SPCmaker K2, le test

Les défauts

Il y a le Jello, nous l’avons vu, ainsi que les réglages des PID qui n’ont pas été suffisamment travaillés. Le K2 expose sa caméra, mais aussi les côtés de ses composants électroniques. Cela ne fait donc aucun doute, les boutons du mode HD de la RunCam vont sauter, tôt ou tard, après un choc ou une mauvaise rencontre avec un obstacle. Je regrette aussi le manque de puissance qui m’a valu plusieurs crashs en remise en gaz. Je n’ai pas essayé d’installer les protections d’hélices fournies dans la boite : l’effet Jello est déjà suffisamment présent pour ne pas rajouter de la prise au vent. L’appareil n’est par ailleurs pas taillé pour des vols en intérieur.

Faut-il l’acheter ?

Non, je ne vous le recommande pas. A sa sortie de la boite, il n’est pas réglé de manière correcte : ses PID ne sont pas efficaces. Les vibrations sont par ailleurs trop marquées pour profiter correctement des vidéos FullHD. Il faudra par conséquent trouver des astuces pour isoler la caméra de la structure carbone, par exemple en retirant les vis de fixation et en calant la caméra avec de la feutrine ou une matière capable d’absorber les vibrations. A cela s’ajoute la puissance un peu juste et la fragilité des composants trop exposés.

A moins que ?

A moins, bien sûr, que vous ne soyez prêt à passer du temps à l’optimiser – sachant que l’électronique à bord peut en théorie produire un résultat très convaincant… Le K2 de SPCmaker est proposé par la boutique Banggood à partir de 176 € (sans le port et sans les taxes) sans récepteur radio, et à partir de 184 € avec un récepteur pré installé.

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6 commentaires sur “SPCmaker K2, le test

  1. Bonjour,

    pourquoi le I dans les PID est si bas ? Il me semble qu’il faudrait l’augmenter autour des 40/50 avec ce type de machine un peu lourde non ? Et j’aurai légèrement baissé le P d’environ 5 par valeur.
    Si tu as l’occasion de tester et de nous dire si ça améliore le vol,
    à bientôt !

  2. Bonjour,
    Je vais faire un petit hors-sujet, même s’il peut y avoir un lien avec ce type d’appareil (caméra fpv-hd), mais j’ai du mal à trouver l’info que je cherche.
    Je vous explique mon idée: Je suis droniste depuis bientôt 5 ans, mais en loisirs uniquement. Je voudrais savoir si un vol en intérieur est considéré comme activité particulière. En fait je suis vidéaste professionnel et une agence immobilière m’a contacté pour réaliser des vidéos de leurs biens exclusifs. J’aimerai savoir si je pouvais envisager de proposer une visite de l’intérieur des maisons en drone (avec un type de mini drone style Whoop équipé de caméra enregistrant en HD, d’où le petit « rapport » avec le spcmaker). S’il n’y a pas de survol de personne et que l’appareil reste strictement en intérieur (donc pas d’occupation de l’espace aérien), pensez-vous que ce soit envisageable de vendre mes images alors que je ne suis pas pilote professionnel, et si oui sous quelles conditions? Auriez-vous un lien vers un texte légal?
    Merci.

  3. @Stitch : Pour ce que j’en ai perçu, si tu tire profit d’une activité (donc que tu monnaies un service) tu es dans le cadre d’une activité particulière.
    En intérieur la DGAC n’a pas de raison d’être donc là en tant qu’amateur tu peux ne pas tomber sous le coup de la loi drone. Par contre si tu organises un meeting indoor, faudra prendre les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des spectateurs (filets / protections / distance etc.).

  4. @FPV_67: merci pour ta réponse, qui correspond à ce que je supposais. En conclusion, à priori je ne peux pas vendre ces images prises par drone en intérieur, sans aucun risque pour qui que ce soit, alors que les mêmes images prises par mon osmo accroché à ma perche, là je peux. Evidemment le mini drone permettrait des figures plus sympas (passage entre les barreaux d’une rambarde par exemple), évidemment c’est idiot de ne pas avoir le droit de le faire, mais bon, en temps que pro je ne vais pas prendre le risque…
    Par curiosité, puisque je suis quand même un peu obstiné, à qui (quel organisme officiel) dois-je m’adresser pour débattre du sujet? J’imagine que la DGAC et DSAC ou même la GTA n’ont rien à voir avec un vol intérieur, alors qui peut me reprocher un tel vol?

  5. @ Stitch et FPV_67 : Je peux répondre 🙂
    Les notions de « loisir et compétition », « activités particulières » et « expérimentation » ne concernent que les vols en extérieur, c’est-à-dire quand il y a pénétration dans l’espace aérien. En intérieur, les arrêtés de 2015, la loi de 2016 et ses arrêtés et décrets ne s’appliquent pas. Comme il n’y a pas de notion d’activité particulière en intérieur, il n’y a pas de restriction commerciale. Aucun souci, donc, pour produire des images et les commercialiser sans devoir satisfaire aux requis des activités particulières.
    Les vols en indoor ne sont réglementés que lors d’une manifestation aérienne, c’est-à-dire des vols en présence de public (par un autre texte).

  6. Purée de frites! Tu es donc en train de me dire que rien ne s’oppose à mon projet?! En clair, en intérieur et sans public je peux faire ce que je veux avec un drone et vendre les images? Quoiqu’en y réfléchissant, ça parait logique (mais les lois ne sont pas toujours logiques), et ma question précédente (« alors qui peut me reprocher un tel vol? ») m’a mis la puce à l’oreille…
    Bon, maintenant il me faut trouver la bonne machine, et visiblement ce spcmaker k2 n’est pas l’appareil le plus adapté (lol).
    Merci les gars!

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