Eachine Tyro89, le test

Voici le modèle 89 de la gamme des Tyro de Eachine. Pour mémoire, ce sont des appareils livrés en kit à monter. Cela explique leur prix léger ! C’est donc à vous d’assembler les différentes pièces, de faire chauffer le fer à souder pour tout mettre en place. Une méthode un peu contraignante, un peu longue aussi, mais grâce à laquelle vous serez incollable sur les entrailles de votre nano racer. Ca sert à quoi ? A pouvoir le réparer sans douleur en cas de mauvais crash ! Notez que le Tyro89 nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Puisque j’excelle avec toujours autant de brio dans le montage-destructif de racers, j’ai confié le puzzle à mon ami Franck Colombat. Le Tyro89 repose sur une structure en carbone unibody, d’une épaisseur de 3 mm, avec une diagonale de moteur à moteur de 11,5 cm. Les moteurs fournis par Eachine sont des brushless 1204 à 6000KV qui semblent avoir été spécialement créés pour ce modèle. Ils sont reliés à l’électronique par des fils courts qui se terminent par un petit connecteur. En cas de casse, ce sera facile à changer puisqu’il suffira de retirer et remettre 4 vis (et peut-être de faire quelques réglages). Les hélices livrées dans la boite – il y en a 2 jeux – sont des tripales de 2,5 pouces (2540) transparentes.

L’électronique

Elle est regroupée sur quatre composants principaux, un contrôleur de vol, un ESC 4 en 1, une caméra et un émetteur vidéo. Fixé sur la frame avec de petites entretoises, l’ESC 4 en 1 est un modèle de 20A en BLheli_S. A ses extrémités se trouvent les connecteurs pour brancher les moteurs. Selon Franck, « les prises de connexion moteurs sont fragiles. Elles permettent d’éviter 12 soudures, mais si on casse une prise sur l’ESC, c’est difficilement réparable ». Dans ce cas, il faut allonger les fils des ESC et les souder directement sur les pins classiques. Il faut souder le connecteur de batterie, une prise XT30, et en profiter pour ajouter un condensateur – fourni dans la boite.

Le contrôleur de vol

Juste au-dessus est placé le contrôleur de vol, un F411 à firmware Matek basé sur un processeur F4, flashé avec Betaflight, présent en version 3.5.5 (assez ancienne, donc). Mais il n’est pas fixé sur les entretoises de l’ESC, en tour, comme c’est généralement le cas sur les nano racers ! Il et monté dans le carénage en plastique dur qui vient coiffer la structure. Ce carénage n’est pas non plus fixé sur les entretoises de l’ESC : il est vissé sur 3 entretoises un peu plus imposantes et solides. Le contrôleur de vol est une carte équipée d’un connecteur microUSB pour effectuer les réglages. La boite ne comprend pas de récepteur radio, c’est à vous de fournir le vôtre et de le souder sur le contrôleur de vol. « Le shunt à effectuer pour choisir entre PPM et SBUS est un tout petit pont de soudure, il faut être précis ». Pour le test, c’est un XM+ de FrSky qui a été utilisé..

La partie FPV

La partie vidéo est plus simple à mettre en place : il n’y a pas besoin de soudures puisque les composants sont tous reliés avec l’aide de nappes (fournies). Elle est logée à l’intérieur du carénage central. La caméra est fixée avec 2 vis qui permettent de gérer son inclinaison. C’est une Caddx EOS2 1200TVL reliée par une petite nappe à un émetteur vidéo 5,8 GHz. Il est compatible avec 48 canaux, avec une puissance unique de 25 mW. Ca tombe bien, c’est le maximum autorisé en France. Il est équipé d’une antenne dipôle. L’émetteur est en partie à l’air libre, ce qui lui permet d’être refroidi en vol, et permet d’accéder facilement à son bouton unique pour les réglages. Mais il est compatible avec TBS Smartaudio pour les réglages avec la radiocommande via l’OSD actif.

Au final, c’est facile ?

« Le montage du Tyro89 est un bonheur… avec une bonne vue et de petits doigts », selon Franck. Il n’y a pas de difficulté majeure, mais il faudra faire preuve de patience et s’offrir les services d’une bonne loupe. « Il n’y a pas beaucoup de place à l’intérieur du carénage, un nano récepteur radio est nécessaire. J’ai choisi de le placer à l’extérieur, sur un bras, protégé avec de la gaine thermique ». Eachine fournit des Rilsan pour fixer les fils d’alimentation des moteurs, éventuellement le récepteur radio, pour sécuriser l’émetteur vidéo. A cela s’ajoutent un Velcro pour fixer la batterie et un autocollant antidérapant. Le poids de l’ensemble, hors batterie, est de 74,8 grammes.

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5 commentaires sur “Eachine Tyro89, le test

  1. Salut!
    J’ai fait une mise à jour en effacant les reglages, qqn veut bien partager son diff all?
    Merci!

  2. @ Fabien : J’ai mis un dump dans le tableau des nano racers (mais pas un diff, il faudra retirer ce qu’il y a en trop)

  3. Bonjour à tous,
    j’ai récemment acheté le tyro sauf que j’ai un problème avec la FC.
    Première config avec betaflight, windows reconnait la FC tout va bien.
    D’un coup windows ne la reconnait plus et du coup impossible de la configurer ou de la flasher car il n’y a 0 documentation et le drone est donc inutilisable…
    Auriez-vous une idée ce que je pourrais faire ou simplement comment la flasher ?

    PS: Je débute en drone FPV…

    Merci à vous 🙂

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