LDARC FPV Egg 136mm, le test

Le look de ce nano multirotor, sorti l’an passé, est très sympa. Sur la frame carbone de 2 mm d’épaisseur sont fixés deux montants en aluminium aux formes courbes. Ils protègent l’électronique de bord sans l’enfermer. Ils donnent une impression de machine élancée. On cherche un peu l’œuf qui a donné son nom à la machine, mais peu importe, le résultat est réussi – et pourtant, c’est un challenge que de séduire avec une frame de FPV racing… Notez que le FPV Egg 136mm nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Une vidéo

Tour du propriétaire

Les moteurs qui équipent le FPV Egg 136mm sont des modèles brushless 1104 à 7500KVavec des hélices tripales de 2,8 pouces (2840). Ils sont animés par un ESC 4 en 1 de 10A BLheli_S monté sous un contrôleur de vol Piko BLX basé sur un processeur F3, avec un connecteur microSD facilement accessible. Il est flashé avec Betaflight 3.1.6, sans OSD. La caméra FPV est une RunCam, modèle Micro Swift 2 en CCD et 700TVL, avec une lentille 2,1 mm. Elle est montée à l’avant, mais suffisamment en retrait entre les deux armatures de telle manière à ce que sa lentille ne soit pas trop exposée. Elle est associée à un émetteur vidéo 5,8 GHz de 16 canaux et 25 mW. 16 canaux ?

C’est peu…

Mais il y a l’intégralité des 8 fréquences Raceband, et 8 fréquences piochées dans les autres plages. Dommage, tout de même, que le bouton de changement de fréquences soit si difficile d’accès. L’émetteur est capable d’émettre à 100 mW, mais il faut pour cela changer un pont, c’est-à-dire retirer un point de soudure et en remettre un autre. Ce n’est pas pratique du tout, d’autant qu’il faut retirer la gaine thermo ! L’émetteur est équipé d’un radiateur passif et d’une antenne dipôle. Sous l’appareil, on aperçoit un buzzer. A l’arrière se trouvent deux diodes. La partie radio repose, sur mon exemplaire de test, sur un récepteur XM de FrSky en mode 16 Non-EU. L’alimentation est assurée par un connecteur JST rouge. La batterie fournie par LDARC est une Lipo 2S 7,4V de 550 mAh et 80C. Elle est prévue pour être placée sous la frame, maintenue par un élastique large assez efficace.

La qualité de montage

Elle est très correcte, avec de belles soudures et un agencement des composants à l’intérieur de la frame qui optimise le peu de place disponible – il ne mesure en tout que 11 x 11 x 4,5 cm pour un poids de 89,8 grammes sans batterie, laquelle ajoute 36,3 grammes. Les fils d’alimentation des moteurs sont gainés, pour un ensemble propre. Il faut toutefois veiller à bien insérer le fil d’extension destiné aux réglages de la RunCam : il est suffisamment long pour aller se prendre dans les hélices ! Bizarre : l’un des fils, le bleu, est dénudé, non branché. A noter aussi que la lentille de la RunCam s’est dévissée partiellement lors des premiers vols. Il a fallu que je la colle : l’image était devenue floue.

Mise en route

Le FPV Egg 136mm ne présente pas de difficulté particulière pour l’appairage avec la radiocommande. Les réglages avec Betaflight sont classiques, que ce soit pour l’attribution des voies, des interrupteurs, la gestion des modes. Ne laissez pas l’antenne 2,4 GHz repliée dans la trappe sous la frame. Mon premier vol s’est soldé par un failsafe et un crash parce que je n’y avais pas prêté attention. Le plus simple est de fixer un Rilsan sur un bras, à l’horizontale, et faire courir l’antenne avec un peu de scotch pour solidariser les deux.

Premier décollage

Le FPV Egg décolle facilement, avec peu de bruit. Il réagit bien aux commandes et monte vite quand on pousse les gaz. Ce n’est pas non plus un monstre de puissance. En immersion, l’image de la RunCam Micro Swift 2 est agréable. Il est possible de la régler, mais il faut utiliser la petite télécommande filaire fournie dans la boite, en la connectant au fil d’extension. L’OSD affiché à l’écran offre de nombreuses options, notamment celle d’activer le mode WDR qui permet d’obtenir une image avec plus de contraste – au prix de couleurs parfois un peu bizarres. Dommage qu’il ne soit pas possible de retirer toutes les mentions de l’OSD, sachant que l’affichage de la tension n’est pas pris en charge par la RunCam, et que seul le chronomètre est vraiment pertinent.

Sensations en vol

Les réglages des PID sont corrects, pour un vol assez souple avec du répondant, et une facilité à passer les figures simples de voltige. Le FPV Egg est capable de prendre de la vitesse, mais de manière progressive : sa batterie 2S n’est pas assez puissante pour offrir des accélérations violentes. Une étiquette prévient : « n’utilisez pas de batteries 3S en raison du KV élevé des moteurs ». Je n’ai donc pas tenté le diable, même si j’en avais très envie. Au final, les vols sont plutôt agréables, il est possible de voler vite, mais le FPV Egg ne brillera pas vraiment en compétition : ses reprises sont un peu justes pour redémarrer après un virage serré. En revanche, il convient pour s’entrainer, sans contraintes ou en se forçant à suivre un parcours de FPV racing avec ses airgates.

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4 commentaires sur “LDARC FPV Egg 136mm, le test

  1. 136mm, pas de 3s, mais quelle idée, mon 90 en 1105/6000kv monté avec des 2035 x4 ne vole qu’en 3S !!

    ça vaudrait le coup de tenter! (sans trop tirer dessus)

  2. Vraiment dommage ces 7500 kv… Avec des 6000 il y aurait eu acces au 3S. En fait c ‘est un Velocity raté ce racer. Mais un changement de moteurs arrangera tout. Sauf l absence d ‘OSD…

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