Le groupe Stellantis (PSA) se lance dans les eVTOL en partenariat avec Archer

Le groupe Stellantis est la fusion de 15 marques d’automobiles dont le français PSA avec ses marques Citroën, Peugeot, Opel. Il a annoncé avoir établi un partenariat avec le concepteur américain de eVTOL, Archer. Ce partenariat avait été précédé par plusieurs collaborations, à partir de 2020, et par une participation de Stellantis dans le capital d’Archer en 2021. « Nous travaillons depuis deux ans avec Archer, et je ne cesse d’être impressionné par leur inventivité et leur détermination à réussir », a déclaré Carlos Tavares, CEO de Stellantis.

Midnight…

Le premier produit concerné par ce partenariat est le eVTOL Midnight. C’est un appareil avec un pilote à bord, prévu pour des vols interurbains courts avec 4 passagers et leurs bagages, à une vitesse qui peut atteindre 240 km/h. Archer assure que la redondance des composants critiques du Midnight est l’une des clés pour assurer la sécurité des vols. La production est prévue pour débuter en 2024. 

Le partenariat ?

Stellantis apportera son expertise industrielle pour accélérer la production, réduire les coûts et faciliter les étapes de certification. Le partenariat comportera aussi un volet financier, avec une injection de 150 millions de dollars par Stellantis, qu’Archer pourra utiliser en 2023 et 2024 sous réserve d’atteindre des objectifs (non dévoilés). Par la suite, Stellantis devrait procéder à l’acquisition de titres Archer. A terme, l’objectif de Stellantis est de réaliser la production du Midnight développé par Archer de manière exclusive.

Pourquoi ?

Parce que tous les constructeurs de véhicules routiers s’intéressent de près aux appareils volants interurbains. Il s’agit dans un premier temps de produire des effets d’annonces indispensables pour assurer une visibilité médiatique avec un impact sur les marchés.

La vague des eVTOL va-t-elle durer ?

L’écosystème des eVTOL sera mis à l’épreuve lors des Jeux Olympiques de 2024 à Paris. A rude épreuve, puisque les expérimentations permettront d’évaluer la sécurité de ces appareils face aux pannes et face aux actes délictuels. Elles mesureront aussi leurs impacts sonores, visuels et leur acceptation par le public – celui qui les utilisera, mais aussi celui qui ne les utilisera pas et qui les subira. Enfin elles permettront de vérifier la rentabilité financière des vols.

Sources : Stellantis et Archer

7 commentaires sur “Le groupe Stellantis (PSA) se lance dans les eVTOL en partenariat avec Archer

  1. « Archer assure que la redondance des composants critiques du Midnight est l’une des clés pour assurer la sécurité des vols »
    Ils disent sérieusement ça ?
    Il n’y a plus aucune honte dans le marché des eVTOL ….

    Rohhh : « Enfin elles permettront de vérifier la rentabilité financière des vols » Ne finit pas sur une phrase qui fache @Fred ! Tout le monde sait qu’on ne se déplacera qu’en eVTOL aprés les JO et même hors Paris pour le prix d’une baguette de 2022!

  2. @ khancyr : N’oublie pas que les premiers vols commerciaux seront pour la plupart pratiqués par des équipementiers de sportifs, par des fédérations sportives internationales. Et qu’à Paris intramuros, les déplacements en hélicoptère ne sont pas permis même avec un énorme budget, alors qu’il y a une demande (même en l’absence des russes). Ca donne un indice sur cette possible rentabilité…

  3. Pourquoi ne fabriquent-ils pas tout simplement un hélicoptère électrique ?! 🙂 🙂

  4. @Cassiope34
    Je pense surtout que dans la vision générale de ces engins volants électriques avec des personnes à bord, le défaut d’un hélicoptère est qu’il est dans tous les cas bien plus dangereux et moins « stable » qu’une base « multicoptère ».
    Je peux me tromper mais c’est déja ce que l’on observe en aéromodélisme en regardant un hélicoptère voler (très pointu et délicat mécaniquement ) vs un simple multicoptère (qui serait à minima un hexa donc tolérance à la panne moteur/pb sur hélice) .

  5. Oui, tu as absolument raison Mac fly, sans compter que la mécanique des multicoptères est infiniment plus simple et moins couteuse à tout point de vue, c’est vrai.

  6. Dans cet esprit de simplification et d’autonomie, ils devraient donc faire comme Audi au Dakar : un bon gros moteur thermique fiable qui génère toute l’électricité nécessaire ! 🙂

  7. @Mac fly : l’un et l’autre sont très instables, les gyros couplés à la bonne carte de vol permet de stabiliser le tout. C’est déjà le cas en aéromodélisme pour certains (rares) hélicos (ça tient tout seul le stationnaire), les puristes n’usent pas de ce genre « d’artifices » 🙂
    D’ailleurs un multi sans gyro, c’est juste impossible.
    A savoir que même sans stabilisation, les hélicos sont tous pourvus d’un gyro pour stabiliser le rotor de queue, sinon c’est juste super compliqué. Faisable, mais ardu.

    Je penses que l’intérêt du multi rotor c’est le vol autonome … plus facile à mettre en œuvre.

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