Etats-Unis : collision entre un DJI Mavic 2 Pro et un hélicoptère

Le bureau du shérif du comté de Volusia, en Floride, a posté un tweet relatant une collision entre un drone Mavic 2 Pro de DJI et un hélicoptère Robinson R44, le 30 décembre 2023 à 14h00.

Selon le média ClickOrlando, le drone était en mission à 55 mètres au-dessus d’un chantier, opéré pour le compte d’une société du bâtiment.

Le pilote de l’hélicoptère a indiqué avoir vu le drone sans avoir eu le temps de procéder à un évitement. Le pilote du drone rapporte qu’il était en train de regarder sa tablette lorsqu’il a entendu l’impact, puis constaté que son drone n’était plus en vol.

Les dégâts ?

Le pilote de l’hélicoptère a réussi à poser son appareil sans encombre bien que le Mavic 2 Pro ait touché le rotor principal. Le drone a été détruit dans le choc. Selon le bureau du shérif, les dégâts occasionnés à la pale de l’hélicoptère sont estimés à $60.000. La Federal Aviation Administration (FAA) et le bureau d’enquête National Transportation Safety Board (NTSB) ont été notifiés de l’événement. 

Intéressant !

Ce fait-divers est à ma connaissance une première : les précédents rapports de collision mentionnaient un impact avec le carénage ou les vitres. Un choc avec le rotor principal semble inédit, et l’issue plutôt rassurante. Des pilotes de l’héliport d’Issy-les-Moulineaux m’avaient confié de ne pas trop inquiets d’une collision avec un drone, sauf s’il devait toucher le rotor anticouple…

Sources : Volusia Sheriff et ClickOrlando

10 commentaires sur “Etats-Unis : collision entre un DJI Mavic 2 Pro et un hélicoptère

  1. Je suis impressionné par l’impact sur la pale. Je ne pensais pas qu’un « bout de plastique » comme le MP2 pouvait causer ça.
    Aucune précision sur les raisons de la présence de l’hélico à une altitude aussi basse ?
    Olivier

  2. 60.000 $ pour une cerise de Saint Tofer (priez pour que ça tienne) et une bombe de peinture ???
    Encore un coup de la pénurie de l’inflation en Ukraine ça !
    🙂

  3. @ Max Artaud : Dans mon aéroclub préféré, on m’a dit que le set d’hélices était à changer impérativement en cas de choc, que ça coûtait 50000 € HT, donc dans les 60000 € hors main d’oeuvre.

  4. Curieux de savoir ce que donnera les suites de l’enquête. Est-ce que le télépilote avait déclaré sa présence ? Le pilote d’hélico avait-il le droit de piloter aussi bas ?

    Personnellement j’en ai vu pas mal d’hélico passer bien plus bas que les 150m. Je me déclare en S2 dès que je peux pour à minima déclencher un NOTAM qui signale ma présence histoire de me couvrir.

  5. @ Onya : Que des hélicos (et même autres appareils habités) volent aussi bas (c’est à dire moins de 500 ft) et dans la plus parfaite légalité cela peut se produire tous les jours en beaucoup de lieux … (vols SAMU, sécu civile, gendarmerie, RTE, Zones basse alti défense, etc ….) donc il faut absolument garder une veille active du ciel durant nos vols.
    Ensuite, le fait de te déclarer en S2 n’a rien à voir avec un NOTAM et ne déclenche, sûrement pas, l’émission d’un NOTAM par les services de la circulation aérienne !
    Dis toi bien que cela ne te couvre en rien, je t’invite à te reporter aux acquis de ta formation pour ce qui est des responsabilités et des priorités en vol.

  6. @lolodrone44 : Effectivement ce n’est pas un S2 que nous déclarons, j’ai dit n’importe quoi. C’est une ZRT que nous déclarons (bien plus difficile à obtenir).
    Si la ZRT nous couvre pour des vols « commerciaux » elle ne nous empêche pas de devoir quitter la zone en présence de la gendarmerie ou samu. Quand je dis couvrir, ça ne veut pas dire que l’on est libre de faire ce que l’on veut et de se passer d’observateur extérieur pour avoir une vue de toute la zone couverte.

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