DJI Pocket 2, la prise en main

Allumage

Une pression d’une demi-seconde allume le Pocket 2. La nacelle s’initialise avec plusieurs mouvements rapides, puis se fige avec une stabilisation. Vous pouvez incliner (tilt) manuellement la caméra, elle suit votre mouvement. Mais pas sur le roll ni le pan. La caméra peut aussi être allumée avec le bouton droit. L’extinction de la caméra requiert en revanche une pression d’une bonne seconde sur le bouton du côté droit. La nacelle pivote et se place en position de sécurité. Elle est prête à être insérée dans l’étui de protection. A noter que l’objectif se tourne vers l’intérieur de la nacelle, sans doute pour une meilleure protection, il se tournait vers l’extérieur sur l’Osmo Pocket.

L’écran ?

L’écran affiche le retour vidéo en temps réel. Certes on ne voit pas toute l’image puisque ce retour est quasiment au rapport 1:1 alors que les images sont filmées en 16:9 ou en 4:3, mais cela suffit pour surveiller le cadrage. Comme sur l’Osmo Pocket, cet écran est petit. Très petit. Un peu trop pour moi, même si les icônes et les textes sont prévus pour être bien lisibles. Il est en revanche très lumineux, et reste exploitable même en plein soleil. Si vous insérez un adaptateur et que vous connectez votre smartphone avec l’application DJI Mimo, l’affichage de l’écran disparaît. C’est celui du smartphone qui prend le dessus. Dans ce cas, le smartphone ne tient que par le connecteur Lightning ou USB-C. Ce n’est pas très rassurant, il y a un risque de désolidarisation voire de chute ou, pire, d’arrachement de la prise. Des accessoires vont corriger le problème, comme c’est déjà le cas sur l’Osmo Pocket.

ActiveTrack 3.0…

L’écran a beau être petit, il reste l’interface principale pour piloter le Pocket 2. Une pression sur l’écran permet d’automatiser le focus et la luminosité. Avec une double pression, on active le mode ActiveTrack 3.0. C’est un outil redoutable pour suivre un sujet en mouvement. Il pointe la caméra automatiquement et suit son sujet pilotant la nacelle sans besoin d’intervenir. Cela permet d’obtenir des mouvements doux tout en conservant le sujet toujours au centre de l’image. ActiveTrack a gagné en efficacité. Dommage en revanche qu’il ne soit pas prévu de pouvoir décentrer un sujet. Notez qu’ActiveTrack n’est pas disponible en mode FPV, en mode 4K/60, en 4K/48, 50, 60 et liaison sans fil avec le smartphone, en 4K/30 haute qualité et en mode Ralenti 8x.

La fonction sœur FaceTrack

Si vous passez la caméra en mode Selfie, c’est-à-dire pointée vers vous, vous pouvez profiter d’ActiveTrack 3.0 ou de sa version portrait FaceTrack. Elle fonctionne plutôt bien et, c’est important ces temps-ci : elle a réussi à se fixer sur mon visage avec un masque. Même si je ne suis pas versé dans l’art des vlogs et que je ne me filme jamais, j’ai bien perçu l’intérêt de cette fonction pour se filmer sans jamais se préoccuper du cadrage. La fonction peut être désactivée pour plus de liberté dans les mouvements de caméra.

Les réglages

L’écran tactile propose 5 fonctions principales. La première, nous l’avons vu, concerne le focus et le suivi de sujet. En faisant glisser l’écran vers la droite, on accède aux photos et vidéos enregistrées pour les visualiser. En le faisant glisser vers la gauche, on accède au type de shooting : Vidéo, Photo, Ralenti, Timelapse, Panorama. En glissant encore vers la gauche, on choisit selon le cas la définition, le ratio de l’écran, le nombre d’images par seconde, le ralenti, ou les paramètres d’accélération. En faisant glisser l’écran vers le bas, on accède aux réglages système : stockage, gestion des accessoires, mode Pro, gestion du micro externe. En faisant glisser vers le haut, on accède à des réglages simples : recentrage, Selfie, vitesse de la nacelle, type de stabilisation…

Les vidéos ?

En vidéo, on peut shooter en 4K (3840 x 2160 pixels), en 2,7K (2720 x 1530 pixels), Full HD (1920 x 1080 pixels), et dans chacune des définition à 24, 25, 30, 48, 50 ou 60 images par seconde. Le résultat ? Il est très satisfaisant ! Entre 24 et 30 images par seconde, il faut préférable d’éviter les panoramiques sous peine de voir des saccades. Elles disparaissent totalement en 50 et 60 images par seconde. Les couleurs sont assez proches de la réalité, peut-être un petit peu trop criardes parfois. Le débit est variable selon les définitions, entre 30 Mbps pour les définitions les plus basses, et jusqu’à 100 Mbps pour le 4K/60. A noter que les vidéo sont divisées en plusieurs fichiers lorsqu’elle dépassent 4 Go.

La stabilisation ?

La nacelle mécanique Pocket 2 offre une stabilisation efficace, très probablement doublée d’une stabilisation numérique (EIS). Vous pouvez secouer la caméra, elle reste en position. Evidemment, la nacelle a ses limites mécaniques : si vous les dépassez, c’est-à-dire si elle doit se positionner avec un angle trop important, elle décroche et l’image saute. Mais dès qu’elle le peut, elle revient en position et se stabilise à nouveau. Attention, la nacelle n’amortit pas les vibrations. Si vous la placez sur le guidon d’un vélo par exemple, elle sera mise en défaut et va vibrer, plus ou moins selon les secousses. A noter que la nacelle peut être placée à l’envers, tête en bas. Ou même à 90° : dans ce cas, les vidéos sont stockées en mode portrait !

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8 commentaires sur “DJI Pocket 2, la prise en main

  1. Salut super test.
    J’ai eu la première pocket malheureusement hs suite à un défaut d étanchéité du boîtier censé être étanche. Quel est l avantage par rapport à la nouvelle insta360 x2 qui semble plus polyvalente voir meilleure ? Car elle remplace une pocket ( pour stabilisation ) et gopro pour côté étanche.

  2. @ Po : Ouille, pas cool le défaut d’étanchéité 🙁
    C’est très clair, la One X2 est une concurrente sérieuse, elle est sans doute plus adaptée pour des usages où il y a un risque de chocs, de projections d’eau, de poussière, et peut-être moins pour des usages vloggers. Quoi que 🙂
    Mais je n’ai pas eu la One X2 entre les mains pour le vérifier…

  3. @Fred
    Merci de ton retour. Yep pas cool surtout que c’était quelques gouttes mais la pocket semble très sensible à ça.
    Hâte de voir ton test de la one x2. Jai surtout dès interrogation sur la qualité d’image et les artefacts possibles à la jonction des images entre les deux lentilles.

  4. Bonjour Fred,
    J’ai commenté précédemment par erreur sur le test l’osmo pocket 1 …
    Lors de ton test à vélo, te souviens-tu du mode de focus ?
    Merci

  5. @ vtt64 : Je ne m’en souviens plus, mais comme je suis presque tout le temps resté en AFC, je devais y être à vélo…

  6. Bonjour Je viens de recevoir ma pocket 2 creator combo mais malheureusement pour moi le logiciel DJI MIMO ne fonctionne pas avec mon téléphone… Peut-on le remplacer par un autre ?

    Merci pour tout

    Bien à vous

  7. @ bernier christophe : Aie, non, je ne connais pas d’alternative puisque DJI n’a pas ouvert son SDK aux développeurs d’applications tierces.
    Tu as bien pris la dernière version directement sur le site de DJI, là ? Si oui, je n’ai malheureusement pas de conseil pertinent à te donner 🙁

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