Emax TinyhawkS, le test

Après le Tinyhawk, premier du nom (voir le test ici), voici le TinyhawkS. Il s’agit d’une évolution très prévisible du Tinywhoop imaginé par le constructeur Emax : il devient compatible avec les batteries 2S. De quoi lui donner un petit extra de puissance ! D’aspect extérieur, exceptée une robe noire au lieu d’une blanche, le TinyhawkS ressemble comme deux gouttes d’eau à son prédécesseur. Que vaut-il vraiment ? Réponse dans cette chronique. Notez que le TinyhawkS nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Pour comparer le TinyhawkS à d’autres nano racers, consultez le tableau des appareils qui ont été testés sur Helicomicro, ici (de préférence avec les navigateurs Chrome ou Firefox).

La vidéo

Tour du propriétaire

Le TinyhawkS mesure 7,5 cm de diagonale de moteur à moteur, pour des dimensions de 9,5 x 11 x 4 cm. La partie la plus importante est la structure qui intègre les protections d’hélices. Elle est faite d’un plastique flexible, sans aucune partie en carbone. Les moteurs y sont fixées avec 3 vis, placés vers le bas, de manière inhabituelle pour un nano racer mais comme sur le premier modèle. Ces moteurs sont des brushless 0802 à 15500KV. Ils sont reliés par des fils canalisés par des guides vers des connecteurs – donc faciles à remplacer en cas de panne.

Suite du tour

Les hélices sont des quadripales Avan. Ce sont les mêmes que celles que le constructeur avait proposé pour le Tinyhawk en remplacement de celles d’origine (qui ne permettaient pas le Turtle mode). Elles mesurent 4 cm de diamètre, soit 1,6 pouce. Elles sont fixées en les poussant sur l’axe des moteurs. Faciles à installer, mais pas du tout à retirer ! Sous l’appareil se trouve la nacelle pour installer la batterie. Elle est plus simple et plus efficace que sur le premier modèle : c’est un berceau avec 2 élastiques pour la maintenir. Cette méthode permet une meilleure compatibilité avec plusieurs types de batteries, elle offre aussi la possibilité d’utiliser des batteries qui ont un peu gonflé au fil du temps. La prise de la batterie est de type PST PH2.0.

A l’intérieur

On ne voit pas grand-chose du contrôleur de vol, il est caché par la structure plastique. C’est un MatekF411 basé sur un processeur F4, qui inclut un ESC 4 en 1 de 5A. A-t-on vraiment besoin de le voir ? Non, le plastique qui l’entoure le protège. Aucun souci pour accéder au connecteur microUSB destiné à la connexion à un ordinateur équipé de Betaflight Configurator via un câble USB : la prise est accessible, très facilement, sur le dessus du TinyhawkS. Le contrôleur de vol inclut un récepteur radio, compatible FrSky dans le modèle que j’ai testé.

Fin du tour

Le bouton d’appairage est, lui, un peu plus difficile d’accès. Il est situé sur le bord du contrôleur, sous la structure. Il faut une pression dessus et brancher la batterie pour déclencher le mode Bind. Pour y parvenir sans vous énerver, il faut une pince à épiler. Ou, mieux, retirer les 4 vis de la trappe batterie pour opérer plus facilement. La partie FPV est assurée par une caméra AIO 600TVL associée à un émetteur 5,8 GHz de 37 canaux d’une puissance de 25 mW. Ca tombe bien, c’est le maximum autorisé en France. Un bouton, juste à côté du connecteur microUSB, permet de régler l’émetteur vidéo. Sans batterie, l’appareil pèse 28,2 grammes…

Question de batterie…

Le TinyhawkS est livré avec 2 batteries. La première est une LiHV 1S de 450 mAh 80C, avec un connecteur PST PH2.0, qui pèse 13,2 grammes. C’est une LiHV, elle peut donc aller jusqu’à 4,35V au lieu de 4,2V. L’autre batterie est une 2S de 300 mAh 35C, toujours avec un connecteur PST PH2.0, mais aussi avec une prise d’équilibrage à 3 pins, qui pèse 14,9 grammes. Attention, ce n’est pas une LiHV, la charge des 2 cellules ne doit pas excéder 4,2V. Pour les charger, Emax propose une plaque chargeur en USB avec 3 emplacements. Elle permet de charger la batterie 1S, avec un interrupteur pour choisir le mode de chargement, Lipo ou LiHV, pour chaque emplacement. Elle charge aussi la batterie 2S. Une LED témoin permet de vérifier l’état de la batterie : éteint elle est en charge, allumé et clignotant, la charge est terminée.

>>>> La suite de cette chronique se trouve ici <<<<

6 commentaires sur “Emax TinyhawkS, le test

  1. Merci pour cette revue
    On change de profil facilement avec le smartaudio non?
    Je n’ai eu aucun souci à ce sujet!
    Ce tinyhawk est vraiment le meilleur tiny que j’ai testé!

  2. Hello, je viens de lire le test ca donne envie pour débuter dommage qu’il ne soit pas compatible DSMX (je suis déjà équipé pour mes hélicos).
    Du coup vous pensez que le trashcan reste un bon choix pour un modèle débutant mais évolutif (1S / 2S) et compatible DSMX ou d’autres modèles sortis depuis sont plus intéressants?
    Merci!
    Eric

  3. Bonjour,
    Pourriez vous me confirmer que l’on peut binder avec une taranis Qx7 en eu lbt ( qui est en D16 il me semble ) sans avoir a flasher le rx du tinyhawk S ???

    Cordialement

  4. @ Bilibibe : En D16, il faut que ta radio et le Tinyhawk soient de la même région, donc EU-LBT dans ton cas. Mais tu peux forcer en mode D8, auquel cas l’appairage fonctionne quelque soit la région. Assures-toi que le mode D8 est dispo sur ta radio…

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