Graupner Alpha 250Q, le test

Dsc_0126-600La marque historique née en Allemagne commercialise un appareil capable de répondre à la grande mode du moment : les FPV racers. Elle propose l’Alpha 250, qui emprunte à ses concurrents leurs principales caractéristiques : une taille de 25 cm, des moteurs puissants, un contrôleur de vol qui permet de pousser la machine à grande vitesse, et de la place pour un équipement vidéo qui offre un retour en temps réel au sol. Parfait pour les vols en immersion, donc ! Notez que l’Alpha 250Q et sa radiocommande MZ-12 nous ont été prêtés par Graupner France. Comme d’habitude, à vous de nous dire si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement…

Tour du propriétaire

L’Alpha 250Q est en fait un modèle 280 : il mesure 28 cm en diagonale de moteur à moteur. Plus grand que la moyenne des racers, donc. Dsc_0108-600Graupner semble avoir bien compris que les racers, à la différence de tous les autres appareils volants radiocommandés, sont des sortes de stock-cars des airs et terminent aussi souvent leurs vols par un crash que par un atterrissage en bonne et due forme. Et qu’un crash ne signifie pas la fin de la séance de vol : on change les hélices qui ont souffert et on repart de plus belle ! Pour cela, il faut une structure particulièrement solide. Les pièces centrales en carbone qui constituent l’armature principale de l’Alpha 250Q ont des épaisseurs variables : la plaque principale mesure 2,1 mm d’épaisseur, celle du haut 1,5 mm, tout comme celle du bas. Avec les entretoises de 5 mm de diamètre, le tout semble solide. Les bras des moteurs sont courbes, très peu évidés, et d’une épaisseur de 3 mm. Là, encore, c’est du costaud.

Suite du tour

Sur le dessus se trouve une plaque pour accueillir une caméra. Elle est montée sur 4 amortisseurs en caoutchouc. Entre la plaque principale et celle du bas, plus petite, ont été montés les ESC. Ils sont protégés, gainés, et bien à l’abri entre les plaques de carbone. Ce sont des modèles de 12A, qui acceptent le 3S et 4S. Leurs caractéristiques précises ne sont pas connues. Dsc_0121-600Mais à vrai dire, peu importe : les subtilités comme le OneShot125 n’ont pas d’intérêt sur l’Alpha 250Q, et ce en raison de son contrôleur de vol propriétaire. Les moteurs sont des 2804 de 2300KV, avec suffisamment d’espace entre l’axe et les entretoises pour y placer des hélices de 5 ou 6 pouces. Ils sont de type CW et CCW, avec la bonne disposition à respecter en cas de changement. Eux-aussi supportent les batteries de 3S et 4S. Des hélices sont livrées : ce sont des modèles de 12,2 cm (4,8 pouces). Un peu plus courtes que les 5030 classiques, mais avec une surface porteuse plus grande. Ce qui surprend, lorsqu’on prend l’appareil en main, c’est que la structure semble… vide ! Il n’y a qu’un petit bloc noir et rectangulaire à l’intérieur, qui ressemble à un émetteur radio. C’est d’ailleurs bel et bien un émetteur radio, de technologie HOTT propre à Graupner. Mais sa particularité du GR18, c’est son nom, c’est qu’il intègre aussi le contrôleur de vol. Pas de Naze32, pas de CC3D ou leurs variantes sur l’Alpha 250Q : le GR18 est le contrôleur de vol maison.

Suite et fin du tour

L’avantage ? Il ne mesure que 4,6 x 2,2 x 1,4 cm. D’un côté partent les câbles vers les ESC, de l’autre un câble en Y, et deux antennes gainées et placées dans des tubes à la verticales. Ils sont fait d’un plastique souple et à l’extérieur de la structure pour optimiser la réception et l’émission : autant dire que la durée de vie de ces tubes, en vols low riding, est extrêmement limitée. Dsc_0069-600Pas de plaque de distribution, les fils sont soudés les uns aux autres et l’alimentation est assurée par une prise de format XT60 très classique. Le câble en Y offre une prise de type équilibrage parfaite pour alimenter un émetteur vidéo 5,8 GHz (en réduisant la tension à du 3S). L’Alpha 250Q prémonté est livré avec deux rangées de 4 diodes, blanches à l’avant, rouges à l’arrière. Elles sont collées avec un support à angle. La colle en question ne résiste pas aux 10 premiers vols et aux crashs qui les accompagnent. Lorsque la barre arrière se décroche, il est judicieux de la remettre en place en lui donnant de l’angle vers le bas. Car à l’horizontale, pendant une accélération qui place l’Alpha 250Q à 50°, elle n’est plus visible par les pilotes qui vous suivent…

Ce qu’il faut ajouter ?

Dsc_0083-600Pour pratiquer des vols en immersion, il faut rajouter une caméra et son émetteur vidéo. Le porte-caméra en carbone à l’avant de l’appareil ne s’incline pas. Pour tout de même donner un peu d’angle à la caméra, il faut la fixer avec des vis et des écrous… en espérant que les trous se trouvent alignés. Sinon un peu de bricolage s’impose. Que reste-t-il à ajouter ? Une batterie 3S ou 4S. Les 1300 mAh ou les 2200 mAh, pour reprendre les formats les plus classiques dans le FPV racing, conviennent s’insèrent sans problème entre la plaque principale et celle du dessus. A vous de rajouter des velcros pour les tenir en place, rien n’est fourni avec l’Alpha 250Q. Il faut aussi une radiocommande…

Une HOTT sinon rien ?

Dsc_0142-600Le GR18 qui regroupe le contrôleur de vol et le récepteur radio ne fonctionne qu’avec les radiocommandes HOTT de Graupner. La MX-24 haut de gamme, par exemple, ou bien la plus raisonnable MZ-12 – c’est ce modèle qui nous a été confié par Graupner. Peut-on se passer d’une radiocommande Graupner ? Non. Le GR18 n’offre aucune possibilité pour être connecté à un autre récepteur. C’est donc une obligation. Vous êtes déjà équipé ? Parfait, il ne reste plus qu’à régler la radiocommande et à appairer l’Alpha 250. Vous ne l’êtes pas ? Dans ce cas, il faut investir. La MZ-12, à titre d’exemple, est vendue environ 180 €.

Configuration (et philosophie du GR18)

Les habitués des contrôleurs de vols pour les multirotors s’attendent à trouver un connecteur de type USB pour les brancher sur un PC, un Mac ou une tablette, ce qui permet de gérer les réglages. Rien de cela sur le GR18. Comment le régler ? Dsc_0157-600Directement depuis la radiocommande, avec l’aide de la télémétrie. Le principe est très intéressant, parfaitement fonctionnel et même terriblement pratique puisqu’on se passe, avec plaisir, d’un ordinateur. Mais ce n’est pas sans contreparties. Les réglages sont beaucoup moins faciles puisqu’il faut plonger dans le mode d’emploi… qui n’est pas très explicite. Pourquoi ? Parce que l’Alpha 250Q est un nouveau venu chez Graupner. Le constructeur axe encore ses manuels sur la pratique des voilures fixes et des hélicoptères. Les multirotors, eux, n’y apparaissent pas. Un autre souci ? Il y a beaucoup moins de réglages possibles avec le GR18 par la télémétrie qu’avec les logiciels BaseFlight et CleanFlight pour des contrôleurs de vol concurrents.

Les réglages

DSC_0019Le GR18 est livré prêt à l’emploi, préconfiguré. Ou presque. Il faut tout de même procéder à quelques réglages sous peine de voler avec une bestiole un peu rebelle. Et commencer par retirer les hélices, c’est absolument indispensable pour éviter l’accident bête. L’appairage entre la MZ-12 et l’Alpha 250Q est une question de secondes. La suite est moins rapide. Il faut configurer un interrupteur à deux positions pour choisir entre les deux modes proposés par le GR18 : horizon (stabilisé) et acro (manuel). Il faut ensuite programmer l’armement des moteurs, sans quoi ils démarrent dès que les gaz sont poussés – mais une sécurité empêche tout de même les moteurs de tourner si le branchement de l’Apha 250Q est fait avec les gaz poussés.

L’armement des moteurs

DSC_0017Pour cela, tout se fait sur la radiocommande : il faut aller dans les menus avec la touche Ent, choisir « M-typ Phase », « Type modèle ». Veillez à ce que l’Alpha 250Q soit éteint, ou bien à avoir retiré les hélices avant la suite, il est probable qu’elles démarrent… à fond lorsque vous passez sur les différentes options. A la ligne « Mot. Sur V1 », il faut choisir « Ral. arr ». Ensuite, à la ligne « M-Stop », il faut configurer les valeurs à « -100% », « +150% ». Le dernier élément de cette ligne permet de choisir l’interrupteur associé à l’armement des moteurs. Peut-on associer un mouvement de joystick à l’armement des moteurs, les inters étant trop facilement opérables par erreur ? Nous n’avons pas trouvé de référence à la manipulation dans le manuel… Au final, les étapes de réglages sont tout de même rapides et plutôt faciles, surtout pour un habitué au matériel Graupner. Beaucoup plus que celles qui consistent à régler un engin avec une Naze32 ou une CC3D, même si Internet regorge de tutoriels pour ces deux dernières.

Premier vol

Le premier décollage est pratiqué avec les paramètres par défaut, et en mode stabilisé. La machine se révèle très stable et très réactive. Elle tient un stationnaire avec très peu de pilotage. La remise d’aplomb est rapide sans être trop brutale : le vol est parfaitement compatible avec les compétences d’un pilote débutant en racer 250. Dsc_0255-600Il ne surprend pas un pilote de Phantom, habitué à une forte assistance au pilotage : la stabilisation est comparable, bien que beaucoup plus souple. Pas de fixation de la position à une hauteur donnée, en l’absence de GPS et de sonar – mais cela ne manque pas, c’est le principe des appareils destinés au FPV racing. L’Alpha 250Q est assez rapide quand on le pousse, ses moteurs sont puissants. Les hélices livrées assurent un comportement très semblable à celui que l’on constate avec des Gemfan 5030 – l’axe moteur est d’ailleurs compatible. Il est possible de placer des hélices de 6 pouces. Le résultat, en 3S, n’est pas probant, on ne constate pas de gain, ni en stabilité ni en puissance. Seul le bruit est plus sourd, plus agressif.

Aller plus loin

Le mode acro permet de se débarrasser de la remise à plat de l’appareil. C’est indispensable pour envisager des vols très rapides, des changements de direction brutaux et de la voltige. Dsc_0229-600Les réglages par défaut sont un peu mous, il faut passer un peu de temps sur le terrain pour les affiner. Attention, les valeurs changent peu le comportement sur de grandes plages, puis soudain modifient drastiquement le pilotage. Il faut donc prendre le temps de pratiquer ces réglages, qui requièrent un peu de patience. L’avantage de la solution choisie par Graupner, qui consiste à tout régler depuis la radiocommande ? Pas besoin d’un ordinateur ou d’une tablette, tout se fait sur le terrain. Il y a même moyen de modifier les PID. Remplacer la batterie 3S par une 4S permet de donner un sérieux coup de fouet à l’Alpha 250Q. Le câble d’alimentation avec sa prise d’équilibrage permet de brancher un émetteur vidéo même en 4S sans risque de le griller par surtension.

>>>> La suite de la chronique de l’Alpha 250 se trouve ici.

21 commentaires sur “Graupner Alpha 250Q, le test

  1. Bonjour,

    bel article comme a chaque fois … il y a juste un truc que je trouve dommage dans cette frenesie de FPV racer … c’est qu’ils se ressemble tous, tres peu de constructeur ou autre se laisse aller avec un grain de folie dans le design des frames … c’est dommage car comme dans un article precedent avec une frame qui sort des « normes », ca serai plus joli a observer avec plein de couleurs differentes taggé et carrené comme des bolides de nascar 🙂

    sinon petite cocquille « plaque centrale de 2.1cm » sacré brique 😉

    bon dimanche 🙂

  2. La frame me fait pas mal pensé à celle de l’emax 250, même forme, même sous plaque en dessous, même emplacement caméra. Mais pas mal de petit détail qui change.

    En tout cas le coté propriétaire me refroidit pas mal.

  3. Bonjour rout le monde, je suis tout a fait d accord avec Sylvestre les fpv racer se ressemble tous un peu trop c est comme avec le cheerson cx-10
    Ps merci beaucoup fred d alimenter le site tes revues sont super et parfaitement structurees.

  4. Je cherche un drone rtf avec camera intégrée de préférence pour faire des prises de vues aériennes lequel serait le mieux(budget de 300€).

  5. Graupner fournisseur historique de matériel aéromodélisme, nous montre bien que le FPV racer est devenu une pratique à part entière de ce loisir.
    Je crois qu’il serai donc enfin fort sérieusement utile de l’assimiler auprès de certains « moustachus  » de clubs, aussi historiques que cette marque réputée, pour enfin ouvrir définitivement leurs portes à la pratique de ce type de vol et de matériel ( fin de ma parenthèse 😉 )

    Merci Fred pour ce superbe essai. J’ étais en attente de ce dernier, depuis que tu nous avais annoncé le projet de Graupner.
    Certe, on tombe presque sur un châssis standard bien que les bras soient courbés à l’inverse de la majorité des frames actuelles. Mais justement c’est aussi surement l’assurance d’avoir un produit solide, maniable et d’accessibilité évidente pour l’équipement.
    Un peu plus de fun peut être, mais je préfère avoir le moins de choses à recoller après mes Vols, pardons…,Mes crashs !
    quand au systeme de réception radio intégrée au contrôleur de vol, l’idée peut paraitre évidement bonne pour le poids et la place. Mais j’ai pour habitude de ne jamais mette mes oeufs dans le même panier 😉

    Fiabilité et robuste sont de coutume chez eux. A suivve donc de tres prêt cet ensemble RTF de chez Graupner qui je pense peu avoir de beaux jours devant lui !

    Bon vol.

  6. Fred quel drone rtf a moins de 350€ me conseillerait tu? J’aimerais faire des photos avec et comme je suis encore un debutant il me faudrait un drone assez stable.

  7. Pas mal comme petite machine, mais comme dis plus haut ca ressemble a tout ce qu on connait quoi! D ailleurs aussi pour ca que je suis fier de voler en EvoH 😀 et bientot Gt …. Enfin que soit…. Ils sortent un modele 250 alors que la mode est clairement en train de passer aux machines de format 180/190 voir meme plus petit( 122)
    Cela dit le module reception/fc est bien concu et fait super propre.
    Mais je ne penses pas que la machine aura du succés malheureusement pour eux.

  8. Une info qui n’a rien à voir avec cet article :
    Le Monde.fr publie un chouette article sur la course de Chartres.

  9. Petite question de débutant : j’attends les pièces pour monter mon premier FPV 250. Je me suis basé sur des tutos vus sur le web et ai commandé des moteurs 1806.
    Or je remarque que les nouveaux 250 RTF (comme celui-ci) sont livrés avec des moteurs plus gros, c’est quoi l’intérêt étant donné qu’ils tournent à la même vitesse ?

    Greg

  10. Je suis revenu au modélisme avec Graupner avec un Elektro Junior et une MX16 Hott V2, et ça vole impec.
    Mais pour mes quad Blade j’ai été confronté au problème de non compatibilité. J’ai acheté un module OrangeRX DSMX/DSM2 DIY
    http://www.hobbyking.com/hobbyking/store/__40205__OrangeRX_DSMX_DSM2_Compatible_2_4GHz_DIY_Transmitter_Module.html
    Ce module est censé prendre le signal ppm de la Hott et de le rendre compatible au DSMX ou DSM2. Mais je ne suis pas arrivé à le faire fonctionner. J’utilise la sortie Data S+- au dos de la radio avec une pile 9V externe en mettant les poles – en commun. Mais aucune réaction du TX.
    J’ai donc acheté une radio Spektrum, pas le choix.
    Si qqun sait comment faire fonctionner ce module Orange avec une radio MX16 Hott je suis preneur 🙂
    En me baladant sur les forums je me rends compte que très peu de personnes utilisent des radios Graupner. Si ils veulent peser dans le monde du quad il va falloir qu’ils règlent ces problèmes proprietaires.

  11. Au sujet de tout les quad qui se ressemblent ,j’ai l’impression que les constructeurs commencent a comprendre et que d’ici pas très longtemps on aura de belles canopy ^^ (j’espère comme les helico goblin !!!).
    Par exemple il y a l’Assault Reaper 500 3D de chez hobbyking qui est pas mal !

    https://www.youtube.com/watch?v=mAFxkHAiimY

    , le Mach 25 et l’anakin ( il y a de l’argent a se faire donc je compte sur eux)
    le seul problème c’est la résistance aux chocs …

  12. bonjour

    quelle est la portée de la radiocommande ? la télémétrie est elle fiable ?
    sinon très beau teste comme toujours Fred . bravo

  13. Starflitche la portée des radios Hott est très bon, il est annoncé 4 km sol/air, mais toujours délicat de donner une valeur précise car ça dépend de nbx paramètres. La télémétrie est fiable et la réactivité des commandes excellente.

  14. Merci pour le test !
    Y a t il une caméra préconisée par Graupner et qui correspond au trou placé à l’avant ?

  15. j’ai remarqué que les moteur sont en 2804, mais sont-ils vraiment plus puissant ?
    et sont-ils fragile à la surtension comme les autre moteur des autres marque pour ces dimension ?

  16. J’ai également testé ce quadri avec le gr 18. C vrai qu en 4S c’est un monstre de puissance. Les PID sont accessibles depuis la radio . Mais il me semblait que la prise d’équilibrage servait à donner le voltage du modèle.
    En tout cas il faudra passer par un adaptateur pour ces prises. Elles sont spécifiques à graupner.
    Si vous débutez chez graupner attention a l inversion des sens des servos!!!!!!!! Ôtez les hélices !!!

  17. Bonjour
    je viens d’acquérir ce Q250 de Graupner GR18x avec ma MZ-24 mais j’ai du toucher un paramètre que le rend très difficile à piloter …. à un certain régime. Je m’explique : quand je mets les gazs, il décolle et reste très stable (mode 1)
    Dès que je pousse le stick gauche vers l’avant pour avancer tout va bien. En revanche, dès que je veux le stabiliser avec le même stick gauche vers l’arrière il engage une marche arrière interminable. Même si je repousse le stick gauche vers l’avant, je n’arrive plus à compenser et le remettre à plat ! Il ne fait que reculer.
    je préciser que j’ai mis les réglages d’origine dont je retrouve sur ce blog les copies d’écran mais ca ne change rien.
    il a eu volé normalement, c’est un truc de fou, je désespère de trouver une solution
    si vous pouvez m’aider, ce sera top.
    merci
    philippe

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