Eachine E55, le test

Ce mini multirotor s’offre un peu du Lily avec son carénage central arrondi, un peu du Dobby avec ses bras repliables et ses hélices. Il est à vrai dire plus dans la catégorie des jouets. Mais que vaut-il vraiment ? Notez que l’appareil nous a été prêté par la boutique FPV4Drone. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Tour du propriétaire

Aucun souci pour prendre le E55 dans une poche et l’y oublier : il mesure 6,7 cm de côté pour une épaisseur de 2,8 cm lorsque les bras des moteurs sont repliés. Une fois dépliés, l’appareil mesure 14,5 cm de diagonale de moteur à moteur et s’inscrit dans un carré de 12 cm de côté, hélices incluses. Le poids ? 46,3 grammes avec la batterie, en ordre de vol. Les moteurs, des modèles brushed, sont emprisonnés dans les bras, à l’horizontale.Ils entrainent l’axe des hélices avec l’aide un pignon. Les pales de ces hélices sont libres de pivoter, elles se mettent automatiquement en place avec la force centrifuge lorsque les moteurs tournent. Sous l’E55 se trouve une trappe qui héberge la batterie amovible, une Lipo 1S 3,7V de 300 mAh. Sur le dessus se trouve un bouton on/off. Enfin, bien caché à l’avant, dans le compartiment où se replient les bras, on aperçoit l’objectif d’une caméra.

Comment piloter ?

Le E55 est livré avec un chargeur de Lipo au format USB. Dans la boite, on trouve aussi une radiocommande (à alimenter avec 3 piles AAA non fournies), accompagnée d’un support pour smartphone à clipser. Pour piloter, vous avez le choix. Soit utiliser la radiocommande pour profiter des deux joysticks qui offrent une précision dans les ordres donnés à l’appareil, tout en visualisant le retour vidéo en temps réel sur le smartphone. Soit vous passer totalement de la radiocommande, au risque de perdre en précision, et utiliser exclusivement le smartphone pour l’image vidéo, avec une simulation de joysticks à l’écran, ou encore un mode de contrôle qui repose sur les capteurs sur smartphone.

La manière smartphone

Téléchargez l’application Airfun Ufo sur l’AppStore ou GooglePlay, puis passez dans les réglages du wifi. Allumez le E55 par une pression longue sur son bouton on/off. Les 4 diodes de l’appareil clignotent. Attendez un peu, vous devriez voir apparaître un point d’accès wifi. Connectez-vous puis lancez l’app Airfun Ufo. L’image filmée par la caméra s’affiche en temps réel à l’écran du smartphone. Vous êtes prêt à voler ! L’interface automatise le décollage, l’atterrissage, permet d’utiliser ou pas les capteurs du téléphone pour piloter, de laisser l’appareil gérer automatiquement sa hauteur (ou pas), de prendre une photo, de lancer l’enregistrement d’une vidéo.

Décollage !

Le décollage automatisé est facile : le E55 vient se placer à 1,50 mètre du sol. Il reste stabilisé et maintient assez bien sa hauteur, mais il a tendance à dériver tout seul. Normal, il n’y a aucun capteur pour l’aide à rester en position. C’est à vous de prendre les commandes pour éviter qu’il n’aille tout doucement à la rencontre d’un mur. Le pilotage est plutôt agréable, assez souple même si la précision des commandes n’est pas formidable. Le E55 est un peu mou – ce n’est pas un défaut si vous comptez filmer un peu avec la caméra. Mais s’il vous vient l’envie de voler de manière un peu plus sportive, vous pouvez pousser les débattements de 30 % (par défaut) à 60 % ou 100 %. Dans ce cas, l’appareil devient bien plus nerveux, trop pour un pilote débutant. Trop aussi, sans doute, pour un pilotage au smartphone.

Avec la radiocommande

Si vous allumez la radiocommande après avoir allumé le E55 puisque vous poussez et tirez le joystick de gauche, les diodes s’arrêtent de clignoter, la machine est prête à décoller. La touche A démarre les moteurs, la touche B initie le décollage. Ensuite, vous pilotez l’appareil avec les joysticks. Le comportement est semblable à celui avec le smartphone, mais les commandes sont plus précises et le pilotage bien plus agréable. Agréable tout court, d’ailleurs ! La gestion de la hauteur est parfois un peu bizarre, l’appareil gagne ou perd de la hauteur sans prévenir. C’est souvent le cas avec les petits multirotors, le baromètre altimétrique n’est pas vraiment fiable. En extérieur, il se débrouille assez bien et n’a jamais tenté de reprendre sa liberté. S’il lui arrive de mal répondre aux commandes, il suffit de se poser, de pratiquer un calibrage – joystick de gauche en bas à gauche, joystick de droite en bas à droite -, et c’est reparti !

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9 commentaires sur “Eachine E55, le test

  1. « Soit vous passer totalement la radiocommande, au risque de prendre en précision  »
    => soit vous VOUS passez totalement DE la radio, au risque de PERDRE en precision.

    Et un triplé un !

  2. Juste après il y a aussi utiliser => utilisez
    « Il n’y A aucun capteur »

    Bon je crois que c’est tout 😉

  3. @ Erskine : Je crois que je m’endormais tout doucement dans le TGV de Lyon au retour de la compétition 😎

  4. bonjour, dans ce style de modèle (prix, dimension, pilotage radio mode 1 si possible) qu’est ce que vous me conseiller pour faire des photos (éventuellement videos) un peu sympa

  5. J’en ai un depuis la semaine dernière, le gros avantage c’est effectivement l’encombrement: on peut le garder dans une poche sans soucis.
    Il peut atteindre des vitesses relativement élevées, et il a alors tendance a glisser/planer… pas forcément évident à piloter, mais assez fun.

  6. Par rapport au Cheerson CX-10 WD qui offre les mêmes fonctions, lequel préfères-tu ?

  7. bonjour
    comment on resserre les pignons ?

    j’ai un moteur qui a moins de pêche et du coup le drone reste à terre

    merci

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