Transtec Lightning Mini, le test

C’est un nano racer passé plutôt inaperçu… et c’est bien dommage. Car ce petit multirotor est un appareil très intéressant avec ses composants bien protégés dans un pod central. Il n’est pas particulièrement looké, mais sa compacité est rassurante. Il mesure 14,2 cm de diagonale de moteur à moteur. Que vaut-il vraiment ? Réponse dans cette chronique. Notez que le Lightning Mini nous a été donné par Transtec. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Une vidéo

Tour du propriétaire

Le Lightning Mini est livré monté. Il repose sur une frame en carbone faite d’une plaque en X allongé d’une épaisseur de 3,5 mm. Dessus est monté un pod central fait de deux armatures et de pièces en carbone qui permettent de fixer les composants électroniques. Les moteurs sont des brushless 1407 à 4000KV pour des hélices de 3 pouces. Au cœur de l’appareil, on trouve un contrôleur de vol Omnibus F3 flashé avec Betaflight 3.1.7. Il est doté d’un connecteur microUSB pour les réglages depuis Betaflight Configurator, mais il supporte aussi un OSD actif et SmartAudio. Il est couplé à un ESC 4 en 1 de 20A BLheli_S et DShot 600.

Suite du tour

La caméra est une Caddx Turbo Micro F1 basée sur un capteur CMOS, 1200TVL au format 4:3 avec une lentille de 2,1 mm. Elle est associée à un émetteur vidéo 5,8 GHz de 48 canaux capable d’émettre en 25 mW (la limite légale en France), 100 et 200 mW. Il est doté d’une antenne dipôle placée presqu’à l’horizontale, ce qui la protège en cas de crash. La caméra est placée en retrait dans le pod central, protégée par les montants. Elle est maintenue par 2 vis qui permettent de choisir son inclinaison. Parce que le contrôleur de vol gêne pour gérer l’inclinaison, Transtec a prévu 3 trous pour les vis : le plus en avant permet l’inclinaison la plus faible, le plus en arrière la plus forte.

Fin du tour

L’alimentation repose sur un connecteur XT30. Il n’y a pas de recommandation de la part de Transtec, mais l’électronique est compatible avec des batteries 3S et 4S. Un velcro permet de maintenir une Lipo, à placer sous la frame. La dotation est complétée par 2 diodes à l’arrière et un buzzer. Pour finaliser le Lightning Mini, il faut encore ajouter un récepteur radio. Je l’ai équipé d’un XM de FrSky. Le branchement est facile… mais le câble fourni dans la boite est inversé par rapport aux branchements classiques. Fort heureusement le +5V est à la même position, mais le GND et le SBUS sont inversés. Résultat ? Sans rétablir le bon ordre, il est possible d’appairer le récepteur, mais il n’est pas pris en compte (diode rouge fixe et diode verte qui clignote très rapidement). Une fois le GND et le SBUS inversés, tout rentre dans l’ordre. J’ai fait courir l’antenne du XM sur un Rilsan pour lui éviter d’aller se prendre dans les hélices. Le poids de l’appareil ? 131,9 grammes sans la batterie.

Premier décollage

Le Transtec m’a été fourni sans batterie ni hélices. J’ai utilisé des 2,8 pouces tripales, et des batteries 3S de 500 et 600 mAh. Les réglages sous Betaflight sont classiques, une formalité quand on est habitué. Il est recommandé de vérifier les options de l’OSD pour ne pas encombrer l’écran. Soit en passant par Betaflight Configurator, soit par l’OSD actif, bien pratique pour des modifications sur le terrain sans besoin d’un ordinateur. La tension de la batterie est indiquée à l’écran, mais pas le RSSI. Le premier vol, stabilisé et à vue, est encourageant : le Lightning Mini est assez discret, avec un bruit d’hélices plutôt doux. Ses réactions sont saines, agréables.

Sensations en immersion

La bonne impression au premier contact se confirme en immersion. L’appareil est nerveux, précis, bien réglé, avec suffisamment de reprise pour s’amuser à le pousser un peu. L’image est exempte de vibrations, mais on note des stries parasites à l’écran. Il manque peut-être un condensateur sur le Lightning Mini. Même avec un peu de vent, l’appareil reste bien en place, sans se dandiner. Les passages sur le dos moteurs coupés (avec Airmode) sont agréables puisque la descente est lente – de quoi envisager des vols freestyle pour les bons pilotes.

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9 commentaires sur “Transtec Lightning Mini, le test

  1. Voilà 2-3 semaines que je louche dessus mais je n’osais pas franchir le pas par manque de retours sur le net. J’ai failli me prendre un diatone gt3-m aujourd’hui malgre le fait que je préfère le Transtech…j’ai bien fait d’attendre.
    Merci fred

  2. Transtec c’est bien !
    Justement, une Frog lite 218 en montage imminent, parce que je n’ai lu que des avis positifs sur ces frames.
    Si de plus, on peu retrouver à l’intérieur dans sa version PnP des composants de valeurs sûres, il ne faut pas s’en priver un instant !!
    Merci Fred pour ce test, qui une fois de plus, donne envie… pas craquer…

  3. Bonjour, effectivement ce test met l’eau à la bouche. Quelle batterie 3S conseilleriez-vous pour ce multi rotor ? Je n’y connais à peu près rien.

  4. @ Pliskin_i : Les 3S avec prise XT30 de 450 à 600 mAh conviennent. je n’ai pas fait de tests sur les marques et les modèles, je n’ai pas de recommandation particulière. J’utilise souvent celles chez HRC-Lipo, mais il y a beaup d’autres marques… Si tu débutes, ne cherche pas celles avec le plus de C (en décharge), ça ne servira qu’à casser plus vite 😀

  5. Bonjour Fred
    si il n es pas tros tard, tu n’as pas donné l autonomie de la machine en 3S et 4S merci
    Je suis a la recherche 3 pouces avec l autonomie la plus longue possible 😉
    Merci

  6. @ Gilles : Si si, elle est mentionnée : 3min30 pour du 3S 600 mAh. En 4S, les PID étaient trop mal réglés pour que j’aille jusqu’au bout de la batterie, je me suis posé…

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