iFlight TurboBee 77R, le test

Ce Tinywhoop brushless ne présente pas des caractéristiques extraordinaires, il ne dispose pas de caméra HD, mais il semble correctement équipé pour des vols en immersion sécurisés. Ses protections d’hélices évitent le risque de blessure, de dégradation de son environnement de vol, et bien sûr lui permettent de rester en vol même après une touchette avec un obstacle. Que vaut-il vraiment ? Réponse dans cette chronique. Notez que le TurboBee 77R nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le TurboBee 77R mesure, comme son nom l’indique, 7,7 cm en diagonale de moteur à moteur. Il faut donc partie des Tinywhoop de taille moyenne. Sa motorisation repose sur des moteurs brushless 1103 à 10000KV pour des hélices tripales Gemfan de 4 cm 1635 avec un axe de 1,5 mm. Sa structure est en carbone de 1,5 mm d’épaisseur, de format unibody (une pièce). Les protections d’hélices et les moteurs sont fixés sur les bras en carbone. Ces protections sont un peu molles pour amortir les chocs. Elles cachent partiellement – et protègent – l’électronique située dans la partie centrale.

A l’intérieur ?

On trouve un contrôleur de vol SucceX basé sur un processeur F4, flashé avec Betaflight 3.5.7 version MatekF411 avec un OSD actif et un ESC 4 en 1 de 12A Dshot600. Il est monté sur des bumpers en caoutchouc pour être moins sensible aux vibrations. Le connecteur microUSB qui permet d’accéder aux réglages de l’appareil est placé entre les deux protections d’hélices du côté gauche. Il est difficile d’accès avec une prise microUSB classique. Aucun souci si vous disposez d’un modèle coudé – mais ce n’est pas un câble facile à trouver. Pour remédier au problème, iFlight fournit un adaptateur coudé. Bonne idée. Cela dit, cet adaptateur n’est pas facile à brancher, il faut tout de même tordre un peu les protections d’hélices et forcer.

Suite du tour

L’émetteur vidéo se trouve à l’arrière de l’appareil. Il s’agit d’un modèle 5,8 GHz capable à une puissance de 0 mW (pitmode), 25 mW (le maximum autorisé en France), mais aussi 100 mW et 200 mW pour aller plus loin. Il est pilotable via la radiocommande et l’OSD actif avec le protocole IRC Tramp. L’antenne est une dipôle avec un connecteur u.FL, avec un branchement sécurisé contre les chocs grâce à une pièce imprimée en 3D.

Fin du tour

Le récepteur radio est, sur le modèle que j’ai testé, un XM+ de FrSky positionné verticalement à l’arrière, avec ses deux antennes gainées et solidement arrimées avec la même pièce 3D. C’est propre, net, et bien agencé. La caméra FPV à l’avant est une Turbo Eos2 de Caddx, 1200TVL montée entre les 2 entretoises avant avec des supports PLA imprimés en 3D. La caméra est placée très en avant. L’avantage ? Elle est orientable vers le haut mais aussi vers le bas. L’inconvénient ? Elle est exposée en cas de choc. Le TurboBee 77R mesure 11 x 9,8 x 2 cm (hors antennes) et pèse 53,8 grammes sans la batterie.

Réglages ?

Comme d’habitude avec les appareils (presque) prêts à voler, les réglages des PID sont entièrement réalisés en usine. Il ne reste plus qu’à gérer l’association avec la radiocommande, les interrupteurs pour choisir les modes de vol. Profitez de ces réglages pour modifier les paramètres de l’OSD, notamment pour retirer les nombreux informations en trop qui polluent le retour vidéo. Pourquoi tout de suite ? Parce que le branchement de l’accessoire microUSB coudé est suffisamment pénible pour ne pas être répété à plusieurs reprises.

Premiers vols

J’ai effectué la plus grande partie de mes essais avec des batteries 3S de 300 et 450 mAh, avec un connecteur XT30. Quelques vols en 4S m’ont suffit pour ne pas persévérer : les moteurs sont très chauds, beaucoup trop pour leur assurer une durée de vie suffisante. Les réglages de l’appareil sont réussis, aussi bien dans les modes stabilisés Angle et Horizon qu’en Acro, sans stabilisation. Le TurboBee 77R réagit bien aux commandes, il est vif et précis. Il permet d’accélérer et de voler assez vite, mais on trouve vite ses limites. La récupération d’un dive requiert une remise des gaz progressive et anticipée sous peine de dérapage en yaw washout.

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