Wingsland M5, le test

Le look de cet appareil est étonnant. Pas forcément séduisant, mais il rompt avec les multirotors classiques en adoptant une forme « cachalot » et une couleur orange – marque de fabrique du constructeur Wingsland. Que vaut-il vraiment ? Réponse dans cette chronique. Notez que le M5 nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Une vidéo

Tour du propriétaire

L’appareil repose sur une structure en plastique un peu flexible reliée à la partie centrale avec des amortisseurs en caoutchouc. Le montage est propre, les câbles sont gainés et cachés. Les moteurs sont protégés par une gangue en plastique. Ce sont des modèles brushless, aux caractéristiques inconnues. La fiche technique indique qu’ils intègrent leurs ESC. Je n’ai pas cherché à tout démonter pour le vérifier… La partie centrale, qui contient toute l’électronique, est assez inhabituelle. La partie haute est destinée à accueillir la batterie, une Lipo 4S 14,8V de 1850 mAh avec un connecteur XT30. A l’arrière se trouve une diode rouge.

Suite du tour

A l’avant, on voit l’objectif de la caméra, incliné de quelques degrés. Sous l’appareil se trouvent une caméra verticale et un sonar. Les hélices sont des modèles de 14 cm avec un mécanisme de blocage automatique assez bien pensé, et pratique à l’usage. Sur le flanc gauche du M5 se trouve une trappe cachée par une languette en caoutchouc : elle protège un connecteur microUSB et une trappe pour une carte mémoire microSD. Le GPS n’est pas visible, mais il se trouve sur le haut à l’avant de l’appareil. Les dimensions ? 28 cm de diagonale de moteur à moteur, 25 x 18 x 14,5 cm pour un poids de 394,2 grammes sans batterie, laquelle ajoute 187 grammes pour un total en ordre de vol de 581,2 grammes.

Fin du tour

Dans la boite, Wingsland livre une radiocommande compacte. Fermée, elle est plus petite que celle d’un Spark de DJI ! Ses deux antennes à l’avant se déplient, tout comme les deux bras destinés à accueillir un smartphone. Lorsque ces deux bras sont complètement dépliés, la radiocommande s’allument automatiquement. Elle s’éteint en les repliant. Sympa. Le constructeur fournit aussi un chargeur pour la batterie, avec un connecteur propriétaire. La radiocommande, elle, est à charger avec un connecteur microUSB, caché derrière les 2 antennes.

Avant de décoller

Le M5 de Wingsland est plutôt séduisant, fait de plastique, mais avec une finition qui rassure. Pour le piloter, il faut télécharger l’application Wingsland M5, disponible pour iOS et Android. La connexion entre le smartphone et la radiocommande est en wifi, avec le mot de passe wingsland. Une diode bleue sur la radio indique que le wifi est opérationnel. La connexion entre le M5 et sa radiocommande s’effectue en 2,4 GHz et en 5,8 GHz, indique la fiche technique, mais vous n’avez pas le choix, il n’y a pas de réglage de plage de fréquences.

L’application

Elle est simple, mais efficace. Elle permet de choisir un mode de pilotage classique, ou de se faire aider par un mode headless, qui vous permet de ne pas vous préoccuper de l’orientation de l’appareil pendant le vol. Bon point : il est possible de choisir le mode 2 (gaz à gauche) ou le mode 1 (gaz à droite). Et c’est à peu près tout ! Une fois connecté, le retour vidéo apparaît en fond d’écran, accompagné d’icônes et de quelques données de télémétrie. L’interface est spartiate, mais pas désagréable du tout.

Premier décollage

Pour décoller, il suffit de pousser le bouton en haut à gauche de la radiocommande pendant 3 secondes. Ou de choisir l’icône Take off à l’écran du smartphone. Les moteurs sont lancés, l’appareil décolle et se place en vol stationnaire, à environ 2 mètres du sol. Les capteurs sous l’appareil semblent bien jouer leur rôle, puisqu’il reste bien en place, sans dériver même avec un peu de vent. Le pilotage est assez agréable, l’appareil répond bien aux commandes. Il prend de la vitesse assez facilement, mais il n’est pas très puissant quand on lui demande de monter.

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2 commentaires sur “Wingsland M5, le test

  1. MDR la forme d’agrafeuse botoxée!! 😀

    et comme dirait Coluche: mais ils le vendent ça??

    désolé.

  2. Moi j’adore son design de gueule boursouflé 😀
    Il faut lui extraire toute son électronique inutile (caméra, gps…)
    Et lui greffer une camera + RX en 5.8 😛

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