Ce qu’il faut retenir ?
La notice doit-elle être fournie sur papier ?
Et pour les imports ?
La nouvelle notice
Ce qu’il faut retenir de la notice ?
Le décret d’application en détail
- La notice à diffuser fait l’objet d’un arrêté.
- Les pièces détachées concernées sont les calculateurs de vols, les châssis des aéronefs à voilure tournante (multirotors, hélicoptères) et les fuselage des aéronefs à voilure fixe (avions, ailes).
- L’amende en cas de manquement à la diffusion de la notice est une contravention de 3ème classe, soit jusqu’à 450 €.
- L’application du décret est prévue pour le 1er juillet 2019.
L’arrêté en détail
- L’arrêté concerne les fabricants, les importateurs et les vendeurs d’occasion.
- L’application de l’arrêté est prévue pour le 1er juillet 2019.
- La notice doit être jointe aux emballages des aéronefs volant sans personne à bord.
- Il précise le contenu de la notice d’information.
Sources : La loi dite “drones” de 2016, le décret Notice et l’arrêté Notice
Le décodage de la réglementation française concernant les drones ? Ca se passe ici…
La version simplifiée de la nouvelle notice
- JE NE SURVOLE PAS LES PERSONNES
- JE RESPECTE LES HAUTEURS MAXIMALES DE VOL
- JE NE PERDS JAMAIS MON AÉRONEF TÉLÉPILOTÉ DE VUE ET JE NE L’UTILISE PAS LA NUIT
- JE NE FAIS PAS VOLER MON AÉRONEF TÉLÉPILOTÉ AU-DESSUS DE L’ESPACE PUBLIC EN AGGLOMÉRATION
- JE N’UTILISE PAS MON AÉRONEF TÉLÉPILOTÉ À PROXIMITÉ DES AÉRODROMES
- JE NE SURVOLE PAS DE SITES SENSIBLES OU PROTÉGÉS
- JE RESPECTE LA VIE PRIVÉE DES AUTRES, JE NE DIFFUSE PAS MES PRISES DE VUES SANS L’ACCORD DES PERSONNES CONCERNÉES ET JE N’EN FAIS PAS UNE UTILISATION COMMERCIALE
- SI LA MASSE DE MON AÉRONEF TÉLÉPILOTÉ EST SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 800 G, JE DOIS RESPECTER CERTAINES OBLIGATIONS LÉGALES
- JE VÉRIFIE DANS QUELLES CONDITIONS JE SUIS ASSURÉ POUR LA PRATIQUE DE CETTE ACTIVITÉ
- EN CAS DE DOUTE, JE ME RENSEIGNE
La version complète de la nouvelle notice
- JE NE SURVOLE PAS LES PERSONNES
J’utilise mon aéronef télépiloté en veillant à ne pas mettre en danger les personnes et les véhicules à proximité. Je ne les survole pas et conserve une distance minimale de sécurité. Je reste bien éloigné de tout rassemblement de personnes.
- JE RESPECTE LES HAUTEURS MAXIMALES DE VOL
En dehors des sites d’aéromodélisme autorisés, la hauteur maximale d’évolution est fixée à 150 mètres par défaut. Cette hauteur maximale d’évolution est inférieure aux abords des aérodromes et dans certaines zones d’entraînement de l’aviation militaire pendant leurs horaires d’activation. Je respecte toujours ces hauteurs maximales afin de limiter les risques de collision entre mon aéronef télépiloté et un autre aéronef. Avant tout vol, je vérifie la hauteur maximale autorisée à l’endroit où je souhaite faire manœuvrer mon aéronef télépiloté sur la carte : https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictions-pour-drones-de-loisir. Dans tous les cas, je n’entreprends pas un vol ou j’interromps un vol en cours si un autre aéronef se trouve à proximité.
- JE NE PERDS JAMAIS MON AÉRONEF TÉLÉPILOTÉ DE VUE ET JE NE L’UTILISE PAS LA NUIT
Je conserve mon aéronef télépiloté à une distance telle qu’il reste facilement visible à l’œil nu et je le garde à tout instant dans mon champ de vision. Les vols en immersion (FPV : First Person View) et l’utilisation d’aéronefs télépilotés suiveurs sont toutefois possibles sous certaines conditions nécessitant notamment la présence d’une seconde personne pour assurer la sécurité.
Par ailleurs, afin d’assurer la sécurité des aéronefs volant à basse altitude, comme les hélicoptères réalisant des opérations de secours, la réglementation interdit l’utilisation d’aéronefs télépilotés la nuit, même s’ils sont équipés de dispositifs lumineux, en dehors de certains sites d’aéromodélisme autorisés pour le vol de nuit.
- JE NE FAIS PAS VOLER MON AÉRONEF TÉLÉPILOTÉ AU-DESSUS DE L’ESPACE PUBLIC EN AGGLOMÉRATION
En agglomération, le survol de mon espace privé avec un aéronef télépiloté sans présence de public est possible sous réserve de respecter une vitesse et une hauteur maximale adaptées à l’environnement immédiat (bâtiments, arbres, …) et permettant de limiter les risques en cas de perte de contrôle. Je n’utilise en aucun cas mon aéronef télépiloté au-dessus de l’espace public.
- JE N’UTILISE PAS MON AÉRONEF TÉLÉPILOTÉ À PROXIMITÉ DES AÉRODROMES
Je n’utilise pas mon aéronef télépiloté à proximité de tout terrain d’aviation pouvant accueillir avions, hélicoptères, planeurs, ULM, etc. Des distances minimales d’éloignement sont à respecter et peuvent atteindre 10 km pour les aérodromes les plus importants. Je me renseigne sur la carte : https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictions-pour-drones-de-loisir.
- JE NE SURVOLE PAS DE SITES SENSIBLES OU PROTÉGÉS
Certains sites sensibles ou protégés ainsi que leurs abords sont interdits de survol. Il s’agit par exemple des centrales nucléaires, de terrains militaires ou encore de réserves naturelles et parcs nationaux. Je me renseigne sur l’existence de tels sites avant d’entreprendre un vol. Je me renseigne sur la carte : https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictions-pour-drones-de-loisir.
- JE RESPECTE LA VIE PRIVÉE DES AUTRES, JE NE DIFFUSE PAS MES PRISES DE VUES SANS L’ACCORD DES PERSONNES CONCERNÉES ET JE N’EN FAIS PAS UNE UTILISATION COMMERCIALE
Je ne survole pas une propriété privée à basse hauteur sans l’accord de son propriétaire. Les personnes autour de moi et de mon aéronef télépiloté doivent être informées de ce que je fais, en particulier si mon aéronef télépiloté est équipé d’une caméra ou de tout autre capteur susceptible d’enregistrer des données les concernant. J’informe les personnes présentes, je réponds à leurs questions et je respecte leur droit à la vie privée. Je m’abstiens d’enregistrer des images permettant de reconnaître ou identifier les personnes (visages, plaques d’immatriculation…) sans leur autorisation.
Toute diffusion d’image doit faire l’objet d’une autorisation des personnes concernées ou du propriétaire dans le cas d’un espace privé (maison, jardin, etc.) et doit respecter la législation en vigueur (notamment la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés).
Toute utilisation d’un aéronef télépiloté dont l’objectif est l’acquisition de prises de vues destinées à une exploitation commerciale ou professionnelle est soumise à des exigences spécifiques et nécessite la détention d’autorisations délivrées par la direction générale de l’aviation civile.
- SI LA MASSE DE MON AÉRONEF TÉLÉPILOTÉ EST SUPÉRIEURE OU ÉGALE À 800 G, JE DOIS RESPECTER CERTAINES OBLIGATIONS LÉGALES
Si la masse de mon aéronef télépiloté est supérieure ou égale à 800 g, je dois :
– l’enregistrer sur le site https://alphatango.aviation-civile.gouv.fr/ ;
– me former et obtenir une attestation de suivi de formation : soit en ligne sur le site https://fox-alphatango.aviation-civile.gouv.fr/, soit auprès d’une fédération dont la formation est reconnue par la DGAC ;
– l’équiper d’un dispositif de signalement électronique.
Les aéronefs télépilotés de 25 kg ou plus doivent respecter des obligations additionnelles et notamment être immatriculés auprès de la direction générale de l’aviation civile.
- JE VÉRIFIE DANS QUELLES CONDITIONS JE SUIS ASSURÉ POUR LA PRATIQUE DE CETTE ACTIVITÉ
Ma responsabilité peut être engagée en cas de dommages causés aux autres aéronefs, aux personnes et aux biens au sol. Si je n’ai pas contracté d’assurance spécifique, je vérifie les clauses de mon contrat d’assurance en responsabilité civile.
- EN CAS DE DOUTE, JE ME RENSEIGNE
Consultez le guide consacré à l’aéromodélisme sur le site de la direction générale de l’aviation civile pour plus d’informations sur les conditions d’utilisation des aéronefs télépilotés de loisirs.
L’utilisation d’un aéronef télépiloté dans des conditions d’utilisation non conformes aux règles édictées pour assurer la sécurité est passible d’un an d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende en vertu de l’article L. 6232-4 du code des transports.
Faire survoler par un aéronef télépiloté une portion du territoire français en violation d’une interdiction de survol est passible d’une amende de 15 000 à 45 000 euros, d’un emprisonnement de six mois à un an et de la confiscation de l’aéronef télépiloté en vertu des articles L. 6232-12 et L. 6232-13 du code des transports.
Pour plus d’information rendez-vous sur le site de la direction générale de l’aviation civile : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/politiques/drones-aeronefs-telepilotes.
Le site de la Commission nationale de l’informatique et des libertés est également une source d’information utile.
DGAC (Direction générale de l’aviation civile) : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/modeles-reduits-et-drones-loisir.
CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) : www.cnil.fr.
Bonjour
Je lis un système de signalement électronique pour les aéronefs de plus de 800 grammes.
De quoi s’agit t’il ?
Merci pour vos réponses.
Cdlt.
Laurent.
un fuselage vide de planeur ou d’avion d’occasion vendu par un particulier est concerné ?
C’est baleze…
Comme tu dis , MD , c ‘est très fort !
Qui va contrôler le marché de l’ occasion ?
Encore une règlementation Européenne qui sera vite oubliée….une de plus !