Selon Die Welt, DHL abandonne son projet de livraison par drones

dhl welt 00Le Deutsche Post Groupe (DHL) travaille depuis 2014 (voir ici) sur le projet Parcelcopter, un système de livraisons par drones. La société amené plusieurs expérimentations, parfois avec difficulté (voir ici), parfois avec plus de succès comme en Tanzanie pour des envois de médicaments depuis 2018 (voir ici). Elle a passé un accord en 2019 avec le constructeur chinois Ehang pour réaliser un système automatisé (voir ici).

Fin définitive des expérimentations ?

dhl welt 01Le magazine allemand Die Welt rapporte les propos d’Alexander Edenhofer, porte-parole de DHL : « Nous ne poursuivons pas le projet de livraison de colis par drones ». L’article en date du 8 août 2021 indique que DHL abandonne ses expérimentations en Tanzanie et ne prévoit plus de nouveaux projets ni le développement de nouveaux drones.

On efface ?

Le site officiel de DHL avait publié plusieurs actualités concernant la livraison par drones : « DHL’s Parcelcopter: changing shopping forever », « Future transport: mad science or inspired adventuring? »… Ces deux actualités sont toujours en ligne sur le site de DHL (la date de parution n’est pas la bonne), mais elles ne figurent plus dans le sommaire des communiqués.

Les livraisons par drones en difficulté ?

La météo des livraisons par drones n’est pas au beau fixe : selon le magazine Wired, Amazon aurait effectué des coupes sévères dans ses effectifs occupés sur le projet Prime Air de livraison par drones en Grande-Bretagne (voir ici).

L’expérimentation de DHL en Tanzanie

7 commentaires sur “Selon Die Welt, DHL abandonne son projet de livraison par drones

  1. Quand on décourage par des lois idiotes les amateurs de faire voler leurs machines de plus de 250g. Comment voulez-vous que des industriels soient mieux lotis pour avoir les droits de faire voler en automne des machines de plusieurs kilos ⁉️⁉️⁉️

  2. @FPV_67, rien a voir avec un frein réglementaire pour les entreprises de cette grandeur. C’est d’ailleurs eux qui orientent les lois. Il suffit de voir l’exemple du Skeyetech d’Azurdrone qui a su sortir en France et composer avec la réglementation !
    Mais c’est projets de livraison par drone n’ont été que du flan marketing pour être à la mode. Maintenant que les investisseurs/actionnaires demandent des comptes ça ferme. Lisez les derniers articles sur Amazon pour voir l’empleur du problème et le gâchis d’argent.

  3. Autre exemple en Europe : https://www.manna.aero/ , ils font des livraisons de glace et autres produits en Ireland. C’est pas une énorme boite mais ils ont su s’entourer des meilleurs du monde du drone et pas seulement faire plaisir à leur actionnariat….

  4. @ khancyr : Oui, et il est probable que les livraisons par drones soient assurées par de petits boites dans des environnements spécifiques (urgence, catastrophes, terrains difficiles) avec un besoin de savoir-faire local.

  5. Ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle ….. ça laissera un peu plus de place aux petites structures comme tu le fais remarquer Fred et cela permettra de négocier sûrement plus rapidement avec les autorités (tel que Azurdrone l’a fait) sur des objectifs moins globaux et plus faciles à atteindre .

  6. @fred @Laurentr2008 aprés il faut voir aussi les petites boites ! Chez Azurdrones c’est quand même 70 personnes avec plus de la moities d’ingénieurs et chez ManaAero c’est pareil. Le concept de petite boite avec deux personnes et un drone clé en main n’arrivera sûrement jamais quoiqu’en dise les dizaines de startup française.
    Il ne faut pas oublier que les drones sont des robots incroyablement complexes et qu’on ne peux pas faire n’importe quoi facilement avec !

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