Emax Tinyhawk, le test

Enfin un nano racer qui ne reprend pas le look des innombrables clones de Tiny Whoop ! Cet appareil brushless repose sur une structure en plastique flexible, sans partie en carbone. A la prise en main, il surprend par sa légèreté. Confirmation sur la balance : elle affiche 28,2 grammes, sans la batterie. Que vaut le Tinyhawk, que j’ai testé en version BnF ? Réponse dans cette chronique. Notez que l’appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le Tinyhawk mesure 7,5 cm de diagonale de moteur à moteur, pour des dimensions de 9,5 x 11 x 4 cm. Il est donc plus long que large. Les moteurs, des brushless 8025 à 15000KV, sont fixés par 3 vis sur la structure et placés à l’envers. Ils entrainent des hélices tripales de 4 cm de diamètre. Ce sont des Avan 3 de Emax avec une forme un peu spéciale : le centre des hélices épouse la forme des moteurs. Il n’y a pas de vis pour les retenir, mais elles tiennent bien en place. Les fils d’alimentation sont canalisés proprement dans des rainurages de la structure plastique.

A l’intérieur ?

On ne voit pas l’électronique de bord, cachée derrière la structure sur le dessus, par le panier de la batterie en-dessous. On l’entrevoit tout de même. Pour y accéder, il faut retirer 4 petites vis. Le contrôleur de vol basé sur un processeur F4 Matek se double d’un ESC 4 en 1 de 3A et d’un récepteur radio 2,4 GHz. Il prend une forme inhabituelle qui lui permet d’être bien sécurisé dans la structure plastique, protégé des vibrations avec 4 amortisseurs en caoutchouc. La caméra FPV 600TVL est logée dans la tourelle de la structure, emprisonnée avec 2 languettes. Elle est reliée à un émetteur vidéo 5,8 GHz compatible avec 37 canaux et d’une puissance de 25 mW (autorisée en France).

A l’extérieur ?

La caméra dépasse un peu de la structure, ce qui rend son objectif vulnérable aux chocs. Derrière la caméra, la tourelle est creusée. Ceete forme lui donne sans doute un peu de rigidité. Cela permet surtout d’accéder facilement au connecteur microUSB du contrôleur de vol pour effectuer les réglages. On y voit aussi un bouton qui sert à régler l’émetteur vidéo. Pour alimenter le tout, il faut une batterie 1S. Emax fournit une LiHV 1S 4,35V de 450 mAh, à brancher via un connecteur PST PH2.0.

Appairage

Le récepteur radio du Tinyhawk est compatible FrSky D8, ce qui signifie qu’il est utilisable avec une radiocommande EU-LBT ou Non-EU. Je l’ai utilisé avec une radiocommande Jumper T12 multiprotocole. Le bouton d’appairage sur le Tinyhawk est caché, mais accessible sans ouvrir la machine. Il est logé sur le côté avant-gauche, sur la face inférieure du contrôleur de vol. Il suffit de glisser un tournevis pour appuyer sur le bouton et brancher la batterie en même temps pour lancer la procédure d’appairage. La diode passe au vert. Il faut ensuite lancer le bind sur la radiocommande. Une fois la diode passée au rouge, l’appairage est terminé.

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Un commentaire sur “Emax Tinyhawk, le test

  1. 20% d’autonomie en plus soit 2 minutes de vol rapide… le fishpepper 2s tient 5 minutes pours des perf surement similaires.

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