Le drone ukrainien et le loupé du missile russe

On ne compte plus les vidéos mettant en scène des drones dans le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine. Celle-ci a été publiée par le compte twitter d’un analyste militaire américain. Elle montre un drone ukrainien visé par un système de missiles anti-aériens russe. Le missile part vers sa cible, et la loupe de peu. 

Différence de taille 

Le drone est un Mavic 3 de DJI, de 38 cm d’envergure. Le missile, selon les spécialistes, est un 9M331 de 23 cm de diamètre, mais 3 mètres de longueur, 167 kg, qui vole entre 1000 et 2500 km/h.

Différence de prix

Le Mavic 3 coûte plus ou moins 2000 € (selon le modèle). Le prix du 9M331 est incertain, mais estimé au plus bas à environ 60.000 €. C’est donc un loupé qui coûte très cher…

Source : Tiktok via Twitter

11 commentaires sur “Le drone ukrainien et le loupé du missile russe

  1. Pendant la II° WW les obus Flak (88) etaient réglés pour exploser à une altitude préréglée sans chercher à frapper directement les avions; l’effet de souffle etait suffisant pour endommager les B17 (entre autres…)

  2. Excellent rendement militaire au profit de l’Ukraine !..
    Faire tirer des missiles au prix unitaire de 80 000€ contre des drones grand public, en les ratant de surcroît….Bien joué.

  3. Il me semble que durant la deuxième guerre mondiale, un système de proximité métallique était déjà inventé. Sinon il aurait suffit de changer d’altitude après chaque explosion anti aérienne.

  4. Composé de très peu de métal certes….mais surtout une signature thermique très faible ! surprenant que l’auto-directeur IR de ce missile ait quand même réussi à capter une si faible signature pour parvenir à se placer sur la bonne direction générale. Après, la faible dimension est en faveur du Mavic. Ces missiles sont faits pour cibler de l’hélicoptère ou de l’avion, beaucoup plus gros !

  5. Le drone a été intercepté avec le coup suivant et pour les russes qui fabriquent ces missiles en très grandes quantités ils ne coûtent presque rien comparé à ce qu’ils coûteraient chez les occidentaux mal adaptés à la superproduction..

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