Emax Tinyhawk, le test

Réglages et premier décollage

Le Tinyhawk est flashé avec Betaflight en version 3.5.1. Les réglages ne posent pas de soucis particuliers… si vous maîtrisez bien Betaflight Configurator. Dans le cas contraire, il est avisé de se faire aider pour comprendre comment gérer les interrupteurs pour activer les modes, l’Airmode, comment procéder aux réglages de l’OSD, etc. Le premier décollage en mode Angle, stabilisé, permet de prendre l’appareil en mains. Le Tinyhawk ne semble pas particulièrement puissant, pourtant il décolle facilement et prend vite de la hauteur quand on pousse les gaz. Il avance en revanche de manière assez lente, et prend peu d’angle sur le roll. Le yaw répond beaucoup plus nerveusement. Ce sont des réglages à l’évidence destinés à des pilotes débutants en immersion, qui peuvent voler tranquillement en mode stabilisé.

Passage en FPV

Le Tinyhawk est beaucoup plus nerveux en mode Acro. Il prend plus d’inclinaison, pour des vols plus rapides. Les réactions sont assez agréables. Parfait pour voler en gymnase… ou en extérieur. L’OSD incruste sur le retour vidéo le nom du pilote, le RSSI radio, la plage de fréquences, la durée de vol et la tension. La qualité de l’image est correcte (pour une caméra FPV), avec une gestion efficace de la luminosité. L’OSD affiche la tension de la batterie et le RSSI de la liaison radio. Parfait ! L’OSD permet aussi de modifier la plage de fréquences et la fréquence vidéo via la radiocommande par la fonction SmartAudio. Pratique !

Sensations en vol

Les PID préréglés sont efficaces, le Tinyhawk est très stable, que ce soit en modes stabilisés ou en vol Acro. L’image filmée par la caméra est exempte de vibrations, c’est très agréable. En mode Angle, l’appareil est réglé pour des réactions douces qui permettent de piloter en intérieur, avec des obstacles, avec précision. Il y a peu de prise d’angle, que ce soit sur le pitch ou le roll. En mode Acro, en revanche, le Tinyhawk est beaucoup plus nerveux et permet de se lancer dans des vols plus engagés. Il reste tout de même plus doux que la plupart des Tiny Whoop brushless concurrents. Il est bien sûr possible d’augmenter les rates pour des pirouettes plus rapides, compatibles avec des vols en intérieur.

Et en extérieur ?

Le poids plume de l’appareil, 41,2 grammes (28,2 grammes plus 13 de batterie) pourrait signifier qu’il ne résiste pas à des vols en extérieur. Mais c’est sans compter sur ses moteurs brushless, qui lui permettent de voler même avec une jolie brise. La structure plastique constitue une prise au vent qui freine le Tinyhawk par vent de face, le pousse vent de dos, et lui donne une sérieuse inclinaison par vent de côté. Mais il tient le choc. Pas mal pour un si petit engin…

Autonomie et solidité

L’autonomie du Tinyhawk, avec la batterie LiHV 1S 450 mAh, varie entre 1 minute 45 secondes pour des vols nerveux, à 3 minutes pour des évolutions plus douces. La structure flexible amortit les chocs en se déformant. Je n’aurais pas parié grand-chose sur sa solidité lorsque je l’ai pris en mains pour la première fois. J’ai très vite révisé mon avis ! Malgré des cartons dans des murs et sur du béton, la structure n’a pas bougé d’un poil. Les supports fins qui tiennent les moteurs n’ont pas souffert non plus. La matière est flexible, pourtant il est possible de toucher un obstacle sans qu’elle ne se déforme jusqu’à stopper la rotation des hélices. Ce qui permet de continuer à voler, et évite de casser des hélices.

Turtle mode et caméra déboitée

Il est possible d’activer le mode « Flip over after crash » qui permet de retourner l’appareil s’il se retrouve sur le dos après un crash. Mais il ne fonctionne pas : les hélices n’ont pas suffisamment de pêche en rotation inverse pour le retournement. Sur deux gros crashs, la caméra est sortie de son logement. Cela joue sans doute le rôle de fusible, et c’est bon signe. Pour remettre en place les 2 ergots dans le pod central, il faut retirer les 4 vis sous l’appareil, puis débrancher 2 moteurs pour accéder à la tourelle. L’accès n’est pas très aisé, il faut un peu de patience et de torsion du plastique pour parvenir à replacer les ergots. Vous pouvez solidifier le montage avec de la colle, mais ce serait lui retirer son rôle de fusible.

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Un commentaire sur “Emax Tinyhawk, le test

  1. 20% d’autonomie en plus soit 2 minutes de vol rapide… le fishpepper 2s tient 5 minutes pours des perf surement similaires.

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