BetaFPV : le test du kit Aquila16, un pack pour débuter en FPV

Ah, ces vidéos YouTube de superbes lignes en FPV dans des décors de rêve, et de tricks qui défient la gravité… Envie de faire la même chose ? Le constructeur BetaFPV avait déjà proposé plusieurs kits pour débuter en FPV, notamment ceux de la gamme Cetus. Il propose un nouveau kit comprenant tout (vraiment tout) ce qu’il faut pour piloter en immersion. Le tout à un prix aussi léger que possible !

Est-ce qu’il est à la hauteur des attentes de pilotes FPV en devenir ? Réponse dans cette chronique. Notez que le Aquila16 FPV Kit m’a été donné par BetaFPV. Comme d’habitude, dites-moi si vous pensez que la pratique a influencé mon jugement.

La vidéo

Tour du propriétaire

Le Aquila16 FPV Kit est livré dans une mallette de transport. A l’intérieur, on trouve un nano racer 1S brushless caréné (l’Aquila16), une radiocommande (la Literadio 3 SE), un casque d’immersion analogique (le VR03), deux batteries, un chargeur pour les deux batteries, des manuels et quelques accessoires comme des hélices de rechange, un tournevis…

Que faut-il ajouter à ce kit ? Une carte mémoire microSD si vous désirez enregistrer les images de vos vols, une source d’alimentation en USB-C pour recharger les batteries, le casque et la radiocommande. Et c’est tout !

L’Aquila16 ?

C’est un nano racer de type tinywhoop : la structure est en plastique, elle enferme l’électronique et protège l’environnement des hélices (et les hélices de l’environnement).

La diagonale de moteur à moteur est de 8,5 cm, pour des dimensions totales de 12,8 x 12,1 x 3 cm. Le poids, sans batterie, est de 47,1 grammes. Les moteurs sont des brushless 1102 à 18000KV pour des hélices tripales BetaFPV de 45 mm. Les hélices se présentent en Push, orientées vers le bas.

Le contrôleur de vol est entièrement à l’intérieur de la coque en plastique. C’est un modèle que  BetaFPV appelle l’Aquila16. C’est un AIO : il comprend un ESC 4 en 1, un récepteur radio ExpressLRS 2,4 GHz et un émetteur vidéo 5,8 GHz analogique de 25 à 350 mW. La caméra est une C02 de BetaFPV, protégée et orientable de 15 à 30° (avec 2 vis).

Il est possible d’accéder au contrôleur de vol en retirant 4 vis sous l’Aquila16. On constate que les moteurs et la caméra sont branchés avec des connecteurs : pratique s’il faut les changer !

Prises et capteurs ?

Sous l’Aquila16 se trouve un capteur ToF (Time of Flight) destiné à mesurer la hauteur verticale par rapport au sol. Il y a aussi un connecteur destiné à la connexion de l’appareil avec un ordi – il faut utiliser pour cela l’adapteur vers un connecteur USB-C fourni par BetaFPV. Il y a également un trou sous l’appareil, il permet d’accéder à un bouton sous l’appareil… qui n’est pas documenté !

A l’arrière de l’Aquila16 se trouve un connecteur d’alimentation au format BT2.0 fixé dans la structure. Il attend la batterie de l’appareil, une LiHV 1S de 1100 mAh intégrée dans un boitier propriétaire, c’est-à-dire uniquement prévu pour être installé à bord de l’Aquila16. La batterie se place sur le dessus du drone, il faut ensuite la faire glisser d’un centimètre vers l’avant jusqu’à ce qu’elle touche le support de la caméra. L’appareil est immédiatement sous tension. La batterie pèse 26 grammes. En ordre de vol, l’Aquila16 pèse donc environ 73 grammes…

Le chargeur des batteries

C’est un petit boitier à alimenter avec un connecteur USB-C. Il permet de charger deux batteries de l’Aquila16 simultanément. BetaFPV le commercialisait déjà pour ses autres batteries BT2.0… et il n’est à vrai dire pas prévu pour le boitier propriétaire de l’Aquila16. En conséquence, il faut impérativement utiliser les deux rallonges BT2.0, fournies, pour brancher les batteries. 

A noter que l’un des deux connecteurs BT2.0 est noté Test : lorsque le boitier n’est pas alimenté en USB-C, il devient un testeur sur ce connecteur et indique la tension de la batterie avec un écran monochrome. Pratique. Le temps de charge, en revanche, est un peu long : une pleine charge requiert environ 90 minutes (qu’il y ait une ou deux batteries en charge)…

La radiocommande ?

C’est une LiteRadio 3 SE de BetaFPV avec un module ExpressLRS 2,4 GHz intégré. Elle est livrée en mode 2 (gaz à gauche), comporte un bouton on/off, deux interrupteurs à 3 positions, 2 inters à 2 positions, un bouton Bind et un bouton Setup à l’arrière. A l’avant, elle offre un connecteur USB-C pour la recharge et la connexion à un ordi.

Pas d’écran, la batterie est intégrée et non amovible (en tous cas pas facilement), il n’y a pas de baie pour installer un module externe. Il s’agit donc une radiocommande basique, mais elle offre une prise en main plutôt satisfaisante. Elle peut être modifiée en mode 1 en ouvrant la radiocommande pour modifier les ressorts des joysticks et la connectant à un ordi pour des modifications logicielles avec l’application BETAFPV Configurator.

A noter que cette radiocommande est compatible avec les principaux simulateurs de vol du marché, sur PC Windows et Mac OS X. 

Le casque ?

C’est le modèle VR03 FPV Goggles, un casque tout intégré en 5,8 GHz analogique. Tout intégré parce qu’il comprend un récepteur vidéo 5,8 GHz analogique avec un module de recherche de fréquences, une antenne, un écran avec une lentille de Fresnel grossissante, une batterie et un enregistreur de vidéos sur carte microSD. Il est livré avec une mousse en contact avec le visage et un bandeau serre-tête en Velcro.

Sur le casque, il y a un connecteur USB-C pour la recharge de la batterie, un bouton on/off, 4 boutons pour piloter l’interface du casque, une fente pour insérer une carte microSD et une antenne inclinable. Plus un bouton sur le côté… qui ne sert à rien.

Mise en route

BetaFPV s’est occupé de tous les réglages. Il n’y a pas conséquent rien à faire sinon de veiller à avoir chargé la radiocommande, le casque et les deux batteries. Il suffit d’allumer la radiocommande, d’allumer le casque et d’insérer la batterie. Veillez à bien pousser la batterie à fond de telle sorte qu’elle touche le support de caméra. Car si elle n’est pas engagée à fond, il y a un risque de faux contact en vol. Dans ce cas, j’en ai fait l’expérience, l’Aquila16 chute brutalement, moteurs coupés.

Il y a tout de même une petite manipulation à réaliser sur le casque : il faut une pression longue sur le bouton S pour lancer la détection automatique de la fréquence vidéo. Avec une pression préalable sur la touche Play du casque, vous obtenez une table des fréquences avec un code couleur pour visualiser leur occupation.

Appuyez sur le bouton rouge pour lancer l’enregistrement d’une vidéo (DVR) – mais il faut avoir installé une carte microSD dans le casque. L’enregistrement est ponctué par deux bips. Attention, il ne démarre pas toujours au quart de tour. Attention aussi, il faut veiller à appuyer à nouveau sur le bouton pour interrompre l’enregistrement avant d’éteindre le casque, sans quoi le fichier vidéo sera corrompu et inutilisable.

Avant de vous lancer ?

Il est recommandé de bien noter à quoi correspondent les positions des interrupteurs de la radiocommande. Le SA gère l’armement des moteurs, le SB le mode de vol, le SC la sensibilité des commandes et le SD le changement de fréquence vidéo. Le retour vidéo incruste ces réglages à l’écran pendant le vol, c’est bien pratique.

L’Aquila16 propose 4 modes de pilotage de difficulté croissante. Le mode N(ormal) est stabilisé, avec un maintien de la hauteur et de la position. Le mode S(port) est stabilisé, mais sans maintien de la hauteur et de la position. Enfin le mode M(anuel) est un mode sans stabilisation, semblable au mode Acro des racers. Il offre donc, en théorie, un mode qui correspond à votre niveau de pilotage. Et en pratique ?

Le mode N est un peu surprenant

Une fois les moteurs armés, pousser le gaz fait monter l’Aquila16. Il se maintient à une hauteur constante et à une position fixe. La hauteur est gérée par le capteur ToF qui mesure le temps pour qu’un impact lumineux touche le sol et revienne, le maintien de la position est pris en charge par un micro caméra verticale. Seulement voilà, ça fonctionne plus ou moins bien…

Lorsque le joystick des gaz est à mi-course, l’Aquila16 reste à sa hauteur. Ou bien monte doucement. Ou bien descend doucement. Et finalement il faut corriger avec le joystick des gaz. Bref, ce n’est pas précis du tout.

Par ailleurs, le principe de ToF est de mesurer la hauteur à la verticale du sol. Lorsque le drone avance vers une table, parfois il monte automatiquement (c’est normal), parfois il reste à sa hauteur (ce n’est pas normal). Il y a moyen, dans les réglages, d’activer ou désactiver le ToF, mais en pratique… ça ne change pas grand-chose.

La position est gérée par la caméra verticale : elle est supposée maintenir l’appareil à sa position automatiquement. En pratique, il tient parfois bien en place, et parfois il se met à dériver doucement, même quand le sol est compatible avec un capteur optique (non réfléchissant, avec des motifs, suffisamment éclairé). Le paramètre Opf dans les réglages permet de l’activer et le désactiver. Là encore, en pratique, ça ne change pas grand-chose.

Si on laisse l’Aquila16 voler tout seul en mode N sans toucher la radiocommande ? Une fois que l’on a trouvé une position du joystick des gaz qui permet de tenir à peu près une hauteur constante, l’appareil est capable de rester en vol tout seul dans un espace de 1 x 1 mètre environ. Mais pas toujours : parfois il s’en échappe et part vivre sa vie (contre un mur s’il est en intérieur). 

En résumé, le mode N est assez reposant pour les pilotes débutants puisqu’il stabilise le drone et l’empêche de dériver et monter – descendre. Mais ça ne fonctionne que partiellement, il faut être attentif et constamment corriger les mouvements.

Le mode S est plus efficace

Il stabilise le drone : si vous lâchez les joysticks, il se met automatiquemetn d’aplomb. Sauf le joystick des gaz : c’est vous qui gérez la hauteur. Ce mode s’apparente au mode Angle de Betaflight.

Il n’y a pas d’équivalent du mode Horizon de Betaflight (stabilisé mais capable de réaliser des figures rapides).

Le mode M est correct

En mode M, la stabilisation est totalement désactivée, c’est à vous de gérer les commandes. Ce mode s’apparente au mode Acro de Betaflight. Il est destiné aux pilotes expérimentés qui désirent pousser leur drone pour aller plus vite, pour réussir des acrobaties.

En pratique, ce mode est plutôt efficace avec des réglages corrects. Mais lorsque l’Aquila16 prend de la vitesse, il a tendance à se dandiner dans un petit mouvement de yaw un peu gênant. Est-ce dû aux réglages ou à la conception de l’appareil ? Je ne sais pas.

Un bon point : il est possible de passer d’un mode à un autre rapidement. Mais attention, le résultat est parfois bizarre, l’appareil a tendance à être déséquilibré en passant du mode M aux modes N et S. 

La sensibilité ?

Avec l’interrupteur SC, il est possible de choisir une sensibilité SLOW (réactions lentes), MID (plus rapides) et FAST (très rapides). Cela permet de doser les commandes de telle sorte qu’elles soient adaptées à l’environnement de vol.

Les autres réglages ?

Ils sont accessibles, moteurs désarmés, avec la combinaison joystick de gauche vers la gauche et joystick de droite vers le haut. En mode 1, c’est joystick de gauche vers le haut-gauche et joystick de droite centré. Un menu s’affiche dans le retour vidéo, les choix sont à effectuer avec les joysticks.

Dans Config, il y a TOF (le capteur de hauteur), OPF (le capteur optique de position), LED (pour une LED fixe ou dont les couleurs changent), CALI (pour calibrer l’Aquila16). 

Il y a aussi VTX qui permet de choisir la norme d’émission vidéo : FCC pour les Etats-Unis et une pleine puissance, CE pour l’Europe avec une puissance réduite et JAP pour le Japon avec une puissance réduite. Choisissez CE pour être conforme à la réglementation européenne avec 25 mW, au prix d’une portée limitée. Ou FCC pour avoir accès à la pleine puissance (jusqu’à 350 mW), mais de manière illégale en France. Le paramètre suivant, POWER, est justement le réglage de la puissance.

Si vous changez des réglages, n’oubliez pas de choisir SAVE, sans quoi ils ne seront pas mémorisés.

L’affichage de la télémétrie ?

L’écran affiche le retour vidéo sur lequel il incruste le mode, la sensibilité, la tension de la batterie et la durée de vol. Quand l’alerte LOW VOL s’affiche à l’écran, la tension passe sous les 3,40 V, il est urgent de se poser. Ces informations sont enregistrées sur le DVR.

L’écran du casque ajoute une icône rouge avec une durée témoignant de l’enregistrement du DVR et la plage de fréquences, la fréquence et le RSSI (autrement la qualité de la réception). Ces valeurs ne sont en revanche pas enregistrées sur le DVR.

La qualité de l’image ?

C’est de l’analogique avec un matériel d’entrée de gamme, du côté du drone comme du casque. Il ne faut pas s’attendre à de belles images : la définition est médiocre, le casque reflète beaucoup (on se voit dedans quand l’écran est noir), il y a beaucoup de parasites. Bref, c’est moche… et ça l’est encore plus quand on est habitué à un retour vidéo numérique.

Le DVR

L’enregistrement est semblable à ce que l’on voit dans le casque. C’est une vidéo en .avi codée en mjpeg d’une définition de 640 x 480 pixels à 30 fps. Les vidéos sont coupées au bout de 5 minutes et la suite enregistrée dans une autre vidéo.

La puissance en vol ?

Aucun souci avec l’Aquila16 pour voler de manière douce, en intérieur par exemple, ou en sous-bois. Mais il apprécie peu les vols engagés ! La remise des gaz donne des résultats médiocres. Par exemple, un simple looping a toutes les chances de finir par un crash : la remise des gaz déclenche un propwash et un décrochage. Les Split-S passent mal pour la même raison.

Attention aux vols en extérieur avec du vent. Non seulement le drone est léger, mais son manque de puissance ne lui permet pas de résister à de petites bourrasques de vent. C’est définitivement un appareil destiné à l’indoor.

Les réglages avancés ?

Pour y accéder, il faut télécharger le logiciel BETAFPV Configurator, uniquement disponible pour PC Windows. Il permet de régler les PID. Ne le faites que si vous connaissez le sujet ! Il permet aussi de régler les rates. C’est beaucoup plus intéressant : il permet de modifier la réactivité des commandes, avec plus ou moins d’amplitude selon la course des joysticks. 

La portée

Le protocole radio ExpressLRS 2,4 GHz est bien plus satisfaisant que les liaisons FrSky 2,4 GHz des anciens Tinywhoops. Je n’ai pas eu de souci de liaison radio, même avec plusieurs murs, même avec des arbres, même avec de la distance. C’est toujours la liaison vidéo qui a lâché en premier. 

En 25 mW, la portée vidéo est de 50 mètres… au mieux. En passant à 200 ou 350 mW, on peut aller un peu plus loin (rappel : ce n’est pas légal). Mais la portée n’est pas folle, le matériel d’entrée de gamme y est sans doute pour beaucoup. N’espérez pas aller au-delà de 200 mètres, au mieux. C’est à vrai dire la limite de la réglementation qui impose qu’un observateur ait le drone toujours en vue directe.

L’autonomie ?

BetaFPV promet 8 minutes d’autonomie. Pour une fois, un constructeur ne fait pas preuve d’un optimisme exacerbé ! car avec la batterie 1100 mAh, l’Aquila16 tient 8 minutes 15 en vol stationnaire. La mention LOW VOL apparait sous les 3,40 V, et le drone se pose automatiquement sous les 3,30 V. Evidemment, si vous volez de manière agressive en mode M, l’autonomie chute considérablement pour plafonner à 4 minutes. Notez qu’il y a 2 batteries livrées dans le kit.

Bien pour débuter en FPV ?

Les vols avec l’Aquila16 ne sont pas forcément faciles ! Parce que l’appareil manque de puissance, parce que le retour vidéo est médiocre, parce que le mode N est à la fois trop assisté et pas assez efficace. Si vous avez envie de progresser en FPV, vous pouvez être séduit par ce mode N puisque l’appréciation de la hauteur est difficile quand on débute. 

Pourtant je vous déconseille les vols en mode N : vous serez tenté de vous reposer sur l’électronique pour faciliter le pilotage et la maîtrise de l’environnement vu depuis un casque. Vous allez prendre de mauvaises habitudes. Et si vous vous reposez trop sur ce mode N, vous risquez des crashs à répétition.

Je vous déconseille aussi le mode S ! Parce que les vols en FPV ne prennent leur dimension que lorsqu’ils sont pratiqués sans stabilisation. Si vous vous habituez à voler en mode S (équivalent mode Angle sur Betaflight), vous aurez un mal fou à passer en mode Manuel (équivalent Acro sur Betaflight).

En résumé ? Passez tout de suite en mode M, réglage SLOW pour éviter que l’Aquila16 soit trop nerveux.

Compatibilité avec d’autres matériels ?

BetaFPV propose aussi des batteries de 650 mAh pour l’Aquila16. Je n’en avais pas sous la main, on peut supposer qu’elles offrent une autonomie réduite de moitié par rapport aux 1100 mAh. 

L’Aquila16 est compatible avec les autres batteries 1S BT2.0 de BetaFPV. J’ai par exemple utilisé une 450 mAh sans souci. Les contraintes ? Il faut utiliser l’une des deux rallonges du chargeur pour la brancher sur le connecteur fixe du drone. Il faut aussi fixer la batterie sur le drone – j’ai utilisé un peu d’adhésif double-face. 

L’appareil est également compatible avec tous les récepteurs vidéo analogique 5,8 GHz, que ce soient ceux de pour des lunettes, ceux d’autres casques, ceux d’écrans, etc. Par ailleurs, contrairement au numérique, vous pouvez avoir l’image sur autant de récepteurs vidéo que vous le désirez, pour des spectateurs par exemple.

Enfin l’appareil est compatible avec des radiocommandes et des modules ExpressLRS 2,4 GHz. Le module de l’Aquila16 est flashé en Generic ESP8285 2,4 GHz TX, en firmware 3.3.0. Je l’ai appairé avec la méthode des 3 allumages rapides avec une radiocommande Pocket de Radiomaster en firmware 3.1.0., sans aucun souci. Le module de l’Aquila16 déclenche son point d’accès wifi après 60 secondes d’inactivité, ce qui permet d’accéder aux réglages via un navigateur web qui pointe sur l’adresse 10.0.0.1. Il est possible d’indiquer une Binding Phrase pour simplifier la connexion à plusieurs radiocommandes. Ou de reflasher totalement le récepteur pour une mise à jour du firmware. 

Faut-il l’acheter ?

Si vous désirez vous lancer tout doucement dans les vols en FPV, que vous n’avez pas l’envie de sur-performer dans des courses de drones effrénées et que, surtout, vous n’avez aucune intention de vous fâcher avec votre banquier, je vous recommande le Aquila16 FPV Kit. Car son prix est léger : comptez 230 € directement chez BetaFPV (hors port, hors taxes), ou 290 € chez studioSPORT et Drone-FPV-Racer (taxes comprises), 

Il est simple à faire fonctionner, sans besoin de matériel additionnel. Batteries, radiocommande et casque peuvent être chargés avec une Powerbank en USB-C. Et ça, c’est top pour prendre le drone avec vous en vacances ou en week-end… Reste qu’il s’agit d’un produit d’entrée de gamme : il faut simplement l’accepter comme tel.

Si vous désirez vous lancer dans des vols mémorables avec des sensations fortes en immersion, si vous comptez voler en extérieur avec un peu de vent, ou si vous comptez vous lancer dans des vols en freestyle… passez votre chemin ! L’Aquila16 n’est pas prévu pour la performance. Il ne rivalise pas avec les tinywhoop sous stéroïdes, ni avec les cinewhoops qui produisent de belles images…

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