Eachine LAL5 6S, le (mini) test

Le LAL5, c’est un racer 5 pouces à prix léger qui consomme des batteries 6S. Un petit bolide, donc ! Il est même capable de revenir de belles images puisqu’il est équipé d’usine avec une caméra Tarsier V2 de Caddx. Cela fait maintenant plusieurs semaines que je l’utilise, et pourtant le test n’avait pas été publié. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas eu que des expériences heureuses avec l’appareil… et que les pièces détachées n’était pas disponibles jusqu’à récemment. Notez que le LAL5 nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

La frame carbone en X du LAL5 est équipée de bras de 5 mm d’épaisseur que l’on peut changer indépendamment les uns des autres. Ils sont maintenus chacun par 2 vis, en sandwich entre deux plaques carbone de 2 mm d’épaisseur. La diagonale de moteur à moteur est de 22,5 cm. Les moteurs sont d’impressionnants modèles brushless 2507 à 1850KV, couleur or. Ils sont protégés par des pièces en TPU fixées au bout des bras. Les hélices sont des 5 pouces Racerstar tripales 5046 transparentes.

A l’intérieur ?

Le contrôleur de vol est un LAL-F405, basé sur un processeur F4 et équipé d’un baromètre altimétrique Bosch. Il est flashé avec Betaflight et propose un OSD actif. Le plus de ce contrôleur de vol ? Il est équipé d’un module Bluetooth qui permet d’accéder aux réglages de Betaflight via l’application SpeedyBee pour smartphones. Parfait pour effectuer des réglages sur le terrain, sans ordinateur. Il y a tout de même un connecteur microUSB pour le branchement plus conventionnel avec Betaflight sur PC Windows ou Mac. Sous le contrôleur de vol se trouve l’ESC 4 en 1, un petit monstre de 50A tout en longueur, avec un condensateur soudé et un connecteur XT60 pour les batteries.

La partie vidéo

C’est la caméra hybride Tarsier V2 de Caddx qui est utilisée sur le LAL5, capable de fournir un retour vidéo FPV en temps réel, et de filmer en 4K/30, 2,7K/60 et 1080p/90 avec stockage des vidéos sur une carte mémoire microSD. Elle est associée à un petit émetteur vidéo 5,8 GHz, petit mais capable d’émettre sur 40 canaux avec une puissance de 25 mW (le maximum autorisé en France), 200 mW, 600 mW ou 800 mW, avec un connecteur MMCX qui aboutit à une antenne polarisée fixée par une pièce en TPU. Une configuration sympa… Il faut encore ajouter un récepteur radio – j’ai choisi d’installer un XM+ de FrSky, qui n’a pas posé de problème de configuration.

Le premier vol ?

Le tout premier décollage en vol à vue permet de prendre la mesure de la puissance du LAL5. Passage en immersion pour des sensations assurées… Mais l’excitation est vite tempérée par un souci majeur : le retour vidéo est parasité pendant de longues secondes par de la neige, rendant les évolutions très difficiles. La vérification des soudures n’a rien donné, et j’ai pataugé pendant plusieurs jours avant de comprendre ce qu’il se passait. C’est au fil de discussions avec des possesseurs du LAL5 sur RCgroups que le problème a été isolé : c’est la visserie des composants électroniques qui génère des court-circuit avec le composant séparé de la Tarsier et l’émetteur vidéo. Problème : la Tarsier V2 n’a pas survécu aux court-jus ! Je n’avais pas de modèle de remplacement, et pas de disponibilité de cette caméra en ligne.

Bricolages

J’ai donc choisi de remplacer la Tarsier V2 hybride par une caméra FPV RunCam Micro Swift 2 que j’avais sous la main. Le résultat n’est pas le même, évidemment, puisque cette caméra ne produit pas d’images HD. Mais son installation m’a au moins permis de faire voler avec le LAL5 et prendre la mesure de ses belles accélérations. Quelle frustration que de voler avec un appareil puissant, qui semble vibrer très peu, mais avec une caméra FPV dont on ne peut pas tirer mieux qu’un DVR souffreteux. En étudiant le contrôleur de vol et en constatant qu’il dispose d’un pad proposant une alimentation 10V, j’ai choisi d’installer une FPV Air Unit de DJI, caméra et émetteur vidéo. La remarque est importante puisque le FPV Air Unit est prévu pour être alimenté en 7,4V à 17,6V. Soit 2S à 4S. En 6S, il est probable que l’émetteur ne tienne pas longtemps avant de produire une petite fumée de mauvais augure.

Montage temporaire

Le pad de 10V est donc parfait pour alimenter le FPV Air Unit. L’UART5 est utilisé par le module Bluetooth, j’ai donc utilisé l’UART 4 pour brancher les fils RX et TX du système de DJI. La caméra de DJI est aux bonnes dimensions et tient parfaitement dans la pièce en TPU fixée aux deux entretoises avant. Le boitier, en revanche, est trop épais pour tenir au-dessus du contrôleur de vol, même après avoir retiré l’émetteur vidéo. Il est possible de réduire la taille des entretoises-vis à la base de l’ESC pour gagner les quelques millimètres suffisants pour que le boitier puisse tenir dans la frame.

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3 commentaires sur “Eachine LAL5 6S, le (mini) test

  1. Je pense que les soucis que tu as eu Fred, sont inhérents à ce type de conception qui veut toujours aller plus vite pour pondre des machines tous les mois, sans réellement les avoir testées à fond avant mise sur le marché…

  2. @Fred, ce qui fait tout l’intérêt des sites de discussion comme celui que tu animes ?? et que je lis toujours avec intérêt, même pour les posts qui ne m’intéressent pas trop ?

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