FQ777 Scorpius 955C, le test

Dsc_0028-600Ce nouveau quadricoptère s’inspire très fortement du look du Ghost de Ehang. Mais c’est une réduction, puisqu’il est beaucoup plus petit, avec des moteurs brushed, et s’apparente à un jouet alors que son modèle est un appareil semi-professionnel. Il reprend aussi le principe des hélices inversées. Notez que cet appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, à vous de nous dire si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Tour du propriétaire

Avec ses hélices inversées, le Scorpius 955C a de l’allure. Des protections permettent d’éviter qu’elles entrent en contact avec leur environnement. La structure complète, c’est-à-dire le canopy, les bras moteurs, le train d’atterrissage, les protections d’hélices, est faite d’un plastique souple, probablement assez résistant aux chocs. Dsc_0030-600L’appareil est léger, 108,7 grammes avec les protections d’hélices et la caméra, mais sans la batterie. Cette dernière rajoute 16,2 grammes, pour un poids total au décollage de 124,9 grammes. Il s’agit d’une Lipo 1S 3,7V de 650 mAh munie d’une petite prise Molex blanche. Des diodes se trouvent sous chaque bras moteur, 2 rouges à l’avant, 2 vertes à l’arrière. Plus une bleu à l’avant du canopy. Les moteurs sont des brushed bien protégés dans le plastique, ajouré pour faciliter le refroidissement. Les hélices sont entrainées par des engrenages, eux-aussi cachés et protégés. Les dimensions, avec les protections d’hélices ? 30 x 30 x 9,5 cm. Sous le canopy se trouve la caméra, branchée au canopy avec 3 fils. Une trappe, à l’arrière de la caméra, permet d’insérer une carte mémoire de type microSD. Un exemplaire de 2 Go est fourni avec le Scorpius 955C.

Avant de décoller

Dsc_0006-600La batterie se trouve logée dans une trappe, sous la caméra que l’on doit pousser. L’espace est vraiment juste pour la batterie et les câbles, avec leurs connecteurs JST rouge. Il est possible de laisser la batterie dans son logement et de n’en extraire que le câble destiné à la charge. Un chargeur de type USB est fourni. La charge complète requiert 2 heures et 45 minutes. Pour allumer le Scorpius 955C, il faut actionner un interrupteur derrière la caméra. La radiocommande, en 2,4 GHz et mode 2, est très plastique, mais fonctionnelle. Il faut 4 piles AA pour l’alimenter. Une fois la radiocommande allumée et le bouton du Scorpius 955C sur on, l’appareil est prêt à décoller.

Premier vol

Dsc_0193-600Poussez les gaz, le Scorpius 955C décolle franchement, avec pas mal de puissance. Il est assez stable et le stationnaire facile à maintenir après un minimum de réglages des trims. De la puissance au décollage… mais qui disparait dès les premières secondes de vol. Les reprises en descente sont très poussives, l’appareil peine. Il répond bien aux commandes, mais il faut donner des gaz à la moindre sollicitation de la rotation (yaw) couplée avec de l’inclinaison (roll), sous peine de voir l’appareil plonger vers le sol. Mais parfois, même gaz à fond, il est difficile de le rattraper à temps.

Aller plus loin

Le bouton en haut à gauche de la radiocommande permet de passer en mode « high ». Les commandes de profondeur et d’aileron sont plus nerveuses avec des débattements plus grands. Le yaw ne change pas, mais il faut dire qu’il est déjà assez rapide en mode « low ». Dsc_0212-600La touche en haut à droite de la radiocommande déclenche une pirouette, selon la documentation, lorsqu’on pousse les joysticks dans une direction. Une manœuvre classique et commune à tous les multirotors du moment. Mais le Scorpius 955C n’a rien voulu savoir… Une pression sur l’une des touches de trims active le mode Headless, c’est-à-dire le pilotage sans se soucier de l’orientation de l’appareil. Ce n’est pas une surprise : en l’absence de GPS et de boussole électronique, ce mode fonctionne très mal.

Photos ?

Dsc_0033-600La caméra se pilote à distance. Le trim de gauche poussé à gauche prend une photo, le trim de gauche poussé à droite démarre (ou stoppe) une vidéo. Les photos ont une résolution de 2560 x 1440. Pas mal mais… cette résolution est à l’évidence interpolée : l’image est pixellisée, avec des « escaliers » disgracieux sur les droites inclinées. L’angle de vision est assez serré. Dommage parce que les couleurs sont assez fidèles à la réalité. Comme souvent, la touche de prise de vues est difficile d’accès : il faut lâcher l’un des joysticks pour y accéder…

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4 commentaires sur “FQ777 Scorpius 955C, le test

  1. allons allons, il a au moins pour lui une radio au vrai format 🙂 on peut virer la caméra et avoir plus de patate sur les gaz ou ça sert à rien de toute façon ?

  2. Courageux, de la part de Banggood, de proposer en test un appareil médiocre… Et merci à Fred l’incorruptible! 🙂

  3. Super test Fred 😉 c’est vrai que le produit est pas ouf par contre 🙁
    Peut être le dernier test avant le 15 décembre ? Je sens que LiftOff va tourner longtemps chez moi xD

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