Parrot Mambo, le test

Les accessoires (1)

Les points forts du Mambo, ce sont ses accessoires ! Dans la boite sont livrés le Cannon et le Grabber. Le Cannon, c’est un lance-billes qui se pilote depuis le smartphone. Un                   sachet de 50 billes est fourni. Pour l’installer, il suffit de fixer le Cannon sur le dos du Mambo. dsc_0051-1200L’application reconnaît l’accessoire et ajoute un bouton de tir dans l’interface. Insérez quelques billes dans le chargeur, décollez, et choisissez votre victime ! Les billes de plastique sont minuscules et indolores, avec une portée de 3 mètres environ. Leur usage est sans risque… mais comme tous les jouets, et particulièrement ceux qui volent, il est in-dis-pen-sable pour les parents d’être activement présents à côté de leurs enfants pour les surveiller. Cet accessoire a-t-il été imaginé par Henri Seydoux, le PDG de Parrot ? C’est bien possible, si l’on en croit son sourire de pré-ado rebelle lorsqu’il avait présenté le Mambo et son Cannon à la presse !

Les accessoires (2)

L’autre accessoire, c’est une pince qui se fixe à l’avant, sous l’appareil, reliée à un bloc de contrôle à clipser sur le dessus. Un peu fragile, notamment à cause du fil d’alimentation et de contrôle, très court et très fin. dsc_0047-1200Ca sert à quoi ? A saisir un petit objet léger avec une sorte de mandibule, pour aller le déposer quelque part. Le Grabber est moins démonstratif que le Cannon, mais il est sans doute beaucoup plus amusant sur le long terme : prendre et déposer un objet requiert du doigté… et ce n’est pas facile en pilotant avec le smartphone, même avec les réglages au minimum. Peut-on prendre un morceau de sucre et aller le déposer dans une tasse de café ou de thé ? Oui. Prévoir un essuie-tout, quand même. Parrot fournit aussi un petit présentoir pour faire tenir un Post-It, un bout de papier, pour transformer le Mambo en support à messages ! La plaque sur le dos de l’appareil est en fait capable d’accueillir des figurines de type Lego, pour peu qu’elles ne soient pas trop lourdes.

Points de détail

dsc_0029a-1200Le Mambo est capable de réaliser des figures automatisées : loopings et tonneaux dans toutes les directions. Il suffit de les configurer dans l’interface, puisque de tapoter rapidement l’écran. C’est amusant, ça permet d’épater tout le monde… et puis on s’en lasse puisque la manœuvre ne présente aucune difficulté : tout est automatisé. L’autonomie du Mambo est de 8 minutes environ. On perd 2 minutes avec le Grabber, en l’actionnant régulièrement. Même punition avec le Cannon. Cela reste une autonomie très correcte dans l’univers des nano multirotors. Pour décoller, il faut poser le Mambo au sol, sur une surface plane et horizontale, sans quoi il refuse d’armer les moteurs. Sauf si vous choisissez le décollage depuis la main. Dans ce cas, il suffit de le tenir dans la paume de la main et de donner une petite impulsion pour qu’il décolle.

Plus de précision

Pour aller plus loin avec le Mambo, difficile de se satisfaire du pilotage ave le smartphone. Parrot propose le Flypad, une manette qui ressemble à celle d’une console de jeu. Elle fonctionne avec une batterie intégrée, qui se charge via un connecteur microUSB, et dispose d’un support pour placer un smartphone. L’application FreeFlight Mini prend en charge automatiquement le Flypad, via Bluetooth, en permettant de choisir l’association des boutons et des manettes. dsc_0067-1200Pas de souci, donc, si vous êtes mode 2, mode 1, voire 3 ou 4. Le contrôle de l’appareil est beaucoup plus précis, sans latence même en s’éloignant. Parrot assure que la portée atteint 60 mètres. Je n’ai pas essayé d’aller jusque là : on distingue très mal l’appareil à cette distance, et il ne revient pas tout seul à son point de décollage en l’absence de GPS. Les vols de précision avec le Grabber deviennent beaucoup plus intéressants ! Et le Mambo se transforme en un appareil qui se pilote vraiment, à l’instar d’un X4 H107C+ de Hubsan, avec une gestion de la hauteur plus efficace (mais pas parfaite). Le Flypad offre une seconde vie au Mambo, et permet aux pilotes confirmés de s’amuser – alors qu’ils peinent à contrôler l’appareil avec un smartphone. Notez que son support est compatible avec des mobiles de dimensions jusqu’à 16 x 7,8 x 0,98 cm (mais il peut être utilisé sans regarder le smartphone).

Photos et vidéos ?

dsc_0035-1200La caméra verticale, nous l’avons vu, a pour but la stabilisation de l’appareil, en filmant le sol à 60 images par seconde. Il est possible de prendre des photos, mais uniquement vers le sol et dans une définition de 640 x 480 pixels (VGA). Autant le dire, cela n’a pas grand intérêt, il est rare de vouloir prendre des photos à la verticale, surtout en intérieur… La mémoire du Mambo est de 34 Mo, dont 31 Mo disponibles pour les photos. La taille des clichés en Jpeg est variable, mais à raison de 60 Ko par image, en moyenne, le Mambo peut stocker plus de 500 clichés. Et les vidéos ? Pas de vidéos.

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15 commentaires sur “Parrot Mambo, le test

  1. Je résume le test :
    C’est une machine qui fait un peu ce qu’elle veut, avec flyaway à la clef dès qu’un truc ne lui plait pas, ça vaut 100 euros, et ce n’est pas équipé d’un retour FPV…
    Mais ce serait une machine à conseiller pour un certain public ? Perso, j’ai du mal à comprendre la logique quand même…

  2. @ TB250 : Ce n’est pas la peine de mettre un racer, une machine de prise de vues ni même un Hubsan X4 dans les mains d’un pilote novice, ça va le gaver au bout de 3 vols loupés et plus d’hélices de rechange. J’ai trop de messages d’acheteurs déçus qui m’ont dit m’en vouloir d’avoir assuré que le stationnaire était facile à tenir (sur un X4, justement, par exemple). Pour ça, le Mambo est parfait. Le retour FPV, les novices s’en balancent aussi, ça ne vient qu’après, quand on devient accro. C’est pire quand il y a un retour en wifi, la latence rend le truc inexploitable et ceux qui ne connaissent pas n’y reviennent plus. Le Mambo vole tout seul, ou presque, et on peut progresser avec le Flypad. Mais oui, je préviens que parfois la sur-assistance fait des siennes, c’est pourquoi je le déconseille en extérieur. Voilà la logique…

  3. Je suis plutôt d’accord avec Fred, mon fils de 5 ans s’amuse très bien avec ce petit drone.

  4. @fred: Je peux comprendre cette nécessité d’une machine stable pour un débutant. Mais là pour le coup tu parles aussi d’une machine qui devient folle, car coupure radio (quoi, pas de failsafe ???), ou parce que les capteurs sont dépassés quand le truc passe au dessus d’une chaise… Tout ca pour un budget de 100euros (et à voir pour les pièces détachées si les tarifs sont réalistes ou pas).
    A l’heure où les bidules à selfie ultra assistés fleurissent pour un prix parfois inferieur, et dont certains font surement aussi bien le job, je ne sais si on peut parler d’une bonne affaire… Très franchement, quitte a se faire plaisir sur un truc au pilotage limité, j’en viendrai presque à conseiller à un debutant de prendre un picoo z old school plutôt… Il aura au moins l’avantage d’être crashproof et surtout beaucoup moins cher.

  5. @ TB250 : Je ne dis pas que la machine devint folle à chaque vol, je dis simplement qu’elle est parfois perturbée par l’environnement, comme l’étaient les X4 H107C+ et H107D+ ou le H501S de Hubsan. Ca se contrôle : quand il monte, on le fait descendre, sauf quand dans le cas précis (et en extérieur) où on dépasse la portée du Bluetooth. Mais en intérieur, au pire il part au plafond et son trip s’arrête là : il tombe et il repart dans les 10 secondes. Donc je persiste, c’est top pour un débutant, surtout quand on n’a pas envie de persévérer. Les Picooz – enfin je présume que tu pense à des machines plus récentes quand même :), c’est très bien, mais pour ce type de public, ça termine sa courte vie dans un tiroir, au mieux…

  6. @Fred: Oula, ne pas arriver à tenir un stationnaire avec un X4. Ahem… Après ils ont peut être envoyé l’engin dans un mur et l’accéléromètre s’est réréglé. Tout le monde ne connait pas la manip pour réinitialiser l’accéléromètre d’un X4 je crois 🙁
    De toute façon tout ce qui demande un peu d’apprentissage n’est pas compatible avec tous les caractères, pour être diplomate. C’est quand même con qu’ils viennent te le reprocher ensuite. Dommage.

  7. @fred petit conseil de bricolage, on peut alimenter la caméra par le pad au dessus du quad, ça évite la batterie en plus.

  8. « des bras moteurs fins mais étudiés pour tenir les chics », au moins on garde le style !

  9. bonjour, quelle est l’application android pour connaitre le niveau de puissance recue par l’antenne ?
    (le -105 bouygues qu’on peut voir sur tes captures d’écran :p )
    merci

  10. Merci pour le test.

    C’est fou qu’ils n’aient toujours pas résolu ce problème de flyaway systématique en cas de perte de connexion bluetooth en extérieur ! Ce serait tellement plus simple de forcer un aterissage quand ça se produit…combien de minidrones perdus (et remplacés) à cause de ça ?

  11. Pour résumer en quelques mots : Parrot, très efficace quand sa fonctionne, mais c’est souvent que ça ne fonctionne pas correctement….
    C’est vraiment dommage que leurs produits ne soient pas plus « fiable » en comportement car quand tout fonctionne, ils sont au top ! Mais trop de fly away etc qui on peu d’incidence sur un minidrone mais qui sont plus embêtantes sur un bebop…

  12. Bonjour je possède un rolling spider et voulait savoir si la transformation en fpv était possible.

    Merci d’avance

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