Diatone 2018 GT-R90, le test

Les nano racers se suivent… et se ressemblent un peu. Pourtant, à l’usage, leur comportement révèle des disparités sérieuses. Le 2018 GT-R90 de Diatone est une revisite du modèle GT-R90 sorti en 2017. Il affiche un look assez sympa, avec des formes courbes. Il repose sur une frame en carbone dessinée en X Tight (par opposition au X allongé) d’une épaisseur de 3 mm, avec des bras fins d’une largeur de 6 mm seulement. Notez que le 2018 GT-R90 nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Par défaut, les protections d’hélices sont fournies, mais non montées. Sans les hélices, l’appareil mesure 7,5 cm de longueur et 9,4 cm de largeur. Avec les protections d’hélices, la taille passe à 11,5 x 13,5 cm. Faut-il les installer ? Oui. Car nous allons le voir, elles permettent au 2018 GT-R90 de devenir un engin tout-terrain. La frame en carbone et les 4 bras moteurs sont faits d’un bloc. Ce qui signifie que si vous en cassez un, il faudra changer l’intégralité de la baseplate. Les moteurs sont des modèles brushless 1104 à 6000KV pour des hélices tripales de 2 pouces (1940).

La partie centrale

Elle est faite de deux arceaux en carbone, avec l’avant plus large que l’arrière. Profilé ? Pas vraiment, puisque l’électronique dépasse de part et d’autre des arceaux. Le cœur de l’appareil est composé d’une tower reposant sur un ESC 4 en 1 de 15A BLheli_S et DShot600, au-dessus duquel se trouve le contrôleur de vol, un Fury F4M flashé avec Betaflight 3.3.0, avec un OSD actif. Un connecteur microUSB permet la connexion pour les réglages avec Betaflight Configurator.

Au dernier étage de la tower ?

On trouve l’émetteur vidéo 5,8 GHz. Il s’agit d’un modèle Unify Pro de TBS : il est compatible avec 40 canaux, et émet à une puissance de 25 mW (le maximum permis par la réglementation française). Mais aussi, et c’est la force de cet émetteur, à des puissances plus importantes : 200 mW, 500 mW et 800 mW. Autre point fort : il est pilotable directement depuis Betaflight, pour régler la plage de fréquences, la fréquence et la puissance. Sympa ! L’antenne est une dipôle sur un connecteur u.FL.

La caméra FPV

C’est une CCD de 600TVL avec une lentille 2,3mm pour un FOV de 130°, en PAL. Elle est légèrement en retrait dans la structure centrale, ce qui la protège (un peu) des chocs. Le câble d’alimentation sort de l’arrière de l’appareil, avec une prise XT30. La compatibilité de l’ensemble est assurée avec des batteries 2S et 3S, mais aussi, assure le constructeur, avec des 4S ! Parmi les détails à noter : un condensateur se trouve à l’arrière, il devrait permettre d’éviter les parasites vidéo lors des accélérations un peu fortes.

Pas de buzzer ?

Si, il est livré dans la boite sous la forme d’un petit composant à brancher très simplement – mais c’est à vous de le faire, et de trouver une place pour le loger. A vrai dire, ce n’est pas difficile, il tient parfaitement à l’avant, calé entre la caméra et l’Unify Pro. Il manque encore un récepteur radio pour que l’appareil soit prêt à décoller. J’ai choisi d’utiliser un XM+ de FrSky. Les fils d’alimentation sont déjà soudés sur le contrôleur de vol, avec une prise à 3 pins. Je l’ai simplement coupée pour souder les fils directement sur le XM+. La batterie est à placer sous l’appareil, avec un Velcro (fourni). L’appareil pèse 77,5 gramme sans batterie.

Passage dans Betaflight

Le 2018 GT-R90 est réglé d’usine avec des PID pour des batteries 3S, assorti d’un avertissement : avec des batteries 4S, il faut modifier les PID pour obtenir un comportement correct. Mais sans pour autant indiquer les valeurs de ces PID… La configuration est assez classique, sans piège particulier, vous aurez vite fait de déclarer la méthode d’armement, de choix du mode de pilotage, du déclenchement du beeper, et des éventuels contrôles supplémentaires comme le Pitmode pour l’émetteur vidéo et le Flip Over After Crash pour retourner l’appareil s’il se crashe sur le dos.

Premier décollage

Le 2018 GT-R90 est assez bruyant, mais il répond bien à la poussée des gaz. Les autres commandes réagissent bien aussi, et l’appareil est très stable en mode Angle. Une fois la prise en main terminée, passage en Acro et en immersion. L’image est plutôt sympa, avec des couleurs chaudes. L’appareil prend facilement de la vitesse, c’est assez étonnant pour un appareil aussi petit ! Le 2018 GT-R90 fait partie de ces appareils nano avec lesquels on se croit aux commandes d’un appareil bien plus imposant ! On s’essaie aux figures light, puis on s’enhardit à tenter plus costaud.

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6 commentaires sur “Diatone 2018 GT-R90, le test

  1. Merci pour ce test !

    C’est le genre de mini-racer qui m’intéresse totalement. Beaucoup d’avantages et globalement c’est une belle machine.
    Pouvoir voler plus facilement un peu « partout » ou plus « discrètement » (sans faire entendre le bruit d’un racer au voisinage).

    Dommage pour ton modèle de test… curieux de savoir le fin mot si un jour tu le sauras :/
    Dommage aussi qu’il ne puisse pas tenir les 3 mins symboliques, il est encore un peu lourd pour du 2 pouces.

  2. J’ai quasi le même acheté, ce printemps au même endroit que Fred.
    Je le déconseille vivement.
    Certes il est assez joli, la caméra et le Vtx sont bien, mais cela ne suffit de loin pas pour en faire un racer intéressant.
    L’autonomie est rédhibitoire, essayé avec toute sortes d’hélices et de batteries en 3S, et ayant regardé quasi toutes les vidéos de l’époque.
    La fiabilité des moteurs semble catastrophique.
    Sans avoir jamais branché du 4S, j’ai 2 moteurs hors d’usages (roulements), voir 1 ou 2 channels ESC, après une petite dizaine de lipo, volant au dessus des champs et sans crash significatifs.
    A voir sur internet je ne suis de loin pas le seul.
    Ce modèle a fait un peu le buzz à sa sortie car beaucoup de reviewers l’ont reçu pour le tester.
    Sans même parler de la question de la partialité, ces tests se limitent la plupart du temps à quelques vols, le temps de faire une vidéo, puis de le donner pour passer au modèle suivant. Une dizaine de lipos dans les bons cas.
    ça fait des vues certes,
    c’est sympa à regarder, certes,
    mais ça ne dit absolument rien du tout de la durée du truc au delà d’une dizaine de lipo.
    Jusqu’alors je construisait mes 5 et 6 pouces, et là vu la petite taille et le prix relativement bas, j’ai eu envie d’essayer le ARF. Raté !
    Merci Fred pour tes tests, et si lorsque un modèle te plait vraiment tu as l’occasion de le voler beaucoup, pour ensuite faire un petit compte rendu sur la durée, ce pourrait être fort intéressant et plutôt rare.

  3. @ xmlconcept : Aie. J’ai tout de même fait beaucoup, beaucoup plus de 10 lipos. Sans doute une cinquantaine, en 3S et 4S. Si les moteurs avaient dû lâcher, je pense qu’ils l’auraient fait. Mais à l’évidence il y a un souci de fiabilité puisque le mien vibre (toujours) trop…
    Sur la durée, c’est évidemment intéressant, mais cela suppose que je laisse l’appareil en l’état de départ sans aller faire de modifs, et évidemment que je ne le plante pas 😎 Ahem.

  4. Bonjour,
    Je possède cette machine depuis cet hiver. La première version avec les divers problèmes de jeunesses reglés sur cette nouvelles version.
    Et je ne suis pas du tout de l’avis de xmlconcept.
    Je l’ai modifier avec le nouveau support FC et ajouter un condo pour le TBS. Je possède la carte de vol sensible aux vibrations
    Je vols avec depuis plus de 6 mois de façon intensive en extérieur et un peu en indoor en mode race. De très, très nombreux crash parfois bien violant et je n’ai rien casser, juste 2 moteurs dont j’ai changé il y a peu les roulements, forcement un choc à vive allure dans un mur ca aide pas, surtout qu’ils en avait déjà prit pas mal.
    Les moteurs ne chauffe pratiquement pas (faut baisser un peu le D) un peu en 4S sans être dramatique. Et pour dire qu’il sont costaux , j’ai sur un crash pas désarmer de suite (inter de la radio mal repoussé) , moteur a moitié bloquer dans le sol. Un des moteurs était vraiment très très chaud, mais il a tenu bon.
    Les protections d’helice ne servent a rien car trop fragile, je vol sans.
    Niveau autonomie avec des graphene 550ma 3s je suis a plus 3m30 en vol normal 1H30 a 2m en mode race. Certain trouverons ça faible mais vu la vitesse et la nervosité de la machine avec les Gemfan hulky 2040, je trouve ca correct, j’ai des potes qui n’ont pas plus de 2min avec leur 2 pouce home made. En tout cas pas meilleur autonomie avec mes 5 pouces.
    Je recommande cette machine.
    Fred ton exemplaire a clairement un problème, normalement avec cette nouvelle version aucune vibration. Même moi avec ma carte de vol sensible j’en ai très peu.
    Vérifie dans betaflight si un moteur vibre plus que les autres, un défaut cela arrive. Regarde aussi si les vis de la FC ne sont pas trop serrées.
    Cette machine est devenu ma machine préférée je ne vol qu’avec celle ci tellement je l’adore.

  5. Bonjour,
    je viens d’acquérir la version GT-M205 2018,
    il n’a toujours pas décollé, la config est la même au niveau des moteurs,
    au déballage de l’engin tout neuf j’ai constaté un jeu au niveau de l’axe sur deux des quatres moteurs (dont un très important j’ai envoyé un vidéo au revendeur pour avoir un moteur en rechange), je confirme le soucis au niveau des roulements axe moteur. Pour du neuf il y à un sérieux soucis de contrôle qualité chez Diatone. En espérant que ça s’améliore.
    Prudence et bien vérifier au déballage l’état des moteurs.
    Malgré ce contre-temps, j’attends avec impatience de pouvoir faire voler ce moustique que j’ai préféré au GT-R90.

  6. Bonjour, jai en projet d’en acheter un mais avant j’ai une question, est il compatible avec les rx graupner (sumd)?

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