Happymodel Larva-X, le test

Le Larva-X est un nano racer basé sur une frame en carbone légère de 10,3 cm de diagonale de moteur à moteur, qui multiplie les montants sur une structure unibody. Il ne reprend pas les caractéristiques habituelles des Toothpicks, ce n’est pas un Cinewhoop non plus malgré la présence d’un enregistreur de vidéos à bord. Peu importe le classement, le principal est de savoir s’il  donne satisfaction en vol. Notez que l’appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Ma première expérience…

Elle a été rapide, un peu trop. Mon premier vol a été émaillé de pertes de contrôle bizarres. J’ai envisagé d’incriminer le récepteur Crossfire Nano de TBS dont l’appareil était équipé. Mais cela n’avait rien à voir. En installant une deuxième batterie, l’appareil a produit une « magic smoke ». Une petite fumée qui provenait du contrôleur de vol. Pas de dégâts apparents mais comme de bien entendu, pas de fumée sans ennuis à venir… Le vol suivant a été interrompu dans les premières secondes, avec une chute en vrille. Verdict ? Moteur fumé que j’ai changé avec celui d’un Cinecan de Eachine… pour un troisième vol qui s’est achevé de la même manière. J’ai décidé d’arrêter là et d’acheter un nouveau Larva-X. Pour cet entêtement ? Parce que le premier vol était très agréable, hormis les pertes de contrôle…

Tour du propriétaire

Sur la balance, le Larva-X s’affiche à 52,8 grammes sans la batterie. Ce n’est pas le plus light des nano racers, loin de là. Pourtant il semble très léger à la prise en mains. L’impression vient peut-être de la structure évidée, qui doit son apparente rigidité à la multiplication des bras. Ses dimensions sont de 9 x 9 x 4 cm. Les moteurs sont des modèles brushless 1103 à 7000KV. Happymodel y a placé des hélices tripales Avan Rush de Emax de 2,5 pouces au look très agressif. A noter qu’un jeu d’hélices tripales HQProp de 2,5 pouces est également présent dans la boite, au look beaucoup plus sage. Les fils des moteurs partent vers l’ESC central sur lequel ils sont fixés avec des connecteurs – donc faciles à remplacer.

La partie électronique

Le cœur de l’appareil réside au centre, protégé par un petit carénage de type pod. L’étage du bas est le contrôleur de vol, le désormais classique CrazyBee F4 Pro v3.0. Pour mémoire, il repose sur un processeur F4 et inclut un ESC 4 en 1 de 10A. Il est flashé avec Betaflight, avec un OSD actif, et un connecteur microUSB situé sous l’appareil, facilement accessible. Le modèle que j’ai testé est équipé d’un récepteur Crossfire Nano de TBS, fixé sur la structure, à l’arrière, de manière assez exposée. Ses antennes se baladent : il est impératif de la fixer pour ne pas risquer de les couper en vol. La batterie est prévue pour être installée sous l’appareil, fixée par un strap Velcro. Le connecteur d’alimentation est un XT30. Happymodel ne fournit pas de batterie dans la boite, c’est à vous de vous débrouiller. Le constructeur recommande une 2S ou un 3S de 300 à 450 mAh.

La partie vidéo ?

Juste au-dessus du CrazyBee F4 Pro v3.0 se trouve l’émetteur vidéo, un Diamond VTX de Happymodel. C’est un émetteur 5,8 GHz classique dans le sens où il propose de diffuser le signal de caméra sur une fréquence parmi 40, avec une puissance d’émission de 25 mW (le maximum autorisé en France) ou 200 mW si vous désirez aller plus loin. Mais il offre une particularité : il est équipé d’un DVR, autrement dit d’un enregistreur de vidéos à bord, sur une carte mémoire microSD. La définition promise est du 1280 x 720 pixels. L’antenne est une dipôle qui dépasse au sommet du pod. La caméra est une RunCam Nano2 700TVL compatible WDR avec un FOV de 155°.

Appairage

L’appairage du récepteur Crossfire Nano RX est simple : il suffit de brancher une batterie, d’appuyer sur le bouton d’appairage, facile d’accès, jusqu’au clignotement de la LED, et de lancer l’appairage du côté de la radiocommande. Avec l’inévitable phase de mise à jour automatique du récepteur, le tout ne prend pas plus de 2 minutes. Les réglages de Betaflight reflètent l’usage du matériel de TBS : SBUS et CRSF dans l’onglet Configuration, Serial Rx coché sur l’UART2 dans l’onglet Ports. Dommage en revanche, la télémétrie dans l’OSD n’a pas voulu fonctionner malgré tous mes efforts. Les réglages de Betaflight sont très classiques, sans surprises. Les hélices sont dans le sens « props in », la valeur par défaut de Betaflight.

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