Emax TinyhawkS, le test

Ca fonctionne ?

Dans le cas de la batterie 2S, le témoin fonctionne aléatoirement. Autre souci : placée sur une Powerbank, la plaque s’arrête régulièrement de charger, pour une raison inconnue. Il faut la brancher sur un chargeur USB (de téléphone par exemple) pour que la charge aille jusqu’à son terme. Faut-il faire confiance à cette plaque chargeur ? Puisqu’elle chauffe beaucoup et qu’elle ne renseigne pas très bien sur l’état de la charge, j’ai préféré m’en passer au bout de quelques cycles. J’ai préféré un mini chargeur USB à 4 emplacements pour la batterie 1S, et un chargeur classique pour la batterie 2S – il faut un câble compatible PST PH2.0.

Réglages

La prise microUSB facile d’accès permet de connecteur rapidement le TinyhawkS à Betaflight Configurator. Betaflight est proposé en version 4.0.0. (sans commande bind). Après appairage de la radiocommande, en mode D16 (FRSKY_X) ou D8 (FRSKY_D), les réglages sont classiques : méthode d’armement, de changement de mode, de la fonction « Flip Over After Crash », etc. Ce qui l’est un peu moins, c’est l’usage des Profiles et des Rateprofiles. Dans la pochette du TinyhawkS, on trouve une notice qui indique que le « Profile 1 » de Betaflight est prévu pour les batteries 1S, le « Profile 2 » pour les 2, et que le mauvais « Profile » est source de perte de contrôle de l’appareil.

Le bon « profile » ?

Dans Betaflight Configurator, on constate effectivement que les PID (les réglages des réactions du contrôleur de vol) pour le « Profile 1 » sont assez différents de ceux pour le « Profile 2 », plus doux pour le 1S en « Profile 1 », plus agressifs pour le 2S en « Profile 2 ». Les Rateprofiles (les facteurs modifiants des commandes), eux, ne changent pas entre le Rateprofile 1 et le Rateprofile 2. Il ets facile de configurer Betaflight pour modifier les Rateprofiles avec un interrupteur, via l’onglet Adjustements – qui n’est accessible qu’après avoir activé l’Expert Mode de Betaflight Configurator. Mais ça ne sert  rien dans le cas du TinyhawkS, puisque le Rateprofile 1 est le même que le Rateprofile 2.

Choix du « Profile »

Pour gérer le « Profile », je ne connais en revanche que la méthode à la radiocommande (pour mode 2 et mode 1) et sa combinaison des sticks, héritée des jours anciens du contrôleur de vol Naze32. Je me suis entrainé aux combinaisons de mouvements de sticks avec Betaflight Configurator pour être efficace su rle terrain. Je ne suis pas doué, certes, mais il faut dire que la méthode n’est pas particulièrement pratique ni efficace. Si vous connaissez une méthode alternative, je suis preneur !

Premier décollage

Je l’ai effectué en vol à vue avec la batterie 1S. Le comportement du TinyhawkS est semblable à celui de son prédécesseur : il est d’une stabilité remarquable, à tel point que le pilotage en mode Acro s’apparente presque à un mode stabilisé… Passage en immersion : le retour vidéo repose sur une caméra à très grand angle. La sensation est étonnante, pas désagréable, avec une impression de vitesse même à gaz réduits. La stabilité de l’appareil est tout aussi remarquable en immersion. Les mouvements sont souples, parfois même un peu trop : on a l’impression d’être sur un rail géant, même en mode Acro. De quoi rassurer les pilotes débutants qui peuvent évoluer sans crainte.

De 1S à 2S ?

Le comportement global du TinyhawkS avec une batterie 1S s’apparente beaucoup à celui du Tinyhawk premier modèle, avec un petit rien de plus puissant à la remise de gaz. Pourtant les moteurs sont à peine plus pêchus pour des caractéristiques globales semblables. Il est possible de réussir des dives avec une remise de gaz au dernier moment sans expérimenter de glissage (yaw washout). Pas mal ! Et avec une batterie 2S ? Le comportement reste le même : ultra stable et sur un rail. Mais avec une différence majeure : le stationnaire tient avec très peu de gaz, moins d’un tiers de la course du joystick, et l’appareil monte très vite quand on pousse un peu les gaz.

Alors, ces « Profile » ?

C’est une sensation très agréable que d’être aux commandes d’un engin rapide mais aux commandes verrouillées, sans vibration. On se sent en confiance pour passer des vols amples à des évolutions plus agressives. A être un peu trop verrouillé en vol, le TinyhawkS se met parfois à vibrer en sorties de figures, si on relâche un peu vite les commandes. C’est sans doute le prix à payer pour que le reste des vols soit toujours souple et facile à contrôler, et je m’en suis très bien accommodé. Le « Profile 1 » et le « Profile 2 » ? Je ne me suis finalement pas embarrassé d’un changement selon le type de batterie, j’ai fini par effectuer tous mes vols en « Profile 2 ».

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6 commentaires sur “Emax TinyhawkS, le test

  1. Merci pour cette revue
    On change de profil facilement avec le smartaudio non?
    Je n’ai eu aucun souci à ce sujet!
    Ce tinyhawk est vraiment le meilleur tiny que j’ai testé!

  2. Hello, je viens de lire le test ca donne envie pour débuter dommage qu’il ne soit pas compatible DSMX (je suis déjà équipé pour mes hélicos).
    Du coup vous pensez que le trashcan reste un bon choix pour un modèle débutant mais évolutif (1S / 2S) et compatible DSMX ou d’autres modèles sortis depuis sont plus intéressants?
    Merci!
    Eric

  3. Bonjour,
    Pourriez vous me confirmer que l’on peut binder avec une taranis Qx7 en eu lbt ( qui est en D16 il me semble ) sans avoir a flasher le rx du tinyhawk S ???

    Cordialement

  4. @ Bilibibe : En D16, il faut que ta radio et le Tinyhawk soient de la même région, donc EU-LBT dans ton cas. Mais tu peux forcer en mode D8, auquel cas l’appairage fonctionne quelque soit la région. Assures-toi que le mode D8 est dispo sur ta radio…

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