Eachine TS215, le test

Le TS215 de Eachine fait partie des machines prêtes à voler les plus puissantes ! Il est livré entièrement monté, réglé, il ne reste qu’à l’associer à une radiocommande et ajouter une batterie pour décoller. Son look vous dit quelque chose ? La top plate rappelle celle du Floss de Hyperlite : elle est minimaliste, en Y. Est-ce suffisant pour taxer le TS215 de copie ? Probablement, puisque le reste de la structure, notamment la plaque principale, est aussi fortement inspiré du Floss, y compris le petit support d’antenne sur le côté. Notez que le TS215 nous a été prêté par Studiosport. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Une vidéo

Tour du propriétaire

Comme son nom l’indique, le TS215 mesure 21,5 cm de diagonale de moteur à moteur. C’est un racer en X allongé, prévu pour des hélices de 5 pouces. Ses bras sont en carbone épais de 4 mm, fixés sur une bottom plate de 3 mm avec 2 vis. La machine est donc crashproof dans le sens où les bras sont facile à remplacer s’ils viennent à casser. La top plate est également en carbone, épaisse de 3 mm, mais d’une surface réduite. Elle coiffe l’électronique, avec l’aide de 3 entretoises de 3 cm, mais elle la protège très peu. Le plus du TS215 ? Le carbone est habillé avec un motif camouflage dans les tons de bleu en hydropainting. Sympa et plutôt réussi !

La motorisation ?

Les 4 moteurs sont des modèles brushless 2306 à 2450KV plats, pilotés par 4 ESC de 40A. Des caractéristiques qui permettent d’espérer une jolie puissance, en profitant d’une compatibilité avec des batteries jusqu’à 6S. Les hélices sont des DalProp Cyclone 5046 en bleu transparent. Au cœur du TS215, on trouve une plaque fine qui héberge le contrôleur de vol, un Omnibus F4 flashé avec Betaflight en version 3.2.0. Couplé à une PDB, laisse un accès facile à un connecteur microUSB pour les réglages sur ordi avec Betaflight Configurator, une trappe pour carte mémoire microSD destiné à la Blackbox, et un bouton de Boot pour réinitialiser le firmware. La prise d’alimentation est une XT60.

Emetteur vidéo aux stéroides

Au-dessus du contrôleur de vol se trouve une plaque avec une autre trappe pour carte mémoire microSD. Oui, il est donc possible d’avoir 2 cartes microSD à bord ! Mais celle-ci est destinée à stocker les vidéos enregistrées en vol : le TS215 est doté d’un DVR interne. On ne la voit pas tout de suite, mais une molette se trouve à l’arrière de ce composant. Elle n’est pas vraiment facile d’accès. Dommage, puisqu’il s’agit de l’outil de contrôle du DVR ! La plaque au-dessus est l’émetteur vidéo, un modèle 5,8 GHz de 72 canaux capable d’émettre en 25 mW (compatible avec la réglementation française), mais aussi 200 mW, 400 mW et 600 mW ! L’antenne est presque une Triumph Sub de TBS. Presque ? Oui, elle lui ressemble, mais c’est une copie…

Fin du tour

La caméra est une CCD 1200TVL montée dans un support fait de 2 plaques imprimées en 3D, orientable assez facilement jusqu’à un angle assez élevé. Le modèle que j’ai testé était pré-équipé d’un récepteur radio 2,4 GHz XM+ de FrSky, fixé avec un Rilsan sous la top plate. Ses deux antennes sont placées à la verticale avec l’aide de deux gaines. Le tout est plutôt propre et assemblé de manière très satisfaisante. A noter la présence d’un buzzer à l’avant – il faut penser à retirer le cache autocollant pour qu’il puisse donner de la voix. Pas de diodes de signalisation à bord, sauf celles des ESC. La batterie est prévue pour être placée sous l’appareil, protégée par un revêtement de mousse autocollante et une plaque de carbone, fixée avec un Velcro.

Premier décollage

La partie configuration est très classique pour qui a l’habitude de Betaflight. Les réglages sont ceux par défaut, il n’y a pas d’optimisation pour le TS215. Les premiers vols avec une batterie 4S de 1400 mAh permettent de prendre la mesure des réactions de l’engin. On s’en doutait un peu avec sa motorisation sympa : il a une sacrée pêche ! Un coup de gaz le propulse en hauteur, de manière surprenante – surtout si comme moi vous faites vos premiers essais en intérieur. Les autres commandes réagissent avec tout autant de nervosité. Avec les réglages de base, le TS215 est un petit bolide !

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5 commentaires sur “Eachine TS215, le test

  1. Etrange cette petite repro (Kala) découpée dans du carbone… Bon…
    Toujours pas fan de la batterie en dessous, même si j’ai appris sur ces excellentes pages HM, que c’était pas pire que positionnée au dessus 😉
    Et comme chacun sait, plus il y a d’intermediaire sur un signal ou tout autre, plus celà met du temps ! On ne le repetera jamais assez.
    Bravo Fred d’avoir eu cette heureuse initiative de re câbler le signal video au plus direct et de nous le démontrer une fois de plus !
    Merci pour cette review.

  2. Hello Fred, super test…
    Plus de 200 euros pour un wizard avec un nouveau système d’enregistrement de la vidéo qui ne sert à rien… bof…
    C’est surtout le prix qui a été poussé aux stéroïdes au long des versions…
    Ça reste peut-être un bon BNF, mais il y en a plein d’autres maintenant… que lui reste-t-il ?
    Il n’est même pas si léger avec sa copie du Floss 1…
    Pour le même prix il a le Diatone gt-r530… vachement plus sexy avec ses 100g de moins ??

  3. Pour la petite histoire, en ce qui concerne la comparaison avec le hyperfloss, ce dernier est loin d’être le premier quad avec une plaque supérieure en Y avec 3 points de fixation. C’était déjà le cas sur le shrieker 130, battler P130, etc…

    Juste pour dire que dans l’ensemble, le « recyclage » des bonnes idées est fréquent dans le domaine des quad.

  4. @TB250 Le shrieker à peut être 3 points d’attache mais ne ressemble pas à un Y….idem pour le battler P130 qui est ni plus ni moins une copie du shrieker.

  5. @Skydingo :
    Mmm… Tu joues sur les mots en ce qui concerne la forme. A ce tarif, la plaque supérieure du TS215 n’a d’ailleurs pas non plus une forme de « Y », mais ressemble plutôt à une clef (de 8).

    Sur le fond, ce qui est important, c’est la solution technique qui a été retenue derrière, à savoir la fixation en 3 points pour gagner en poids. Et ça, effectivement, ce n’est pas nouveau.

    Quant à l’antenne sur le côté… Il est tout de même ironique de rappeler que les premiers à l’avoir fait, c’est justement… eachine !

    Pour le reste, il suffit de comparer attentivement le TS215 et l’hyperfloss pour s’apercevoir qu’il n’y a pas tant de similitudes que ça (enfin si l’on écarte le fait que toutes les frames ont 4 bras, une plaque supérieure, une plaque inférieure, des entretoises… Bref, se ressemblent quand même furieusement presque toutes). La disposition inférieure de la frame est par exemple différente, avec une pdb qui fait office de pièce de structure.

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