Skystars TinyFrog 75X, le test

Encore un clone de Tiny Whoop brushless ? Oui, encore un. Il semble tout de même que l’expérience de chaque constructeur profite aux autres, puisque les derniers modèles de nano racers sont désormais de plus en plus aboutis, gommant les défauts. Est-ce le cas de ce TinyFrog 75X ? Réponse dans cette chronique. Notez que l’appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le TinyFrog 75X mesure, comme son nom le laisse supposer, 7,5 cm de diagonale de moteur à moteur. La structure est en plastique un peu souple, avec des protections d’hélices intégrées et non amovibles. Elle semble suffisamment résistante pour encaisser des chocs. Les moteurs sont des brushless 1103 à 11000KV fixés sur la structure plastique, et reliés par des fils torsadés à des connecteurs branchés sur le contrôleur de vol. C’est propre, net, et les moteurs seront donc faciles à changer. Les hélices sont des quadripales Gemfan de 4 cm de diamètre.

L’électronique

Le contrôleur de vol est caché sous un carénage en plastique dur, plutôt bien protégé. Appelé Koko F405 par Skystars, il est basé sur un processeur F4, avec un connecteur microUSB facile d’accès. Retirer 3 vis permet d’accéder aux composants sous le carénage. On y voit le contrôleur de vol, équipé de deux diodes, sur lequel est fixé l’émetteur vidéo, relié par des pins, consolidé par de la colle chaude et une cale en mousse. Cet émetteur 5,8 GHz diffuse le signal vidéo sur 40 canaux en 25 mW et 100 mW. Il est équipé d’une antenne de type dipôle, soudée et glissée dans la structure de telle manière à ce qu’elle ne risque pas de se prendre dans les hélices.

Caméra et alimentation

La caméra FPV est une Turbo EOS2 de Caddx 1200TVL, montée sur une charnière qui permet de la placer à l’horizontale pour les vols lents, ou très inclinée pour les vols plus engagés. L’étage du dessous est l’ESC 4 en 1, un modèle de 15A. Encore en-dessous est placé le récepteur radio, un modèle XM de FrSky dans le modèle que j’ai testé. La batterie est prévue pour être placée dans un panier sous la structure. Skystars livre une Lipo 2S 300 mAh 25C avec un connecteur XT30 dans la boite. Mais le constructeur assure que l’appareil est en mesure de prendre en charge des Lipo 3S.

Appairage et réglages

Le XM de FrSky est simple à appairer – je l’ai associé à la radiocommande Jumper T12S, en mode D16 Non-EU. Les réglages via Betaflight Configurator, avec un câble USB, sont classiques et sans surprise. Il n’y a aucun réglage à effectuer sur les PID, tout est prêt à l’emploi. Il faut simplement gérer la méthode d’armement, le choix des modes, et l’interrupteur pour initier un « Flip over after crash », c’est-à-dire un renversement par armement de 2 moteurs seulement. La version de Betaflight est la 3.5.3 – pas vraiment récente, mais opérationnelle.

Sensations en vol

Le TinyFrog 75X se comporte correctement en vol Angle et Horizon (stabilisés), mais il n’est pas prévu pour cela. C’est un appareil avec lequel on est tenté de voler de manière agressive : il prend rapidement de la vitesse, même avec une « petite » batterie 2S. Mais j’ai effectué la plupart de mes vols avec une batterie 3S de 300 mAh. Le gain en puissance est sérieux : on a du mal à revenir à une 2S après avoir goûté à une 3S ! Le TinyFrog 75X monte rapidement quand on pousse les gaz, en 2S mais surtout en 3S. La caméra Turbo EOS2, une 1200TVL, donne satisfaction. La portée du TinyFrog 75X est correcte, sans plus, on peut atteindre 150 mètres avec un bon matériel de réception vidéo.

>>>> La suite de cette chronique se trouve ici <<<<

Un commentaire sur “Skystars TinyFrog 75X, le test

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

×