SpeedyBee Bee25, le test d’un cinewhoop 4S haut en couleurs à équiper en DJI O3

Le Bee25 est un cinewhoop imaginé par la constructeur SpeedyBee, spécialisé dans des contrôleurs de vol dont la particularité est qu’ils peuvent être réglés sans fil. Le contrôleur au coeur du Bee25 adopte bien évidemment cette fonction sans fil ! Une autre particularité du Bee25, c’est son bandeau LED qui entoure les protections d’hélices, multicolore et programmable. 

Le dernier point intéressant du Bee25, c’est qu’il est commercialisé sur le principe du BYOV, un acronyme qui signifie « Bring Your own VTX », « Ajoutez votre propre émetteur vidéo ». L’appareil donc livré prêt à voler, mais sans la partie indispensable d’un drone FPV : l’émetteur vidéo et sa caméra. C’est ce qui lui permet de passer entre les mailles du filet de la réglementation européenne – je vous en dis plus à la fin de cette chronique. C’est aussi ce qui lui permet d’être commercialisé à un prix léger – si vous disposez d’un boitier DJI O3.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le Bee25 repose sur une frame carbone minimaliste sur laquelle sont fixés le carénage central en plastique fumé transparent et les protections d’hélices. Le contrôleur de vol est logé sous la frame, protégé par le carénage. A cet endroit se trouvent aussi le récepteur radio ExpressLRS 2,4 GHz et son antenne en T – dans la version du Bee25 que j’ai acheté. A l’arrière, sous l’appareil, le carénage protège le composant qui gère le bandeau LED. Sur la partie supérieure arrière, il y a un petit boitier destiné à accueillir un GPS de type M10 – j’ai choisi une version dépourvue de GPS. 

SpeedyBee livre un support pour fixer le boitier DJI O3 et sa caméra. Il se distingue avec des amortisseurs en caoutchouc pour la caméra, dont l’angle peut être modifié, des entrées d’air sur les côtés pour rafraichir le O3 en vol, et deux supports pour des antennes dipôles. Une ouverture sur le haut permet d’accéder rapidement au connecteur USB-C et à la carte microSD du O3. Le boitier se fixe sur le carénage avec 4 vis.

Le contrôleur de vol ?

C’est le SpeedyBee F405 35A AIO, déjà monté et soudé. Il offre 6 UART, dont 3 sont occupés sur la version que j’ai choisie : 1 pour le récepteur ELRS, 1 pour le DJI O3 et un pour le bandeau LED. Les réglages de ce contrôleur de vol sont accessibles sans fil, mais SpeedyBee permet tout de même la connexion avec un câble, et la facilite. 

En effet, le connecteur USB-C non seulement présent, mais placé à l’arrière de l’appareil, très facilement accessible. Même le bouton Boot (pour flasher le contrôleur de vol) est facilement accessible, à l’arrière sur le flanc gauche. Le contrôleur est flashé avec Betaflight 4.5.0, offre une Blackbox de 8 Mo et un baromètre altimétrique. 

La partie mécanique ?

Le contrôleur de vol pilote des moteurs brushless 1404 V2 à 4600KV présentés à l’envers (en push) pour des hélices tripales HQProp DT63. La protection d’hélices est efficace pour les chocs latéraux. Mais attention, on peut y mettre les doigts et les hélices tournent vite. A noter que les fils des moteurs sont soudés, il n’y a pas de connecteurs. Changer les moteurs requiert donc de s’armer d’un fer à souder.

Les protections protègent très peu vers le bas, elle arrivent au ras des hélices. Cela signifie que les hélices touchent presque le sol lorsque l’appareil est posé. Sur un sol bien plat, cela ne pose pas de problème. Mais les hélices touchent un sol inégal, ou de petits cailloux s’il y en a, elles risquent de racler ! J’en ai fait l’amère expérience : j’ai cassé des hélices à plusieurs reprises au décollage ! J’ai fini par utiliser un tapis de décollage…

Le support pour la batterie ?

Le Bee25 est prévu pour des batteries 4S de 650 à 850 mAh avec un connecteur XT30. Ce connecteur est fixé dans la frame – c’est bien pratique. La batterie est à placer sur le dos du drone. Le principe de fixation est simple, mais très efficace et pourtant rarement utilisé : c’est un simple ruban élastique large en tissu. 

L’avantage ? La fixation d’une batterie est ultra rapide, sans effort, et s’accommode de différentes taille. Elle maintient bien la batterie en place, d’autant qu’elle est calée par le support O3 à l’avant et le connecteur XT30 à l’arrière – du moins pour des batteries 650 ou 850 récentes.

Les plus anciennes dépassent… mais SpeedyBee a tout prévu : les deux barres en métal qui maintiennent l’élastique peuvent être déplacées. Dans ce cas, la batterie est placée à 90°. Moins bien maintenue, mais compatible avec des formats plus longs. A noter qu’un caoutchouc grip est installé sur la frame pour éviter que la batterie ne glisse. SpeedyBee fournitr aussi un Velcro classique… mais l’élastique est tellement plus pratique à l’usage que vous laisserez le Velcro dans sa boite. Même avec des chocs forts, la batterie ne s’est jamais extraite de son ruban élastique.

Réglages d’ExpressLRS ?

J’ai choisi d’appairer le récepteur ExpressLRS et ma radiocommande avant de monter le boitier DJI O3. L’idée est d’éviter une surchauffe et de devoir ventiler le drone pendant la manipulation. Vous pouvez allumer et éteindre 3 fois le drone pour lancer la procédure de bind.

Mais j’ai préféré, comme d’habitude, indiquer ma binding phrase. Il suffit d’allumer le  drone et d’attendre une minute.

Le récepteur met en place un point d’accès wifi, auquel il suffit de se connecter avec le mot de passe expresslrs. Le récepteur est flashé en ELRS 3.4.3. J’ai simplement indiqué ma binding phrase, il s’est appairé avec ma radiocommande Pocket de Radiomaster en ExpressLRS 3.3.1. Il est possible aussi de reflasher le récepteur dans une autre version via ExpressLRS Configurator, en cible SpeedyBee 2.4 GHz et SpeedyBee Nano 2.4 GHz RX – mais je n’ai pas eu besoin d’en faire l’expérience.

Le bonus du Bee25 ?

C’est un bandeau LED fourni et monté ! Il est intégré dans les protections d’hélices, bien protégé, déjà branché et en fait complètement le tour.

C’est la version Meteor LED 2.0 de SpeedyBee, sur laquelle je reviens un peu plus loin dans cette chronique.

Installation du DJI O3 ?

La procédure est prévue pour être simple… et elle l’est : le boitier O3 est à placer dans la structure livrée avec le Bee25. La caméra est à fixer à l’avant avec 2 vis (ou 4 pour un meilleur maintien). Le DJI O3 est à installer dans la partie arrière, aux dimensions exactement prévue pour cela.

Aucune soudure à effectuer : SpeedyBee a prévu un câble déjà branché sur le contrôleur de vol, à brancher directement dans le boitier O3.

La seule manipulation requise ?

BetaFPV fournit 2 antennes dipôles pour remplacer celle, assez volumineuse, de DJI. Il faut dévisser le cache du boitier O3 pour débrancher l’antenne d’origine et brancher les deux fournies par SpeedyBee. Le résultat est compact, léger, mais il ne fait pas de doute que la portée sera réduite par rapport à celle proposée par l’antenne d’origine. Laquelle n’est pas compatible avec le support d’origine de SpeedyBee.

Réglages de Betaflight ?

SpeedyBee s’est occupé de la plupart des réglages, notamment les PID et les rates, les UART pour ExpressLRS, DJI O3 et le bandeau LED. Il ne reste donc plus qu’à configurer les boutons et inters de la radiocommande pour armer, changer de modes de vol, gérer le failsafe, le Flip Over After Crash. Le dump des réglages d’usine, au cas où, est disponible ici.

Vous l’aurez compris, vous pouvez utiliser Betaflight Configurator sur PC Windows, Mac, Linux, Android, mais SpeedyBee vous permet d’accéder aux réglages via l’application SpeedyBee sans fil, en Bluetooth, sur un smartphone Android ou iOS. La méthode est très efficace, très agréable pour faire des modifications sur le terrain. Si vous n’êtes pas trop versé dans l’art de configurer Betaflight, l’app SpeedyBee propose un mode Beginner simplifié. Il y a bien sûr le mode classique, appelé Expert.

Réglages du bandeau Meteor V2 ?

Là encore, les réglages s’effectuent sans fil, via l’application SpeedBee sur Android et iOS. Chaque LED du bandeau Meteor V2 peut changer de couleur et varier en intensité. Les réglages « LED Strip Settings » permettent de profiter de ces possibilités… et SpeedyBee a poussé l’expérience assez loin !

Il est possible de choisir des couleurs, des intensités, des effets préprogrammés avec ces couleurs et intensités. Certaines étapes du vol déclenchent des effets que vous choisissez d’activer ou pas : vert circulaire au décollage, rouge quand la batterie est faible, etc. 

Les réglages offrent des fonctions prédéfinies, très réussies pour la plupart. Le bandeau peut clignoter, pulser, tourner, plus ou moins vite, avec plus ou moins de variations de couleurs. Bref, on peut choisir des effets « sapin de Noël » très criards ou au contraire des effets sobres et discrets. Ainsi que des combinaisons intéressantes : par exemple une couleur rouge qui tourne autour de la structure, mais avec la partie avant toujours allumée. 

Cela permet à l’observateur de votre drone (requis pour les vols en FPV) de bien percevoir l’orientation de l’appareil quand il est à distance. Enfin, si vous envisagez d’organiser de petites sessions de vol à plusieurs en sous-bois façon Airgonay, vous pouvez choisir la couleur de votre machine en quelques secondes !

Je ne suis vraiment pas fan des drones FPV qui donnent dans la surenchère de couleurs. Mais justement, ce bandeau LED Meteor V2 permet de choisir des variations de lumières adaptées à l’environnement : criardes ou au contraire discrètes, statiques ou animées, en liaison avec le contrôleur de vol ou pas. Au final, c’est une belle réussite !

Le poids ?

Le Bee25 équipé du DJI O3, de sa caméra et des antennes de SpeedyBee s’affiche à 172,7 grammes sur la balance. Avec une Lipo 4S 650 mAh d’Ovonic de 65,6 grammes, il passe à 238,3 grammes, et reste donc sous la barre des 250 grammes.

Avec une Lipo 4S 850 mAh d’Ovonic de 92,7 grammes, il passe à 265,4 grammes – donc dépasse la barre des 250 grammes. En règle générale, plus vos batteries sont récentes plus elles sont légères – par exemple de « vieilles » 4S 850 mAh de CNHL pèsent 102 grammes.  

Premier décollage

Le SpeedyBee décolle facilement, sans peiner, avec un volume sonore plutôt réduit… sauf quand on pousse les gaz. Le comportement de l’appareil est particulièrement agréable : il vole comme sur un rail en Acro.

Il est très réactif, punchy : SpeedyBee a semble-t-il beaucoup travaillé les PID et les réglages de l’appareil, pour un résultat très convaincant.

Le Bee25 est parfait pour des vols en environnements encombrés, comme des sous-bois, des bandos. Il a assez de puissance pour être lancé dans des figures de freestyle – mais mes talents de pilotes ne sont pas suffisants pour le pousser dans cette direction.

J’ai pris également beaucoup de plaisir sur des vols plus souples, par exemple en rasant la canopée, en partant à la chasse aux nappes de brouillard, et même tentant des dives sur des falaises. Il répond bien à la remise des gaz, sans propwash, avec une belle précision qui permet de prendre des risques sur des vols engagés. La batterie tient plutôt bien les coups de throttle, et l’appareil a tenu le choc face à des vents forts (ceux de la tempête Caetano en novembre 2024).

La portée ?

La portée radio ExpressLRS profite de l’antenne en T : je n’ai jamais expérimenté de fléchissement de la liaison ELRS pendant mes essais, la vidéo a toujours lâché en premier. Cette liaison radio excellente invite à partir un peu loin.

Aller loin, le retour vidéo O3 le permet (pour peu que vous l’ayez boosté illégalement en FCC). Loin, c’est bien au-delà de la vue directe l’observateur imposé par la réglementation ! A noter, tout de même, que les LED permettent de bien voir le Bee25 lorsqu’il est loin et même d’avoir une bonne indication de son orientation. 

Mais les deux petits antennes dipôles ne sont pas aussi performantes que celle d’origine, polarisée, de DJI. J’ai expérimenté des baisses de débit à 500 mètres de distance et dans des environnements encombrés. Dommage que le support O3 ne permette pas de fixer l’antenne d’origine…

Les vidéos stabilisées ?

Puisque le Bee25 est un appareil petit format, avec une forte prise au vent, c’était prévisible : il gigote en vol. Mais ce sont des oscillations que la fonction de stabilisation Rocksteady du DJI O3 est capable de gommer sans introduire de flou. Même constat en stabilisant des vidéos shootées sans Rocksteady, en FOV Large, avec l’aide de l’outil logiciel open source Gyroflow !

Pourtant le comportement de l’appareil n’est pas parfait. J’ai expérimenté des vibrations de type Jello lorsque j’ai poussé les gaz un peu fort, même en ayant installé un filtre ND et utilisé des réglages de caméra manuels. Je ne sais pas si ce défaut peut être corrigé en modifiant les PID et les autres paramètres de vol. En vol avec les gaz poussés raisonnablement, y compris dans le vent, je n’ai en revanche pas noté de vibrations.

En combinant la stabilisation des images avec le mode D-Cinelike en 10 bits pour un travail de la colorimétrie en post-production et des réglages de la caméra (ISO, obturation, FOV), on peut obtenir de très belles images ! Le DJI O3 vous évite d’ajouter une action cam sur le Bee25… et tant mieux ! car de toutes manières, il n’est pas conçu pour porter une GoPro même de type naked – au mieux il pourrait embarquer une Insta360 GO 3 ou GO 3S, au prix d’une autonomie réduite.

La solidité

J’ai tenté des passages en force en sous-bois, des vols plus engagés. La punition, avec mes talents de pilote, est rapide : j’ai crashé l’appareil à de nombreuses reprises, et fort. La protection d’hélices est particulièrement résistante.

Ce sont les hélices qui ont finalement le plus souffert ! Elles ont fini par casser… quasiment toutes au moment du décollage, parce qu’elles ont touché de petits cailloux. 

L’autonomie ?

La promesse de SpeedyBee, ce sont des vols qui peuvent atteindre 10 minutes avec une batterie 4S 1100 mAh. Autant dire que cette valeur est extrêmement optimiste. Avec une LiPo 4S 850 mAh de Ovonic, des vols très doux sans jamais solliciter les gaz, le Bee25 est capable de voler pendant 5 min. 

Mais l’autonomie réelle, avec quelques coups de throttle, plafonne plutôt à 3min30. En le poussant très fort, elle passe sous la barre des 2 minutes. Avec une Lipo 4S 650 mAh, les vols perdent 30 secondes. Cette autonomie n’est pas formidable, mais elle reste correcte pour un cinewhoop 4S, généralement suffisante pour réaliser une séquence de prises de vues. Avec ce point fort : vous pouvez installer n’importe quelle batterie sur le Bee25 avec l’aide de l’élastique de maintien. De quoi trouver celle qui vous donnera le plus satisfaction.

Les petits bonus ?

Ce sont des fichiers .stl de pièces à imprimer en PLA ou TPU, fournis gracieusement par SpeedyBee.

Il y a par exemple des supports de caméras sportives, des pièces de remplacement pour le support DJI O3, des supports pour la caméra O3. Ou encore un guide pour conserver l’antenne vidéo polarisée d’origine de DJI, plus efficace que celles fournies par SpeedyBee. 

Faut-il l’acheter ?

Oui, le Bee25 est le cinewhoop le plus agréable et le plus efficace que j’ai eu entre les mains jusqu’à présent, devant les excellents Pavo 20 Pro (3S) de BetaFPV et Cinehawk Mini (4S) de Emax USA. Il est bien réglé en usine, parfait pour revenir avec de belles images. Il est solide, ce qui rassure quand on vole en présence d’obstacles.

Ses bonus sont intéressants : il y a son bandeau LED parfait pour conserver l’appareil bien en vue (de votre observateur), son contrôleur de vol bien configuré. Et les deux, LED et FC, sont réglables sans fil depuis un smartphone. C’est bien pratique quand on est sur le terrain ! J’ai aussi beaucoup apprécié le ruban élastique de maintien de la batterie, tellement pratique au moment de changer de batterie.

Mon exemplaire a fini sa vie dans un lac de montagne, dont je n’ai malheureusement pas pu l’extraire. J’ai tellement apprécié ce modèle que j’en ai racheté un, et c’est la première fois que je rachète un modèle drone que j’ai perdu ! 

Reste que son prix est assez élevé : il est proposé à 182 € en version sans DJI O3 mais avec récepteur ELRS directement sur le site de SpeedyBee (hors port, hors taxes), c’est là que je l’ai acheté. Au moment de l’écriture de cette chronique, il n’y est plus disponible. On peut tout de même le trouver sur AliExpress, ici par exemple à 162 € (hors taxes). N’oubliez pas qu’il faut tout de même lui ajouter un boitier O3 Air Unit de DJI. 

La minute réglementaire

Le Bee25 vendu complet avec un DJI O3 est un drone sans indication de classe : il ne peut pas être utilisé en catégorie Ouverte en Europe, il est donc cantonné à des vols en intérieurs clos. 

Le Bee25 sans DJI O3 (la version que j’ai achetée) est considéré comme un drone construit à titre privé.Il y a deux possibilités.

S’il pèse moins de 250 grammes (batterie de 650 mAh ou moins), et en considérant qu’il vole à moins de 19 m/s (68,4 km/h)

• Il est opéré en catégorie Ouverte, sous-catégorie A1 moins de 250 grammes.
• Il n’est pas nécessaire de suivre la formation A1/A3 en ligne, ni de passer et réussir l’examen en ligne. Mais c’est recommandé pour prendre connaissance de la réglementation, à laquelle cet appareil est tout de même soumis, bien qu’il pèse moins de 250 grammes ! Car si en intérieur vous faites ce que vous voulez (avec l’accord de l’occupant des lieux), vous devez respecter de nombreux requis en extérieur (à lire ci-dessous) :
• Vous pouvez survoler des personnes isolées.
• Vous pouvez voler au-dessus des zones résidentielles, commerciales, industrielles et récréatives en Europe.
• MAIS attention, vous ne pouvez PAS voler en agglomération au-dessus de l’espace public en France. Pas question, donc, de voler sur une place, dans un parc, un stade, une fleuve, s’ils se trouvent en agglomération !
• Il est possible de voler en agglomération au-dessus de l’espace privé, avec l’autorisation de l’occupant des lieux et s’il n’existe pas d’autres interdictions à cet endroit (attention, Geoportail ne permet pas de statuer).

S’il pèse plus de 250 grammes (batterie de 850 mAh ou plus)

• Il est opéré en catégorie Ouverte, sous-catégorie A3
• Il est nécessaire de suivre la formation A1/A3 en ligne, de passer et réussir l’examen en ligne.
• Vous devez voler loin des personnes ne participant pas à l’exploitation de telle sorte qu’elles ne soient jamais mises en danger.
• Le drone doit être opéré à plus 150 mètres des zones résidentielles, commerciales, industrielles et récréatives en Europe.
• De surcroît, vous ne pouvez PAS voler en agglomération au-dessus de l’espace public en France. Pas question, donc, de voler sur une place, dans un parc, un stade, une fleuve, s’ils se trouvent en agglomération !
• Il est possible de voler en agglomération au-dessus de l’espace privé, avec l’autorisation de l’occupant des lieux et s’il n’existe pas d’autres interdictions à cet endroit (attention, Geoportail ne permet pas de statuer). MAIS attention, le drone doit être opéré à plus de 150 mètres des zones résidentielles, commerciales, industrielles et récréatives – ce qui suppose que vous pratiquiez dans une très grande propriété !

Que le Bee25 soit opéré en sous-catégorie A1 (<250 g) ou A3 (>250 g), voici ce qu’il faut savoir :

• Il est interdit de survoler un rassemblement de personnes.
• Vous pouvez voler jusqu’à 120 mètres de distance par rapport au point le plus proche de la surface de la Terre. 
• Il faut vous enregistrer en tant qu’exploitant UAS sur AlphaTango et apposer votre numéro d’exploitant UAS sur le Bee25 avec une étiquette (sans les 3 caractères de contrôle).
• Il faut voler en vue directe du pilote. Dans le cas des vols FPV avec le casque d’immersion, vous devez être assisté d’un observateur qui conserve le  drone en vue directe et vous donne des indications pour qu’il le reste pendant toute la durée du vol. L’observateur n’a pas besoin d’être formé au pilotage, sa tâche se cantonne à son rôle d’observation et d’indication.
• Il est interdit de voler de nuit.
• Le largage de charge est interdit.
• Il faut respecter les restrictions ou interdictions de vol dans les espaces aériens à statut particulier (zones R, D, P et temporaires ZRT, ZDT, ZIT), à consulter sur le Service de l’Information Aéronautique (SIA).
• Il faut respecter les zones interdites de vol, comme les parcs nationaux, certaines réserves naturelles, certains biotopes, les hôpitaux, prisons, sites industriels protégés, etc.
• Il faut respecter les interdictions ou restrictions de vol dans les emprises des aérodromes.
• Il est interdit de voler dans les zones d’évolution des services de secours.
• Il faut respecter les zones interdites de prises de vue (ZICAD).

Fin de la minute réglementaire.

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