Formation pilote de drone civil, promesses et réalité !

Crédit photo Drone Ardèche
Crédit photo Drone Ardèche

On me demande très souvent quelle formation je conseille pour se lancer dans le monde merveilleux des pilotes de drones professionnels. Ma réponse est invariable : je ne me prononce pas. La principale raison, c’est qu’il n’existe pas de cadre réglementaire pour ce type de formation. Pas encore, puisqu’un texte est en préparation depuis, oh… depuis fort longtemps.

Pourtant..

Les requis pour être pilote professionnel, eux, sont en revanche très clairs et définis par les arrêtés parus en décembre 2015, à défaut d’être adaptés à la situation. Un indice ? Si on vous propose une formation accélérée ou de courte durée, ce n’est pas bon signe. Pour le reste ? Lisez ce point de vue de Paul de Drone Ardèche, qui propose un panorama très instructif des promesses et de la réalité de la formation aux drones pour les « activités particulières » (le terme employé par la réglementation pour décrire les usages commerciaux des drones civils). C’est à lire ici

21 commentaires sur “Formation pilote de drone civil, promesses et réalité !

  1. C’est terrible pour les malheureuses victimes de POLE EMPLOI, mais c’est criant de réalité quand à la formation obligatoire et la réalité en exploitation selon son créneau d’activité…
    Ce retour d’expérience devrait être envoyé directement aux divers GT qui potassent sur cette formation du télépilote…

  2. … non pas que j’ai eu des doutes jusqu’ici, mais qu’est-ce qu’ils sont biens ces Ardéchois !
    ?

  3. très bon point de vue , dommage qu’il n’y ai qu’ici qu’on en parle.

    faut il incriminer Pole Emplois ou les enfoirés de pseudo formateurs qui sont la juste pour se faire de l’argents sur le dos des autres.

    tous ces centres de formations, drones et autres devrais être beaucoup plus contrôlé, d’ailleurs sur ce coup, pole emplois paye sans savoir ce qui est donné dans ces formations.

  4. C’est marrant qu’en temps que pilote non professionnel, j’ai de plus en plus de questions des Pros qui malgré leur formation sont bien souvent face à de gros questionnement dès les premières difficultés.. leur formation ne répondant de loin pas à leurs besoins sur le terrain…
    Il faudra que les choses évoluent pour trier les vrais formations de celles qui sont…. disons bidon 🙁

  5. Enfin!!!!!!! Enfin un site qui ose dénoncer ces formation bidon! Dommage que c’3/5 un site de loisir qui le fasse. Ou peut-être c’3/5 parce qu’il n’es pas liée aux formateur. Bravo à hm bravo à drone Ardèche. Je précise que toute les formations ne font pas mauvaise mais comme en UK c’est l’anarchy donc impossible de savoir avant d’être suivi les courses.

  6. A AZBLOC : « pole emplois paye sans savoir ce qui est donné dans ces formations. »
    C’est vrai. On ne comprend même pas comment c’est possible? Mais avec la « loi travail » qui entre en vigueur le premier janvier, ça devrait radicalement changer. Ca inquiète très sérieusement les organismes tels que l’AFPA.

  7. Ce qui tue l’activité à la base, c’est la lourdeur de la réglementation Française.
    Le peu de drones que j’ai eu l’occasion de voir tourner sur des petites manifestations n’étaient ni déclarés ni pilotés par des pro… cherchez l’erreur.

  8. Bonjour, je suis l’un des « enfoirés de pseudo formateur » et à ce titre je me permets de vous apporter mon point de vue. En préambule j’ai toujours apprécié la modération de certains qui par la qualité de leurs commentaires enrichissent les débats Alors oui, la formation est peu encadrée aujourd’hui c’est toutefois une recommandation de la DGAC. Je vous rejoins sur le point que ceci devrait rapidement évoluer pour cadrer au mieux cette activité. Il y a des abus partout et ça vous n’y pourrez rien…
    Maintenant, il y a des personnes qui savent faire leur métier et qui évitent que de nouveaux pilotes fassent n’importe quoi…
    Notre retour d’expérience est que beaucoup d’élèves ne cherchent pas a en vivre mais au contraire cherche à consolider un domaine de compétences déjà acquis ( urbanisme, expert judiciaire, chercheurs…)

    Alors oui, il est temps qu’un arrêté encadre la formation, mais restons fair-play dans nos commentaires…

  9. Je comprends ce que Paul d’Ardeche Drone dit dans le sens qu’un mixeur n’a jamais fait un chef cuisinier (ou un fer à repasser une bonne épouse xD)… mais son point de vue est un peu extremiste dans le sens où apres lecture on a l’impression que toutes les formations sont des arnaques (et ceux qui y participent des bouffons), qu’il suffit d’avoir un brevet ulm de 20ans, et que de toutes les facons on en vit pas de cette activité car 80% du marché est pris par 20% des pros dont il fait parti… tout ca est bien trop reducteur. Tout le monde n’a pas forcément les moyens « pshysico-intellectuel » d’apprendre tout seul le pilotage dans le cas où ils partent de 0 ou viennent d’un autre métier; encore moins d assimiler le bouquin de 400page ulm sans se decourager au préambule, puis de reviser les 1500questions ou 40 sujets d exam seuls etc… une formation cadrée dans le temps prend alors tout son sens (encore mieux si financé par pole emploi) surtout si elle est d’une bonne qualité pédagogique. Et enfin, tout le monde n’a pas pour objectif de vivre de l’activité drone au sens de se verser un salaire de 3k euros par mois… en effet plus de la moitié l’utilise pour « jobber » plus ou moins legalement (en tout cas en respectant le minimum des regles vis a vis de la dgac, notamment en agglo), ou l’utilise en complement d’activités (comme le chef-cuisinier acheterait un Robot-Mixeur tout auto… )… et aussi il n’y a pas que la video la photo et la photogramétrie, mais tout un tas d autres débouchés, et encore bcp de place pour l’innovation… donc oui les centres de formations ont raison d’exister, non ceux qui y vont ne se font pas obligatoirement pigeonné et ne sont pas débiles, et oui il peut y avoir des escrocs comme dans tout domaine… je rejoinds olivier, comme quoi les nouvelles reglementations et trames de qualifications seront un plus… voila pour mon avis de passioné de drone qui a passé la formation à ses frais pour pouvoir continuer à jobber à l’opportunité, avec la conscience tranquille et qui a deja un métier passionant qui me fait tres bien vivre, loin de l’activité drone …
    « Faut de tout pour faire un monde »
    Tchuss

  10. il y a peu j’ai reçu ce mail de Pôle Emploi :

    Vous souhaitez en savoir plus sur les formations au pilotage Drone ?
    Le pôle emploi Audiovisuel Spectacle Technicien organise le mardi 22 novembre de 13H30 à 17H une rencontre sur le pilotage Drone.
    Vous vous posez des questions sur ces formations ? La réglementation ? Les opportunités d’emploi ? Les différents secteurs professionnels concernés ?
    Venez participez à cette rencontre et trouver des réponses à vos questions auprès de professionnels.
    Programmation :
    – 13H30 à 15H : Workshop animés par des instructeurs de l’aviation civile et la Fédération Professionnelle du Drone Civil
    – 15H à 17H : rencontre avec les centres de formation dispensant des formations au pilotage drones en Iles de France

    cela s’adressait à des Intermittents du spectacle. j’y suis allé pour voir, perso j’ai mon brevet depuis 2014 mais je voulais savoir ce qu’il proposait.
    le Workshop était honnête sur la difficulté de réellement travailler dans le domaine, et le marché était bien décrit.
    Par contre ensuite c’était clairement de la pub sponsoriser par Pôle Emploi… 🙁

  11. pole emploi n’a jamais voulu payer ma formation ….il y a un an…piloter des drones c’est plaisant…ça impressionne…mais derrière il y’a du montage de vidéos qui n’est appris par aucune formation drone…..et là chat prend du temps et de l’nrj pour celui qui est novice…mais c’est gratifiant de de voir un client heureux du résultat…tout le monde à sa chance….just do virgule..

  12.  » Ce n’est pas parce que l’on a un beau stylo plume que l’on devient Victor Hugo !  »
    Acheter un « joli » drone, devenir un excellent photographe aérien retoucheur d’images, ou cameraman aérien doublé d’un monteur pro du découpage de plans filmés, qui plus est de réalisateur, et se transformer aussi en démarcheur publicitaire de com, pour pouvoir faire aboutir tout ce travail qui tiendra sur un dvd !
    les simples mortels sont légion dans les rangs, mais il y a peu d’élus !
    Laisser se développer les centres de pseudo formations alors que 80% des « formés » seront réformés !
    Si 2800 opérateurs sur le territoire c’est déjà trop, alors que faire des milliers de jeunes et moins jeunes qui rêvent de s’envoyer en l’air avec des hélices !

  13. Salut à tous,

    Premier post pour moi ici et félicitations pour ce site, je trouve énormément d’infos.

    Je suis graphiste de formation. le pilotage de drone et la prise de vue aérienne me démange depuis longtemps, j’envisage sérieusement de m’y mettre, du coup je me renseigne.

    Je viens de lire l’article de Drone Ardèche. il y a une question qui me titille : A quoi sert de participer a des formations si la réglementation va changer? Si on veut se lancer dans le pilotage (de façon légale et encadré j’entends), il est plus sage d’attendre que la nouvelle réglementation entre en vigueur?

    Merci!

  14. @ Yoan : Clairement aucune formation ne te donne de Sésame pour voler légalement ni de diplôme officiel. Pour ça, effectivement, il faudra attendre la suite.
    Cela dit, certaines formations aident d’une part à passer plus facilement le théorique ULM, d’autre part à acquérir les bonnes bases du pilotage. Mais puisqu’il n’y a pas de contrôle, chaque formateur fait ce qu’il veut. On trouve de tout, depuis l’excellent jusqu’à l’arnaque…

  15. Bonjour,

    Le permis théorique Ulm (dgac), le map, la déclaration d’activité à la dsac (tous les 2 ans), la dnc, l assurance drone, le bilan annuel sont obligatoire pour piloter et avoir son entreprise drone.

    Si vous avez l Ulm, la dnc et votre nom dans un map alors pas besoin de repasser le nouveau permis drone. (Source : fédération drone).

  16. @ nosxo : C’est souhaitable pour les pilotes qui ont déjà passé le théorique ULM, c’est évidemment aussi le souhait de la FPDC. Malheureusement tant que le texte n’a pas été promulgué, impossible d’être catégorique sur la transformation automatique des requis actuels en ceux à venir. Il faut être d’autant plus prudent qu’il a été revu et corrigé à maintes reprises, avec un retard de 2 bonnes années maintenant.

  17. Votre analyse est très juste au niveau du marché du travail du drone mais peut-on jeter la pierre aux personnes qui ont un espoir d’en faire une activité professionnelle ou un métier ???
    Personnellement je me suis lancé en juin 2016 comme professionnel indépendant. J’ai piloté et passé mes brevets de pilote ULM et avion BB dans ma jeunesse mais il est vrai que le pilote d’un avion n’a rien avoir avec le pilote d’un petit aéronef radiocommandé . C’est par le drone de loisirs ( et d’autres choses comme la photo , vidéo par exemple ) que je suis venu au drone professionnel ( ainsi qu’une forme de reconversion) . En 2014-15 et j’ai commencé à en faire du drone de loisirs ( drone de base à moins de 300 euros), aussi d’autres aéromodèles . En 2016 j’ai fait ma formation et après l’achat de mon drone PRO immatriculé j’ai eu toutes mes accréditations et notamment mon numéro d’exploitant, je me suis installé comme droniste professionnel depuis presque un an maintenant. Je continu à coté à faire du drone de loisirs et de l’aéromodèle pour piloter, m’entraîner et puis c’est ludique aussi. Je fais simplement une nette différence entre la partie professionnelle qui n’est pas du pilotage mais ou mon drone est un outil de travail et surtout une caméra volante et non un aéromodèle pour le pilotage.
    Pour en revenir à la formation actuel de droniste , il est vrai que j’ai vu dans ma formation des personnes qui n’avaient touchées une radiocommande….. Les drones de maintenant sont tellement assistés qu’ils est assez facile en fin de compte de les pilotés ( plus qu’un aéromodèle de loisirs). Après le but c’est pas de piloter mais de faire de belles photos et de beaux films ou du moins de savoir utiliser son outil de travail.
    Pour le reste si le drone pro est réservé aux personnes ayant de 5 à 10 de licences en club de modélisme et bien je n’aurai pas pu m’installer ! Ou alors dans 5 à 10 ans. Je pense qu’il est bien et même très conseillé d’avoir fait au moins un an de drone de loisirs avant de faire la formation mais après de là à réserver cette profession à une catégorie de pilote licenciés en club de modélisme ???? Personnellement je pense que c’est restrictif.

  18. Le texte sur la réglementation est maintenant d’actualité depuis quelques mois ! Il est nécessaire de passer une formation pour pouvoir utiliser les drones de plus de 800 g !

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