Eachine E016F, le test

Et sur l’eau ?

La coque en EPP, cette fois-ci, est indispensable ! Il suffit de poser le E016F dessus, moteurs arrière à la verticale, et d’appuyer un peu pour qu’il se clipse et reste en place. Pour le retirer, une petite pression à l’arrière permet de le déclipser. Une fois posé sur l’eau, le E016F flotte. Pousser les gaz permet d’avancer… doucement. En effet, la coque offre une résistance assez forte. On est donc loin de l’Airboat de Floride ou de l’aéroglisseur qui effectuait la traversée de la Manche avant le tunnel. Le E016F s’apparente plutôt à un petit bateau qui avance tranquillement.

Evitez le grand large

L’appareil est parfait pour évoluer sur une mare aux canards. Mais s’aventurer sur un plan d’eau est plus risqué : le courant ou le vent peuvent être plus puissants que la poussée des hélices ! La coque est assez sensible aux vaguelettes. Ne vous risquez pas en mer. Bref, le E016F est une frêle embarcation faite pour des environnements tranquilles. Attention aussi à ne pas trop vous éloigner. La liaison radio donne des signes de faiblesse dès 40 mètres, en environnement dégagé…

L’autonomie ?

Elle varie évidemment selon l’utilisation. En vol, la batterie tient environ 5 minutes. C’est un peu moins au sol, puisque les moteurs sont plus sollicités, l’autonomie peine à dépasser 3 minutes. C’est sur l’eau qu’elle est la plus longue : il est possible de naviguer pendant 10 bonnes minutes en évitant de pousser les gaz. Si vous voulez vous amuser un peu, optez pour l’achat de plusieurs batteries… Notez que le chargeur USB fourni par Eachine ne recharge qu’une batterie à la fois.

Piloter en immersion ?

Peut-on ajouter un composant pour assurer un retour vidéo en temps réel et piloter en immersion ? Le dos du E016F comporte quatre picots de type Lego. On peut donc ajouter une figurine… ou placer une nano caméra combo comprenant un émetteur vidéo 5,8 GHz. Il faut bidouiller et souder pour aller chercher une alimentation sur la carte mère. Une fois équipé, l’appareil décolle encore, mais on le sent peiner et l’autonomie est réduite à peau de chagrin. Impossible en revanche de le faire glisser sur le sol avec le surpoids. C’est sur l’eau que le montage est le plus intéressant : on est à bord d’un bateau radiocommandé et en immersion !

Faut-il l’acheter ?

Pourquoi pas ! Le principe multi format du E016F est assez réussi, très amusant et il permet de se lasser moins vite d’un nano multirotor d’entrée de gamme. Le mode vol est correct, le mode glissade aussi. Le mode bateau est un peu lent, mais il reste fun. Attention, l’appareil n’apprécie pas l’eau, l’électronique n’étant pas protégée. Cela dit, lors de sa première mise à l’eau, j’ai fait un faux mouvement et je l’ai placé… à l’envers ! J’ai bien cru qu’il ne s’en remettrait jamais, pourtant il a continué à fonctionner parfaitement sans même le sécher. Le E016F de Eachine est proposé à partir de 20 € chez Banggood (sans le port, sans les taxes) avec une batterie.

D’autres photos

5 commentaires sur “Eachine E016F, le test

  1. Fred,
    Toi qui possède une jumper t12, peux tu dire si les engins exotiques que tu testes sont compatibles avec le module multiprotocoles.
    Merci à toi

  2. On en sait un peu plus sur la possibilité de binder ce drone sur une radio multiprotocole?

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