Le constructeur Airbus a dévoilé sa solution Airbus Advanced Inspection Drone lors du salon MRO Americas 2018 (Maintenance, Repair, Overhaul) qui se tient à Orlando aux USA. L’appareil, un multirotor caréné, est prévu pour évoluer en intérieur uniquement. L’outil est destiné à accélérer et faciliter les contrôles visuels, ce qui permet de réduire l’immobilisation des appareils.
Une création de Testia
Le drone a été développé par une filiale d’Airbus, appelée Testia, il a pour but d’assurer la vérification des avions sur leur partie supérieure, celle qui n’est pas visible depuis le sol. L’engin décolle pour suivre un chemin préprogrammé et prendre des photos en haute qualité, qui sont transmises à un système d’analyse. Les éventuels dommages sur la surface de l’avion sont visibles par l’opérateur. Airbus n’est pas le premier à utiliser des drones pour des opérations de maintenance : easyJet avait montré sa solution Riser au printemps 2015 (voir ici)…
Source : Airbus
Crédits photos : Airbus
Bizarre cette histoire. Airbus serait-il en train de piller la startup Donecle de Toulouse. Cette technologie est développé par Donecle, on reconnaît même leur logiciel sur le visuel d’Airbus. https://youtu.be/to66_1fdWTY
Si c’est en intérieur un simple bras mobile, bien plus fiable et simple, aurait suffit ! Je vois pas trop l’intérêt !?
Un drone pour détecter les impacts de drone sur les carlingues d’Airbus, sympathique comme concept 🙂
@ Jack661 : Bien vu ! Le confondateur de Donecle était parmi les participants du MRO 2018, on peut supposer que le “pillage” soit réalisé avec l’accord de toutes les parties… (http://mroamericas.aviationweek.com/am18/Public/Content.aspx?ID=1068027)
Je propose le contraire, utiliser un A350 pour vérifier l’état de mon drone.
Pour le bras mobile, regarde les dimensions d’un airbus et la capacité que devrait avoir de ton bras mobile…. De plus il faudrait en équiper tous les bâtiment ou tu veux faire une inspection. Si c juste une perche, c effectivement une bonne idée qui est déjà utilisée chez airbus.
Hello,
Pourquoi ne pas prendre un drone plus gros et faire du scan, laser, infrarouge, etc, etc pour voir l’état de la structure ?
Parce que le laser prend un nuage de points et par définition rien entre les points. Dans ce cas d’utilisation on est à la recherche de défauts de l’ordre de quelques millimètres sur une très grande surface. Ce ne sont que les balbutiements de cette utilisation, bien sûr les capteurs évolueront.