Le DJI Mavic 2 Enterprise en Antarctique

Le constructeur DJI a publié une interview de Bruno Cusa, un directeur photo spécialisé dans les prises de vues aériennes, notamment le Tour de France, le Paris-Dakar. Il a eu l’opportunité de réaliser des prises de vues pour le compte de l’Institut Polaire Français Paul-Emile Victor. Il est pour cela allé sur la station scientifique Concordia, en Antarctique, opérée par la France et l’Italie. L’endroit se trouve en plein milieu des glaces polaires. Pour réaliser ses vues aériennes, il est parti avec un Mavic 2 Enterprise de DJI (voir le test ici). Les vols se sont déroulés de jour, mais aussi de nuit avec l’aide de l’accessoire projecteur.

La température ?

Elle était au mieux de -30°C, au pire de -70°, mais selon Bruno Cusa, elle n’a pas empêché les vols. L’autonomie était de 15 minutes avec l’accessoire projecteur ! La caméra, en revanche, se retrouvait gelée et l’objectif couvert de glace après quelques minutes de vol. On imagine aussi que 15 minutes de vol, par -30°, même bien habillé, c’est finalement très long… Le photographe explique que les protections contre le froid que l’on trouve sur Internet ne sont pas opérationnelles confrontées à ces températures. Les solutions consistent à rester dans un véhicule, utiliser des chaufferettes, ne s’exposer qu’au dernier moment juste avant d’allumer les moteurs. Les vols en drones sont interdits en Antarctique, mais Bruno Cusa explique que l’autorisation peut être donnée à titre exceptionnel par les administrations locales, puis transmise aux Etats-Unis qui gèrent les activités aériennes sur le continent. 

Une vidéo montre la station Concordia avec les prises de vues de Bruno Cusa, elle se trouve ici. 

L’interview du photographe est à découvrir en intégralité dans ce document – elle est en anglais.