Emax Tinyhawk, le test

Connecteurs et portée vidéo

Notez au passage que les moteurs sont branchés avec des connecteurs, ce qui simplifiera leur éventuel remplacement. A noter que Emax fournit un câble d’alimentation supplémentaire (à souder). Une excellente initiative, puisque les prises PST PH2.0 perdent de leur efficacité au fil du temps et des branchements. La portée vidéo est un peu décevante. L’émetteur qui fonctionne en 25 mW uniquement ne permet pas de folies, d’autant que son antenne dipôle est logée à l’intérieur de la structure. Il y a moyen d’améliorer l’émission en dégageant l’antenne pour la faire sortir du plastique, ou en la changeant pour un modèle plus efficace.

Image renversée et pertes radio

Voltage fix par Slog FPV

Il arrive parfois que l’image du retour vidéo soit inversée, de type miroir, avec en incrustation les marquages que l’on trouve sur les caméras de recul. A l’évidence, la caméra de Emax provient de l’industrie automobile… Comment corriger le problème ? Tout simplement en débranchant la batterie quelques secondes et en la rebranchant. Autre souci que j’ai rencontré : en fin de batterie, l’image vidéo est striée et la liaison radio est perturbée par des micro coupures qui vont en s’intensifiant. Cela se traduit par des moteurs qui perdent puis retrouvent leur puissance à intervalles courts. La solution est documentée sur le web : il faut ajouter un condensateur sur le plot 3,3V, à côté du RX1. Une manipulation (voir ici) à réserver à ceux qui maîtrisent la micro soudure – je n’en fais pas partie, et je n’ai donc pas essayé…

Faut-il l’acheter ?

Si vous débutez dans le pilotage en immersion, oui ! Le Tinyhawk est facile à prendre en mains, il sait être doux pour les vols en intérieur mais tient aussi en extérieur. Il est surtout capable, c’est important, de résister aux erreurs de pilotage : vous n’avez pas besoin de dégainer le fer à souder ou la carte de crédit après chaque crash un peu dur. Il souffre de petits défauts, mais il n’y a rien qui soit rédhibitoire. Les pilotes plus expérimentés risquent en revanche de lui reprocher un manque de puissance, surtout que sont désormais disponibles des appareils à batteries 2S. J’ai testé la version BnF, livrée avec une batterie, un chargeur USB pour 4 batteries, un manuel (en anglais) et rien d’autre : à vous d’être équipé d’une radiocommande compatible FrSky et d’un matériel de réception et visualisation 5,8 GHz pour la vidéo. Le prix ? Cette version BnF est proposée à 88 € chez Banggood (sans le port et sans les taxes). C’est très correct. La version RTF avec une radiocommande et un masque FPV est à 146 €.

D’autres photos

Un commentaire sur “Emax Tinyhawk, le test

  1. 20% d’autonomie en plus soit 2 minutes de vol rapide… le fishpepper 2s tient 5 minutes pours des perf surement similaires.

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