non plus dans le parking souterrain même si le retour vidéo est un peu chahuté avec des épaisseurs de béton. Résultat plutôt bon, donc, pour cet émetteur vidéo. Je n’ai expérimenté aucune perte de liaison radio. 

L’autonomie ?

Si vous volez de manière très agressive, la batterie ne durera pas plus de 2 minutes. Mais avec des évolutions un peu plus calmes, rapides mais sans gros coups de gaz, on peut atteindre assez facilement les 3 minutes de vol avec la batterie 300 mAh fournie par Emax. Correct, mais tout de même un peu juste si vous n’avez qu’une seule batterie sous la main. Le Nanohawk est par conséquent une invitation à acheter de nombreuses batteries supplémentaires ! La puissance reste correcte même lorsque la batterie descend sous les 3,7 V… et plus bas ! On peut encore voler à 3,3 V. Parfait pour pousser un peu la durée du vol, mais ce n’est pas une bonne idée pour la durée de vie de la batterie.

Passer en 48 KHz ?

Il est possible de flasher l’ESC 4 en 1 en 48 KHz au lieu de 24 pour gagner espérer gagner en autonomie. La méthode habituelle fonctionne : le firmware est un S-H-90, dont la version 16.77 en 48 KHz est disponible sur Github. Le comportement de l’appareil n’est pas modifié, mais le gain en autonomie est léger. Avec la batterie fournie de 300 mAh, avec un vol doux, on gagne entre 15 et 30 secondes de vol. C’est mieux que rien – et il ne faut pas se priver de la manipulation, puisqu’elle ne prend que quelques secondes de flashage avec l’application BlHeli Configurator

Faut-il l’acheter ?

Oui. Ce nano racer de Emax est à la hauteur de ses concurrents avec une puissance étonnante pour un si petit appareil. Il propose des vols réactifs mais doux et sécurisants parfaits pour séduire les pilotes débutants, ou pour assurer des sessions sympas en intérieur, là où l’espace manque. Les connecteurs de batteries ET2.0 sont sans doute pour beaucoup pour la réserve de puissance de cet appareil. Sympa, mais il faudra vous équiper en conséquence si vous comptez voler longtemps. Le principal reproche que l’on peut adresser à cet appareil, c’est sa caméra qui a la tremblote en extérieur, surtout lorsque les hélices sont fatiguées. Pour le reste, il est très agréable. Le Nanohawk est proposé à 85 € chez Banggood (sans le port, sans les taxes) ainsi que directement chez Emax, avec un jeu d’hélices supplémentaire, un chargeur USB à 6 emplacements, deux adaptateurs PST PH2.0 vers ET2.0, une batterie 1S 300 mAh, de la visserie et des élastiques. La bonne nouvelle, c’est que Emax propose d’ores et déjà toutes les pièces de rechange, depuis les consommables que sont les batteries et les hélices jusqu’au contrôleur de vol, aux moteurs, aux structures carbone et polycarbonate (qui cela dit n’a pas bougé de tous mes vols et leurs crashs).

Vous pouvez profiter d’une ristourne de 10 % en entrant le code BGNH10 à la commande chez Banggood.

Pour comparer le Nanohawk à d’autres nano racers, consultez le tableau des appareils qui ont été testés sur Helicomicro, ici (de préférence avec les navigateurs Chrome ou Firefox).

Une partie des tests ont été pratiqués sur le terrain privé du FMRC à Plailly dans l’Oise.

D’autres photos

5 commentaires sur “Emax Nanohawk, le test

  1. Bon test, mais pour moi, le UZ65 de Eachine me parait bien meilleur, même gamme de prix, mieux fourni (4 batteries) pas de jello, angle de caméra règlable, meilleure autonomie et vtx plus puissant… mis à part la marque, que reste-t-il à ce nanohawk ?

  2. @ ToucheF12 : Les sensations de pilotage avec le Nanohawk, et les xxxhawk de Emax en général, ne sont pas du tout celles de la concurrence. Il y a une stabilité et un toucher très différents. Mais oui, pour moi le UZ65 reste le meilleur de sa catégorie !

  3. @ Fred : OK je comprends mieux alors, n’ayant jamais mis la main sur un « emax » je ne peux donc pas comparer… et je me rassure du choix de mon UZ65 comme je peux 😛 😉

  4. Salut
    En explications du bind, tu expliques aller dans le cli Betaflight avec la commande bind_tx ????
    Ne serait-ce pas « bind_rx » qui serait plus approprié,?
    Peace….?

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