Livraisons au Bhoutan
Alors qu’Amazon tente de nous convaincre que la livraison par drones en milieu urbain est pour bientôt, d’autres travaillent dur sur des projets plus raisonnables – même si le challenge reste de taille. Matternet, une startup californienne, développe des drones à vol automatisé pour distribuer des charges légères sur des distances de quelques kilomètres. Jusqu’à 20, assure son PDG Andreas Raptopoulos. Non, ce n’est pas un personnage de Tintin.
Environnements difficiles
Les premiers essais de Matternet ont eu lieu en Haïti et en République Dominicaine, sur le terrain. Le but est de transporter des médicaments rapidement depuis un hôpital vers un dispensaire. La technologie développée par Matternet prend tout son sens dans les pays où les déplacements sont difficiles. Les responsables de la société sont allés présenter leurs drones à Tshering Tobgay, le premier ministre du Bhoutan. Dans ce petit pays coincé entre l’Inde, le Tibet (c’est-à-dire la Chine), le Népal et le Bangladesh, ce sont les montagnes qui constituent le principal décor. La vitesse moyenne sur les routes du pays est de 16 km/h : on comprend l’intérêt d’une livraison de médicaments par les airs !
Altitude
Les premiers essais au Bhoutan ont est conduits, avec succès semble-t-il, à l’hôpital Dorji Wangchuck de Thimphu – c’est la capitale du pays. Les tests étaient importants, puisque la ville est située à 2300 mètres d’altitude. Les ingénieurs de Matternet ont indiqué devoir encore travailler pour réussir à atteindre des altitudes supérieures – 5000 mètres au moins ! – et à s’accommoder du climat très humide du pays. C’est le moins que l’on puisse dire, puisqu’il y pleut souvent sans discontinuer pendant la mousson, de juin à septembre. Il faut aussi développer des outils de tracking des engins pour connaître à tout moment leur position, être prévenu d’un souci pour relancer une livraison, et les retrouver par la suite dans un décor montagneux constitué à 70 % de forêts et avec une couverture en téléphonie mobile très limitée. Une autre contrainte consiste à limiter le coût des appareils et de leur infrastructure. Matternet ou Amazon ? Des médicaments dans les airs plutôt que le dernier Céline Dion ? Ok, évidemment, ce n’est pas aussi simpliste…
Le site officiel de Matternet se trouve ici.
« son PDG Andreas Raptopoulos. Non, ce n’est pas un personnage de Tintin »
Fallait l’oser celle-là! :-))))))
La technologie existe déjà pour envoyer des armes puissante, pourquoi ne pas la mettre aussi aux services des populations en difficultés ….
En tout cas c’est ce genre d’initiative qui peut rendre positif le mot « drone » !
J’ai hésité (mais pas trop 🙂 )
Pour acheminer de la drogue* certains ne reculent devant rien 😉 * »médicament » en anglais se traduit aussi par « drug » soit « drogue ». C’est tellement gros et couramment utilisé que plus personne ne s’en rend compte de ce que l’on ingurgite comme saloperies 😉 Une population peut toujours compter sur son/ses dirigeant(s) corrompu(s) pour vendre leurs âmes…
« Poulos » signifie « fils de » (http://www.geopatronyme.com/cdip/originenom/origineautres.htm) tandis que « rapt » me fait fortement penser à « kidnapping/enlèvement » donc l’un dans l’autre ça doit donner « fils de kidnappeurs »…. mouais ben moi je me méfierai de ce gars 😀
Amazon testera ses drones de livraison en Inde
http://www.numerama.com/magazine/30314-amazon-testera-ses-drones-de-livraison-en-inde.html
Google aussi se met au drone livreur (drones annoncé comme pouvant aller jusqu’à 80 km/h et porter 2.2kg de marchandise)
http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/google-a-teste-des-drones-livreurs-29-08-2014-1858199_47.php
Yes, post fait tout à l’heure…