Livraisons en drones : les différents prototypes imaginés par Wing

Adam Woodworth, PDG de Wing.

Wing, c’est une société dédiée à la conception de drones de livraison, filiale d’Alphabet, ce conglomérat qui chapeaute les activités de Google. Son PDG, Adam Woodworth, a publié un article décrivant les itérations de création de ses appareils. Le résultat, c’est une « bibliothèque » de drones.  

La base des réflexions ?

Pour Adam Woodworth, les drones de livraison doivent porter une charge qui représente 25 % de la masse totale en ordre de vol. Si c’est plus, ils requièrent trop d’énergie pour voler. Si c’est moins, ils sont inefficaces.

Un tronc commun

« Nous avons développé un ensemble de composants matériels et logiciels de base qui peuvent être utilisés pour créer une variété d’appareils différents adaptés à des cas d’utilisation spécifiques. Une bibliothèque de drones. Au fur et à mesure de l’accumulation de centaines de milliers de cycles de livraison sur ces composants de base avec nos drones de la série Hummingbird, nous avons également enrichi cette bibliothèque avec des configurations supplémentaires ». 

Pour quoi faire ?

« Cela nous permet de faire évoluer rapidement les configurations de drones à partir d’une base éprouvée et de les adapter à un large éventail d’utilisations, depuis la livraison de nourriture, de médicaments et d’autres biens, jusqu’à l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement et aux interventions d’urgence. […] Nous pouvons envisager de minuscules drones pour la livraison de produits pharmaceutiques, de gros appareils pour l’exécution des expéditions, des engins à long rayon d’action pour les vols logistiques et des plates-formes en vol stationnaire dédiées à la livraison dans les villes ».

Un commentaire sur “Livraisons en drones : les différents prototypes imaginés par Wing

  1. Bossant dans la logistique et sur le développement durable, je trouve que les questions qu’ils se sont posées semblent plus cohérentes que nombre de start-ups ou multinationales (UPS, DHL&co).
    Par exemple les secteurs de livraison supposée semblent beaucoup moins bullshit que les autres startups. (livrer des médicaments ou autres colis légers, par exemple en Montagne, dans des sites sans routes d’accès, tel Mafate sur l’Ile de la Réunion, etc.). Il ne faut pas chercher à remplacer tous les camions avec des drone de livraison : d’un point de vue énergétique, c’est un non sens de faire voler une charge qui peut être déplacée en roulant sur une distance similaire sans complexité.

    Pour revenir à l’intérêt de la livraison en drone, le point de livraison doit être atteint avec précision quelles que soient les conditions et la distance qui séparent le départ de la dépose doit être parcourue le plus efficacement possible. D’où l’intérêt du VTOL ou assimilé.

    Par contre, Je ne suis pas aérodynamicien, mais j’ai du mal à comprendre pourquoi ils mettent autant de petits moteurs sur des bras aussi longs.
    Des aeronefs similaires de principe ont une aerodynamique et une résistance supposée bien meilleures!
    https://www.usine-digitale.fr/mediatheque/2/4/3/001211342_homePageUne/elroy-air-chaparral-vtol.jpg

    Niveau design, on est encore loin de https://d3lcr32v2pp4l1.cloudfront.net/Pictures/780xany/9/4/8/74948_trifan200_748295.jpg
    (Marcel Dassault disait qu’un bel avion est un avion qui vole bien… on ne peut pas dire qu’il manquait de compétences niveau aéronautique)

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