Eachine Blade 185, le test

DSC_0016-1200Le dernier-né de Eachine dans la catégorie racers est une machine au look assez sympa, compacte, qui diffère de celles précédemment proposées par la marque, au design très old school (sans design du tout diront les mauvaises langues). Un appareil prêt à voler séduisant ! Que vaut-il vraiment ? Réponse dans ce test. Notez que le Eachine 185 nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Tour du propriétaire

Le Blade 185 est constitué de deux plaques. Celle du dessus est en carbone, d’une épaisseur de 1,5 mm. Celle du dessous n’est pas en carbone, il s’agit d’une plaque de distribution qui fait aussi office de structure. Il n’y a pas d’entretoise pour assembler et rigidifier les deux plaques, mais une bordure en plastique de 1 cm de hauteur qui permet de protéger les composants. DSC_0059-1200Une troisième plaque, plus courte, cette fois-ci maintenue par des entretoises de 3 cm, sert à créer un emplacement pour héberger la batterie. Dessus se trouvent une mini plaque munie d’amortisseurs en caoutchouc pour accueillir une caméra de type Mobius et une autre plaque sur laquelle est installé le GPS. Sous cette plaque est logé le récepteur radio. A l’avant se trouve un cache sous laquelle est placée la caméra FPV. Elle est montée sur une charnière qui permet de lui donner de l’inclinaison, elle-même fixée sur le cache. Il n’y a donc pas d’amortisseur de vibrations, comme c’était le cas sur les précédents racers d’Eachine.

Suite du tour

Une entretoise est placée juste derrière la caméra, elle permet de retenir la batterie en cas de choc dur. A l’arrière se trouve une prise XT60, sertie dans la plaque de carbone principale. A l’arrière encore se trouve la prise antenne de l’émetteur vidéo. Eachine fournit une antenne de type champignon, avec un bras coudé. Bonne nouvelle : on peut accéder à la prise USB du contrôleur de vol sur le flanc gauche de l’appareil. DSC_0046-1200Voilà qui change des modèles Falcon 250 et Falcon 180 pour lesquels la prise USB était inaccessible sans démonter la frame. Les moteurs sont des 1806 à 2300KV d’Eachine, qui entrainent des hélices de 4 pouces. Les ESC sont des 12A… mais on ne les voit pas. Ils sont bien cachés à l’intérieur de la structure. Pas de pieds sous le Blade 185, mais 4 patins en mousse… Ce qui n’est pas plus mal : ils sont sans doute beaucoup plus efficaces et moins fragiles que les pieds des Falcon 250 et 180. Pour terminer ce tour de l’appareil, notons deux LED blanches à l’avant, et un jeu de 3 LED colorées situées sous chaque moteur arrière.

A l’intérieur

Puisque les ESC ne sont pas visibles, voyons ce que l’intérieur de l’appareil nous réserve. Il faut retirer 12 vis pour que la plaque de distribution soit désolidarisée du reste de l’appareil. La plaque de distribution contient quasiment toute l’électronique de bord (seuls l’antenne GPS et le récepteur radio sont externalisés). IMG_2828-1200C’est-à-dire le contrôleur de vol, basé sur une Naze32 rev.6 full, les ESC, l’OSD, le buzzer et même l’émetteur vidéo. Le tout est très propre – du moins avec mes connaissances limitées en montages électroniques. Mais cette conception met en évidence un souci qui va apparaître, tôt ou tard : il n’est pas possible de changer un composant. Si un ESC lâche, si l’émetteur vient à tomber en rade, c’est toute la plaque de distribution qu’il faut changer. Ce n’est pas une tâche compliquée puisque tous les connecteurs sont branchés avec des prises, seuls les deux fils d’alimentation doivent être soudés. Le poids ? 266,7 grammes sans la batterie, 380,2 grammes avec.

Avant le décollage

DSC_0031-1200La version que j’ai testée est une RTF : tout est fourni dans la boîte pour décoller sans faire d’achat supplémentaire. La radiocommande est une Eachine i6 (FlySky i6) de bonne facture, fine et légère mais avec de nombreux boutons et interrupteurs. Elle requiert 4 piles AA. La batterie du Blade 185 est fournie, c’est une Lipo 3S 11,1V de 1300 mAh. Le bon point, c’est que, nous l’avons vu, la batterie est prévue pour être logée à l’intérieur de la frame, ce qui la protège des chocs. Reste que son insertion n’est pas facile : il faut batailler avec le peu d’espace, le velcro qui la maintient et, dans le même temps, faire très attention à ne pas arracher des fils d’alimentation. Car ceux du GPS et de l’émetteur vidéo sont très exposés, et très fragiles avec leurs mini-connecteurs. La batterie doit être posée à plat, les entretoises sont trop courtes pour qu’elle soit positionnée sur la tranche. On la pousse naturellement jusqu’à l’entretoise avant, qui sert de butée de protection pour la caméra.

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8 commentaires sur “Eachine Blade 185, le test

  1. Les Eachine se suivent et se ressemblent … Remarque les soucis sont jamais 2 fois les mêmes. C’est dommage, en ne cherchant pas à ajouter 15000 options (GPS, OSD), ils arriveraient peut-être à faire une bonne machine pour débutant … à condition d’arrêter de vouloir tout intégrer dans une PDB. Chez Helicomicro vous avez un carton spécial Eachine pour stocker ce flot continu que vous recevez ? 😛

  2. Pour moi le GPS marche nickel …. sinon même pas avec des 12A, j’aurais tenté le 4S 🙂 Bandit va!!!!
    Ces tremblements sont terribles mais regardes les videos de FyreSG… il en a (presque) pas … donc les PIDs sont pas mal fautifs sur le coup … Cette machine, faut la travailler/optimiser une bonne heure avant …
    Mais le bon le coup de 5en1 ESC+FC+VTX … ca calme c’est vrai…

  3. Merci pour le test Fred ! 😉
    Ce qui met la puce à l’oreille direct en voyant la machine, c’est le fait que tout l’électronique soit sur une seule plaque. Le VTX bien exposé et pas renforcé du tout. Combien de VTX j’ai pu casser de cette manière au début, en laissant la sortie d’antenne faire fusible lors d’un crash…

  4. @ SeByDocKy : Oui, 12A c’est juste, mais je n’ai fait qu’un vol le temps de décoller et me poser en 4S, tout le reste en 3S. Qui plus est, la fiche technique indique que le 4S est supporté 🙂
    Pour les PID, oui, ça doit se régler. Mais ce n’est pas à la portée du newbie, et il faut avoir envie d’y consacrer du temps 🙁 Plus les hélices qui merdouillent et qui n’incitent pas à faire des essais…
    C’est dommage, je voulais tellement qu’il me plaise ! 🙂 🙂

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