SPCmaker K2, le test

Le K2 vient s’ajouter au K1 (voir le test ici) dans la gamme des micro racers FullHD de SPCmaker. FullHD ? Oui : l’appareil est équipé d’une caméra capable de fournir à la fois un retour vidéo analogique en temps réel et de filmer en 1920 x 1080 pixels à 60 images par seconde. Il est pour cela équipé d’une caméra Split Mini V2 de RunCam. Il est un peu plus imposant que le K1, ce qui devrait lui permettre une meilleure tenue en vol. Qu’en est-il vraiment ? Réponse dans cette chronique. Notez que le K2 nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le K2 mesure 11 cm de diagonale de moteur à moteur. Il repose sur une structure en carbone de 3 mm d’épaisseur, avec des bras en H. L’électronique est placée entre deux plaques de carbone verticales, de manière assez peu protégée. Il faudra éviter de voler par temps de pluie ou même d’atterrir sur de l’herbe humide. Le cœur du K2 est semblable à celui du K1, à tel point que vous trouverez des similitudes entre les deux tests : le descriptif est le même sur plusieurs points ! Les moteurs sont des brushless 1105 à 6000KV pour des hélices Emax Avan tripales de 2 pouces (5 cm) de diamètre. Sur le K1, toute l’électronique était empilée en une tour de 4 étages. Sur le K2, ce sont exactement les mêmes composants, mais présentés sous formes de 2 tours de 2 étages seulement.

Deux fois deux étages

A l’avant, il y a le contrôleur de vol, un Omnibus basé sur un processeur F4 avec un connecteur microUSB pour les réglages, facile d’accès, et l’émetteur vidéo. C’est un modèle 5,8 GHz compatible avec 40 canaux d’une puissance réglable à 25 mW (le maximum autorisé en France) ou 100 mW, avec un unique bouton sur le flanc droit. Son antenne est une dipôle qui dépasse légèrement, mais sans risque d’être endommagée. A l’arrière, on trouve l’ESC 4 en 1, un modèle de 20A BLheli_S et DShot600, surmonté par le module de RunCam destiné à l’enregistrement des vidéos HD, avec une trappe pour une carte mémoire microSD. Elle comporte un système de verrouillage pour éviter que la carte ne soit éjectée en cas de choc. Deux boutons de côté permettent de piloter les fonctions de la caméra.

La caméra ?

La RunCam Split Mini V2 est placée à l’avant. Dommage, elle est bloquée entre 2 entretoises qui ne permettent pas de modifier son inclinaison (contrairement à ce qu’indique la fiche technique). Elle n’est pas protégée des chocs pour autant, son objectif est en avant, très exposé. La version que j’ai testée était équipée d’un récepteur XM+ de FrSky, déjà branché, avec les deux antennes gainées et maintenues par des Rilsan. Il est placé sur le dessus de l’appareil, avec le bouton d’appairage facilement accessible. L’alimentation s’appuie sur une prise XT30 pour des batteries 2S, 3S ou 4S. La dotation est complétée par une barre à l’arrière comprenant 2 LED et un buzzer.

Mise en route

Pour utiliser le XM+ fourni par SPCmaker, il faut une radiocommande compatible avec le mode D16 Non-EU, ou passer par le reflashage du récepteur en mode EU. Les réglages dans Betaflight Configurator sont très classiques. La version de Betaflight est la 3.5.1. Elle offre le mode Flip Over After Crash, mais il n’est pas activé par défaut. A vous de choisir la méthode d’armement, les différents modes, le buzzer, etc. Il est recommandé de vérifier les informations affichées à l’écran de l’OSD, pour par exemple retirer l’horizon artificiel.

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6 commentaires sur “SPCmaker K2, le test

  1. Bonjour,

    pourquoi le I dans les PID est si bas ? Il me semble qu’il faudrait l’augmenter autour des 40/50 avec ce type de machine un peu lourde non ? Et j’aurai légèrement baissé le P d’environ 5 par valeur.
    Si tu as l’occasion de tester et de nous dire si ça améliore le vol,
    à bientôt !

  2. Bonjour,
    Je vais faire un petit hors-sujet, même s’il peut y avoir un lien avec ce type d’appareil (caméra fpv-hd), mais j’ai du mal à trouver l’info que je cherche.
    Je vous explique mon idée: Je suis droniste depuis bientôt 5 ans, mais en loisirs uniquement. Je voudrais savoir si un vol en intérieur est considéré comme activité particulière. En fait je suis vidéaste professionnel et une agence immobilière m’a contacté pour réaliser des vidéos de leurs biens exclusifs. J’aimerai savoir si je pouvais envisager de proposer une visite de l’intérieur des maisons en drone (avec un type de mini drone style Whoop équipé de caméra enregistrant en HD, d’où le petit « rapport » avec le spcmaker). S’il n’y a pas de survol de personne et que l’appareil reste strictement en intérieur (donc pas d’occupation de l’espace aérien), pensez-vous que ce soit envisageable de vendre mes images alors que je ne suis pas pilote professionnel, et si oui sous quelles conditions? Auriez-vous un lien vers un texte légal?
    Merci.

  3. @Stitch : Pour ce que j’en ai perçu, si tu tire profit d’une activité (donc que tu monnaies un service) tu es dans le cadre d’une activité particulière.
    En intérieur la DGAC n’a pas de raison d’être donc là en tant qu’amateur tu peux ne pas tomber sous le coup de la loi drone. Par contre si tu organises un meeting indoor, faudra prendre les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des spectateurs (filets / protections / distance etc.).

  4. @FPV_67: merci pour ta réponse, qui correspond à ce que je supposais. En conclusion, à priori je ne peux pas vendre ces images prises par drone en intérieur, sans aucun risque pour qui que ce soit, alors que les mêmes images prises par mon osmo accroché à ma perche, là je peux. Evidemment le mini drone permettrait des figures plus sympas (passage entre les barreaux d’une rambarde par exemple), évidemment c’est idiot de ne pas avoir le droit de le faire, mais bon, en temps que pro je ne vais pas prendre le risque…
    Par curiosité, puisque je suis quand même un peu obstiné, à qui (quel organisme officiel) dois-je m’adresser pour débattre du sujet? J’imagine que la DGAC et DSAC ou même la GTA n’ont rien à voir avec un vol intérieur, alors qui peut me reprocher un tel vol?

  5. @ Stitch et FPV_67 : Je peux répondre 🙂
    Les notions de « loisir et compétition », « activités particulières » et « expérimentation » ne concernent que les vols en extérieur, c’est-à-dire quand il y a pénétration dans l’espace aérien. En intérieur, les arrêtés de 2015, la loi de 2016 et ses arrêtés et décrets ne s’appliquent pas. Comme il n’y a pas de notion d’activité particulière en intérieur, il n’y a pas de restriction commerciale. Aucun souci, donc, pour produire des images et les commercialiser sans devoir satisfaire aux requis des activités particulières.
    Les vols en indoor ne sont réglementés que lors d’une manifestation aérienne, c’est-à-dire des vols en présence de public (par un autre texte).

  6. Purée de frites! Tu es donc en train de me dire que rien ne s’oppose à mon projet?! En clair, en intérieur et sans public je peux faire ce que je veux avec un drone et vendre les images? Quoiqu’en y réfléchissant, ça parait logique (mais les lois ne sont pas toujours logiques), et ma question précédente (« alors qui peut me reprocher un tel vol? ») m’a mis la puce à l’oreille…
    Bon, maintenant il me faut trouver la bonne machine, et visiblement ce spcmaker k2 n’est pas l’appareil le plus adapté (lol).
    Merci les gars!

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