Emax F4 Magnum AIO, le test

Le gros du boulot ?

Il consiste souder le fil d’alimentation avec sa prise XT60, en veillant à ce que les soudures tiennent bien. Il faut ensuite fixer les moteurs, raccourcir les fils d’alimentation et les souder sur les pad des ESC. Peu importe l’ordre des fils, on peut y aller au pifomètre, tout se règle ensuite de manière logicielle. Les soudures des ESC ont sans doute été les parties les plus difficiles pour moi. Mais avec un peu de patience, de persévérance, on en vient à bout. Si vous êtes à l’aise avec les soudures, c’est une histoire de quelques minutes à peine. Ensuite il faut brancher la caméra vers l’émetteur vidéo. 3 petits points de soudure de plus.

Fin de l’assemblage

Emax fournit 2 antennes, toutes les deux au format IPX. L’une est complète en dipôle, non polarisée. L’autre se termine par un connecteur SMA. A vous de vous débrouiller placer l’antenne de manière optimale sur votre frame, pour qu’elle soit dégagée de l’électronique, hors de portée des hélices et aussi protégée que possible en cas de crash. L’unique bouton de l’émetteur vidéo permet de choisir la fréquence (une pression), la plage de fréquences (une pression longue de 2 secondes), et 25 ou 200 mW (pression longue de 10 secondes).

Mauve patchouli style

J’ai choisi des hélices de couleur mauve que j’avais sous la main, les tripales Ideal Prop The Flying Fish 5041. Plus pour correspondre à la couleur des moteurs et de la frame que pour profiter de leurs supposées propriétés aérodynamiques. Pas fan du mauve ? Il y a un large choix de frames et de moteurs sur le marché, avec ou sans couleurs… Les écrous de fixation des hélices sont fournis (en double) avec les moteurs. Evidemment, pas question de les mettre en place avant d’avoir terminé les réglages. Combien pèse le tout ? 359 grammes sans la batterie. C’est très correct pour une frame de 5 mm et d’entrée de gamme.

Betaflight

La première étape consiste à appairer le récepteur radio 2,4 GHz et une radiocommande FrSky ou compatible. Il faut veiller à ce que le bouton de bind sur le XM+ soit accessible, ou effectuer la manœuvre avant de fermer la frame. Ne pas oublier de vérifier que le Failsafe est opérationnel. Ensuite, il faut lancer Betaflight Configurator sous Chrome pour accéder aux réglages. Tout est déjà prêt ! Les PID sont ceux d’origine : on ne les touche pas pour le moment.

Sens des moteurs

Passez dans l’onglet Motors pour vérifier que les moteurs tournent correctement et dans le bon sens. Fiez-vous au schéma proposé dans l’onglet Configuration. Comment savoir sans quel sens tournent les moteurs sans avoir installé les hélices ? Avec le doigt, ce n’est pas toujours évident. Une astuce simple consiste à déchirer un petit bout de mouchoir type Kleenex et à le transpercer avec l’axe moteur. Quand vous lancez un moteur, le mouchoir tourne doucement, ce qui permet de vérifier le sens de rotation. Si les moteurs tournent dans le bon sens, vous avez gagné le gros lot. Sinon il faut installer BLheli-Configurator sous Chrome. Il permet de modifier très simplement le sens de rotation pour chaque moteur ! Pas de besoin de dessouder et ressouder, tout est géré de manière logicielle.

Betaflight, suite

Retour dans Betaflight et passage dans l’onglet Receiver pour vérifier les valeurs des joysticks et les régler correctement. Puis dans l’onglet Modes pour choisir la méthode d’armement, les modes Angle, Horizon, Acro et l’Airmode et éventuellement l’Anti Gravity. Plus le beeper, puisqu’il y en a un sur le contrôleur de vol ! Autant passer aussi dans l’onglet OSD pour choisir ce qui va apparaitre en incrustation à l’écran. Le bon point ? On dispose à la fois de la tension de la batterie et du RSSI.

Premier vol !

J’ai choisi d’utiliser une batterie Lipo 4S 1050 mAh 75C pour ce premier vol. L’OSD est opérationnel et actif. Ce qui signifie qu’avec une combinaison des joysticks (gaz au neutre et l’autre joystick vers le haut-gauche en mode 1), on accède à une bonne partie des réglages de Betaflight, sans besoin d’un ordinateur de bureau ou d’une tablette. Pratique ! Les réglages de PID « stock », c’est-à-dire ceux fournis de base, sont parfaitement opérationnels. L’appareil se pilote facilement, sans mauvaise surprise dans ses réactions. La dotation moteurs et hélices permet de bien s’amuser, avec suffisamment de puissance pour se lancer dans des figures simples de voltige. L’autonomie avec la 4S 1050 mAh est d’un peu plus de 3 minutes en la poussant bien. Elle passe à 4 minutes avec une 1300 mAh.

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8 commentaires sur “Emax F4 Magnum AIO, le test

  1. Bravo pour le montage! Joli quad!
    Bon, tu aurais pu trouver une antenne moins moche… ?

    Position de la cam, un peu bizarre et un peu expo, mais j’imagine que le frame n’était pas optimisée pour une runcam mini…?

    Jaime bien aussi les protections alu pour les bras.

  2. @ Indy : L’antenne est moche ? C’est une Penta de la Fabrique Circulaire, je ne l’échangerais pour rien au monde ! 🙂 🙂 Je vais derrière des arbres avec elle, alors que je ne passe pas avec les autres !

    Faut pas se focaliser sur la frame et le placement des accessoires, j’ai mis ce que j’avais sous la main, le centre d’intérêt, c’est la FC intégrée.

  3. merci Fred pour ce sujet plus qu’intéressant sur cette FC, tu pense qu’on peut aller jusqu’à
    quelle taille de frame 250 / 280 ou plus ?

    j’avais raté ce MangoRC N°6, ce chassie a l’air crashproof comme il faut!!

  4. @ azbloc : C’est l’ESC 30A qui va déterminer les moteurs/hélices que tu peux mettre. Donc 280 je suppose que oui, tant que les vols restent calmes.

  5. Ce stack est une avancée sympa d’emax, mais dommage qu’il ne soit pas parfait :
    -l’osd certes, mais pas de télémétrie avec le xm+ Il serait intéressant de savoir si le nouveau R-XSR s’adapte aussi facilement sur les pins.
    -le vtx est bien intégré, mais on ne peux pas le controller depuis l’osd (enocre moins par la télémétrie, cf au dessus).
    J’aurais bien franchi le pas du stack/tout en un, mais du coup pas encore avec celui là.

  6. « Peu importe l’ordre des fils, on peut y aller au pifomètre, tout se règle ensuite de manière logicielle »
    Tiens ça je ne sait pas faire …

  7. Bravo pour le test, très intéressant et surtout très pédagogue ce tuto 🙂 Un Emax Hawk 5 avant l’heure !
    J’ai une question (en fait la même que manuel), est ce que depuis cette présentation quelqu’un a eu l’occasion d’installer un Frsky R-XSR sur ce F4 magnum ? Merci !

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