Eachine E119, le test

Si vous avez directement plongé dans l’univers des drones, vous vous demandez peut-être pourquoi ce site s’appelle Helicomicro. La réponse est simple : en 2010, quand il a été lancé, les drones étaient des engins professionnels et bidouillés. Rien d’accessible au commun des mortels, à part de petits hélicoptères (plus ou moins) radiocommandés. Ce petit modèle de Eachine constitue un retour aux sources. Ce sert à quoi, un mini hélico ? Il n’est pas question de photos, de vidéos, de vols programmés, de RTH, mais uniquement de plaisir de piloter… Notez que cet appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le E119 mesure 26,5 cm de longueur, 8 cm de hauteur et 5 cm de largeur. Le rotor principal est fait de 2 pales de 11 cm pour un diamètre total de 25 cm. L’hélice du rotor anticouple à l’arrière mesure 3,8 cm de diamètre. Le poids, en ordre de vol, est de 47,7 grammes. L’électronique de bord est protégée derrière une bulle en plastique fin amovible. Le contrôleur de vol est une plaque tout intégrée qui alimente le moteur brushed 8520 principal avec un connecteur, le moteur brushed 0615 anticouple avec un autre. Puisque la motorisation est brushed, il ne faut pas s’attendre à des performances exceptionnelles. Les deux servos destinés à actionner le mécanisme du rotor principal sont également branchés via deux connecteurs. Enfin un dernier connecteur pilote une LED.

Suite du tour

Il reste un connecteur à bord. A quoi sert-il ? Le E119 est livré avec une radiocommande, déjà appairé, dans un format propriétaire et avec l’aide d’une antenne intégrée. Mais Eachine propose un accessoire (voir ici) qui permet d’assurer la compatibilité avec une radiocommande de protocole Futaba S-FHSS. Cet accessoire est à brancher dans le connecteur restant. Le moteur principal entraine la couronne qui actionne le rotor principal via un petit pignon en plastique. Un bon point, car sur des modèles concurrents, ce pignon est en métal et finit par grignoter la couronne. Les patins sont en plastique, avec une trappe à l’avant pour loger la batterie, un modèle 1S 3,7V de 350 mAh avec un connecteur Molex 2.0. Eachine fournit un chargeur USB. Le tube de queue est en carbone creux, avec les fils d’alimentation à l’intérieur.

A pas fixe et flybarless

Le E119 fonctionne avec un système d’hélices à pas fixe, ce qui signifie que l’angle des pales est figé, et que c’est l’augmentation ou la réduction de la vitesse de rotation qui permet de monter ou descendre. Ce système est flybarless, ce qui veut dire qu’il n’y a pas de système de contrepoids comme une barre de Bell pour équilibrer l’appareil, c’est le contrôleur de vol qui s’en charge, en se basant sur ses capteurs. L’avantage de ce système ? Il est peu fragile – toutes proportions gardées, puisque le mécanisme reste complexe, avec peu de fusibles capables d’encaisser les chocs. Eachine fournit tout de même 2 biellettes de remplacement. L’inconvénient, c’est l’inertie du rotor principal qui réduit sa réactivité dans les commandes.

La radiocommande ?

C’est un modèle 2,4 GHz de Eachine, spécifique pour le E119. Elle comporte deux joysticks, 4 trims, et 2 boutons en haut. L’alimentation requiert 6 piles ou batteries de type AA. Un écran LCD monochrome et rétroéclairé affiche des informations… sans grand intérêt, si ce n’est l’état des piles de la radiocommande. Il n’indique aucune donnée de télémétrie. La radiocommande est livrée en mode 2 (gaz à gauche) ou en mode 1 (gaz à droite). J’ai testé la version mode 1, qui correspond à mon mode de pilotage.

Premier décollage

Pas besoin de lier la radiocommande et le E119, ni même de soulever le joystick des gaz et le rabaisser, comme souvent sur les modèles d’entrée de gamme. Les gaz répondent tout de suite, les deux rotors s’animent. Le rotor principal a un peu d’inertie, mais il atteint vite une vitesse de rotation suffisante pour décoller. Le contrôleur de vol travaille correctement, puisque l’appareil reste très stable. Il dérive un peu, un mouvement parasite que l’on peut corriger avec les trims. Les mouvements ne sont pas très rapides, mais l’appareil réagit de manière un peu nerveuse.

Dérive ?

Il y en fait un moyen de mémoriser les trims une fois pour toutes : il faut allumer la radiocommande en appuyant sur le bouton arrière droite, et maintenir la pression jusqu’à ce que la diode du E119 clignote. Ensuite il faut décoller, utiliser les trims pour réduire la dérive. Une fois posé, il faut une pression longue, de 3 secondes environ, jusqu’à ce que la diode s’éteigne.

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7 commentaires sur “Eachine E119, le test

  1. A noter que le pignon du moteur principal est en plastique, chose rare il me semble sur un engin de cette taille.

  2. J’ai commencé avec un contrarotatif, puis je suis passé au pas fixé, l’électronique ayant évoluée avec gyro électronique. Et enfin les drones, il y a du plaisir à revenir vers l’hélico, c’est fun… et ça apprend à piloter! ?

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