Eachine E56, le test

Le E56 de Eachine fait partie de la famille des drones selfies « light » : poids plume, prix plancher… Evidemment, il est difficile de les comparer à des appareils haut de gamme comme le Spark de DJI ou même le Dobby de Zerotech. Mais puisque les fiches de présentation vendent du bonheur, il est intéressant de vérifier les promesses… Notez que cet appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Une vidéo

Tour du propriétaire

Le E56 est fait d’un plastique très léger, avec un carénage blanc épuré et assez réussi. Ses bras sont pliés pour le transport. Il mesure 14,5 x 6,7 x 3,2 cm pour un poids de 85,5 grammes avec sa batterie. Les bras se déplient manuellement avec un mécanisme simple qui les bloque en position « vol ». Il mesure alors 14,7 cm de largeur. A l’avant, on trouve une caméra montée sur une charnière. Elle n’est pas motorisée, c’est donc à vous de choisir l’inclinaison avant de décoller.

A l’intérieur

Pas de carte SD à bord du E56, l’enregistrement des vidéos s’effectue sur smartphone. La batterie est un modèle monté dans un boîtier de type propriétaire, avec son propre mécanisme de verrouillage et un connecteur inédit. A l’intérieur se trouve une Lipo 1S 3,7V 500 mAh. La recharge s’effectue avec un câble USB muni d’une petite prise (la même que celle qui équipe le masque EV800D). Il faut environ 1h20 pour une charge complète. C’est long. A l’avant se trouve des diodes blanches assez puissantes, à l’arrière des rouges…

Avec un smartphone

Le E56 se pilote, si vous le désirez, avec un smartphone iOS ou Android, avec une application à télécharger. Elle repose sur des joysticks virtuels ou sur les capteurs du smartphone. Classique pour ce type de produit. Ca fonctionne, mais la précision n’est pas formidable. Le retour vidéo s’affiche sur l’écran en arrière-plan. La latence est forte, beaucoup trop pour piloter en immersion. Dommage puisque l’app offre une option pour diviser l’écran en deux images, ce qui permet d’utiliser un masque d’immersion pour smartphone. L’interface permet de prendre des photos et d’enregistrer des vidéos. Mais l’outil prévu – et livré – pour piloter l’appareil, c’est une radiocommande à joystick unique.

Facile ?

Cette radiocommande ressemble à un Nunchuk de Nintendo : on la prend en main comme la crosse d’un pistolet. Le joystick unique à utiliser avec le pouce permet d’armer les moteurs avec une pression, et de monter ou descendre, d’effectuer une rotation à droite ou à gauche. Pour avancer, reculer, glisser sur la droite ou la gauche, il suffit d’incliner la radiocommande. Sous le joystick se trouvent 4 boutons : celui du haut déclenche le mode « Headless », celui de droite le calibrage (par une pression longue), celui du bas stoppe les moteurs en cas d’urgence, celui de gauche allume ou éteint les lumières à bord. Enfin, une gâchette sous l’index permet de choisir les modes. Sur le papier, tout cela semble très sympa !

Premier décollage

Le E56 peut voler en pilotant uniquement avec un smartphone, ou uniquement avec la radiocommande (mais dans ce cas la caméra n’enregistre pas), ou en utilisant à la fois la radiocommande et le smartphone. Dans l’ordre il faut allumer la radiocommande, puis le E56 par une pression courte sur son bouton. Ensuite il faut connecter le smartphone au point d’accès wifi créé par le E56, puis lancer l’application Eachine Fly. Il faut ensuite pousser le joystick vers le haut et le bas pour activer la liaison, puis appuyer dessus pour lancer les moteurs. Ensuite, pousser le joystick vers le haut permet de décoller. Ca a l’air très compliqué, mais en pratique c’est d’une simplicité désarmante. Incliner la radiocommande permet de gérer la position de l’appareil en l’air. On s’y fait en quelques secondes à peine. Le pilotage déstabilise un peu quand l’appareil est face à soi ou tourné de 90°, mais on s’y fait vite.

Sensations en vol

L’appareil est doux sur les commandes, sans latence, ce qui est très rassurant pour les débutants. Le bouton d’urgence permet de couper les moteurs quand tout va mal. C’est pratique quand on ne parvient plus à contrôler l’appareil. A noter que la gestion automatique de la hauteur, avec l’aide d’un baromètre altimétrique, est très capricieuse. L’appareil se met parfois à monter ou à descendre, à tel point qu’il faut agir pour rétablir la situation sous peine de crash. Il change aussi sa hauteur quand on se lance dans une rotation (yaw) un peu rapide. L’appareil détecte quand il se pose et coupe automatiquement les moteurs. Enfin… presque toujours. Mieux vaut être prêt à appuyer sur le bouton d’urgence pour arrêter les hélices s’il rechigne à le faire tout seul.

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6 commentaires sur “Eachine E56, le test

  1. Le jour où ils se décideront d’abandonner ces caméras de 0,3Mp on aura peut-être de meilleures photos…
    Dommage 🙁

  2. A çe prix la, impossible d’atteindre le niveau du Spark. La radio commande est loin de permettre d’apprendre à piloter. C’est un jouet mais si on veut se faire plaisir et apprendre il reste les Husban

  3. ce chien un jour il va péter un plomb, tuf ais bien de pas avoir de chat…
    sinon quelle autonomie avec cette 1S ?

  4. Sympa ce petit jouet Fred, je sais que c’est pénible ces NEED (et c’est pas bien de réclamer) mais NIDE quand même pour mes petits loulous de 10, 8 et 6 ans. En plus c’est l’anniversaire du grand ce WE (Joke) lol.
    Merci pour le test en tout cas.

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