Yuneec H520 RTK, en approche

Pour mener à bien des vols avec des prises de vues qui requièrent une excellente précision de positionnement, la solution est de recourir à des outils GPS améliorés. C’est le cas de Yuneec, qui offre à son H520 des fonctionnalités RTK (Real Time Kinematics). Il s’appuie pour cela sur un module à bord commercialisé par la société suisse Fixposition, basée à Zürich. C’est dans ce canton que Yuneec avait annoncé vouloir implanter un bureau (voir ici). Ce module fonctionne de concert avec l’outil de planification de vols DataPilot.

Station de base ou RTK réseau

Le module du H520 RTK s’appuie sur une station de base pour établir une position plus précise, qui peut aller jusqu’à 1 cm sur un plan horizontal et 1,5 cm sur un plan vertical. Il est possible de se passer de station de base, mais il faut dans ce cas s’appuyer sur un abonnement à un prestataire de service RTK. Que ce soit avec la station de base ou un service en ligne, Yuneec assure que la précision du positionnement gagne beaucoup dans les situations de réception difficile des satellites GPS (américains), Glonass (russes), Galileo (européens) ou Beidou (chinois). Notamment en canyoning naturel ou urbain, c’est-à-dire des endroits encaissés qui bloquent la propagation des signaux satellites. Les données satellites sont stockées pour les utiliser, au besoin, avec des outils de post traitement.

En première monte ou à ajouter

Proposé à 3199 € (taxes comprises), le H520 RTK sera livré avec le module RTK intégré (reconnaissable à sa bosse supplémentaire). Il sera possible de faire évoluer un H520 classique vers la version RTK pour 1999 €, un prix qui selon Yuneec inclut l’installation par l’équipe technique de la marque. La station de base sera proposée à 2399 €. Quand ? « Courant du deuxième trimestre 2019 », indique Yuneec. La page dédiée au H520 RTK sur le site du constructeur se trouve ici.

4 commentaires sur “Yuneec H520 RTK, en approche

  1. Avant que ma société n’interdise les produits DJI sur nos sites, nos sous-traitants utilisaient de simples Phantom non modifiés pour la photogrammétrie. La qualité d’une modélisation 3D dépend essentiellement du soin apporté à la prise de points géotaggués au sol et sur les structures, d’où l’intérêt de faire appel à des cabinets de géomètres et non des prestataires random.

  2. Un multi est en déséquilibre / correction de manière constante. Et quid du positionnement du capteur, souvent sur nacelle, là où le moindre degrés d’erreur entraîne une imprécision au sol beaucoup plus grande ? Au final, un pixel représente souvent plusieurs cm à lui tout seul. Alors connaître sa position à 2,5 cm n’est qu’un maillon d’une chaîne qu’il faut ne pas espérer illusoire. Il y a sans doute des applications qui profiteront du rtk, mais on utilise encore de l’analogique parmis toute cette high tech….

  3. La première des réflexions serait de se demander si Yuneec va enfin décider de remplacer (ou mettre à jour ?) l’antédiluvien Android implanté sur la radio ST16 …….. ce S.E. est une véritable catastrophe et vient vraiment gâcher une belle machine, qui du côté aéronef est vraiment très sympa (il ne lui manque peut-être que des radars latéraux).
    J’ai vraiment du mal à imaginer que l’on puisse utiliser un système RTK, de façon optimisé avec un telle couche logicielle derrière ….. je n’arrive pas à comprendre comment cela va fonctionner, c’est un peu comme si un A380 possédait des logiciels des années 70 ……

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