Eachine E57, le test

Le look de ce mini multirotor est spartiate, il semble fait d’un seul bloc de faible épaisseur. Et c’est le cas puisqu’il mesure 6,3 x 10,9 cm pour une épaisseur de 1,3 cm en comptant les petits ergots qui font office de train d’atterrissage (mais pas 0,95 cm comme le laisse supposer la fiche technique, qui pousse le bouchon à indiquer « thinner than a Post-It note »). Il est tellement fin qu’on ne voit même pas sa caméra située à l’avant ! Notez que cet appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Une vidéo

Tour du propriétaire

Ce qui distingue le E57 de la concurrence ? Ses moteurs et ses hélices sont repliés à l’horizontale à l’intérieur du carénage, avec un système de ressort. Pour libérer les blocs moteurs, il suffit d’appuyer sur les flancs de l’appareil. Ils se dressent instantanément, en place pour le décollage. Pour les replier, rien de plus simple, il suffit de les pousser vers l’intérieur. Ils se bloquent en position. Amusant… et plutôt efficace ! Les moteurs sont des modèles brushed avec des hélices de 3,7 cm. La batterie est cachée dans le carénage, non amovible. Il s’agit d’une Lipo 1S 3,7V de 250 mAh.

Suite du tour

Pour la charger, il faut utiliser le chargeur USB fourni dans la boite, à brancher sur le petit trou à l’arrière de l’appareil. Sur le dessus figure le bouton d’allumage. Pour piloter le E57, vous pouvez vous contenter de l’application de Eachine pour iOS et Android. C’est elle qui permet par ailleurs de lancer l’enregistrement de vidéos ou la prise de vues, le tout stocké dans la mémoire du mobile – il n’y a pas d’espace de stockage à bord du E57. Mais Eachine fournit aussi une radiocommande. Elle aussi est plate, avec 1,8 cm d’épaisseur, et à peine plus encombrante que le multirotor. Les deux joysticks sont inhabituels, mais pas désagréables au toucher. Comme d’habitude, il faut allumer le multirotor (avec pour témoins 2 diodes bleues et 2 rouges), la radiocommande, puis pousser les gaz et les ramener au neutre pour armer l’appareil.

Premier décollage

Pour faire décoller le E57, il suffit d’appuyer sur la touche avant droit de la radiocommande. Les hélices se mettent en rotation, puis l’engin décolle tout seul pour se positionner en vol stationnaire à environ 1 mètre du sol. Enfin ça, c’est en théorie. Car en pratique, lors du premier décollage après une recharge de la batterie, le E57 est allé se coller au plafond. Il est possible de le faire redescendre en diminuant les gaz. Il tient ensuite un peu mieux sa hauteur tout seul… mais il faut une surveillance de tous les instants. Non seulement il monte ou il descend beaucoup trop, mais il ne reste pas à sa position horizontale…

La faute aux capteurs ?

Difficile de déterminer ce qui est en cause, entre le baromètre altimétrique et la caméra verticale, ou le logiciel qui exploite leurs données. Ou peut-être les deux ! Toujours est-il qu’il faut rester aux commandes et agir pour redresser la dérive de l’appareil, le E57 n’est pas un Mambo de Parrot… Le pilotage, du coup, n’est pas vraiment agréable sachant que le joystick des gaz revient au neutre. Les ordres donnés avec la radiocommande sont assez durs, presque du « tout ou rien ». On peut réussir des vols en douceur en étant particulièrement souple avec les joysticks. La touche en façade en haut à gauche permet d’augmenter les débattements pour plus de nervosité. Ca fonctionne, mais le E57 ne devient pas non plus un bolide.

Aller plus loin

La radiocommande permet de calibrer les capteurs avec la touche située sous celle des débattements. C’est pratique, dans la mesure où l’appareil vole souvent bizarrement après un crash. La touche en haut à gauche permet d’initier des pirouettes. Comme d’habitude, on s’en lasse rapidement puisqu’elles sont totalement automatisées. Mieux vaut prendre un peu de hauteur avant de les lancer, le E57 descend rapidement après leur exécution. Il y a aussi un mode Headless qui fonctionne mal et un mode One Key Return tout aussi peu efficace. L’autonomie est un peu juste : comptez environ 4 min 30 secondes de vol. Un bon point : le E57 ne craint pas les chocs, en raison de sa structure minimaliste et de son poids plume.

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9 commentaires sur “Eachine E57, le test

  1. L’idée d’avoir un drone pas trop épais qui tiens dans la poche grace aux moteurs est juste génial mais comme d’habitude avec eachine ils ne vont pas jusqu’au bout de leurs produits c’est dommage …

  2. Un jouet pour Noel beaucoup trop cher,durée de vie 1 semaine,directo la poubelle ou la boite et oubli rapide
    Ne gaspiller pas votre argent avec de tel gadget

  3. Bah j’ai essayé dehors avec du vent, c’est mission, il faut se battre!!!!!!
    Sinon sympa, une chinoiserie de plus malgré tout.

  4. @ azbloc : C’est exactement ça, quand j’ai des amis qui viennent. « Alors la chambre est là, et la terrasse… » « Oui, je sais ! » 🙂 🙂

  5. @ Gilles : C’est pour ça que je fais ces tests qui sont parfois prises de tête ou pas franchement excitants 😉

  6. A quand l’essai d’une aile volante Eachine chez toi, fred ? :- )))
    Ok, je sors. Tout comme ce E57, juste sympa en photos. dommage…

  7. Pas facile à manier…. Et les hélices se perdent facilement après un crash.
    Dommage, car le oncept pliant était intéressant. Très déçu !!!!!

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