FlyBy matérialise la mise à jour des zones interdites de prises de vues aériennes

Je vous en parlais il y a quelques jours : un arrêté a apporté des mises à jour à la liste des zones interdites de prises de vues aériennes – donc depuis un drone (voir ici). Il faut parler couramment le langage GPS ou accepter de perdre beaucoup de temps pour visualiser où se trouvent ces zones, puisque ni Geoportail ni les autres sites (Drone-Spot, Mach 7 Drone, DroneKeeper) ne les ont encore matérialisées graphiquement. Mais un nouveau-venu dans les outils destinés aux vols en drones a pris les devants. Le service FlyBy a d’ores et déjà incorporé ces zones mises à jour dans son fonds de cartes ! C’est le premier, à ma connaissance, à l’avoir fait…

FlyBy ?

Cet outil est développé par la société Air Space Drone (ASD). Prévu pour la préparation de missions, il a été conçu pour les professionnels… mais il est suffisamment simple d’accès pour être utilisable par les particuliers et la préparation de vols de loisir. Il suffit de créer un compte sur FlyBy – c’est gratuit. L’outil donne accès aux cartes avec la matérialisation de tout ce qui a un impact sur les vols. Un effort tout particulier a été fourni sur les zones urbaines, sur les informations dynamiques comme les SUPAIP. Je vous en reparlerai bientôt, notamment concernant les outils de préparation de vols en conformité avec la réglementation…

15 commentaires sur “FlyBy matérialise la mise à jour des zones interdites de prises de vues aériennes

  1. Merci Fred pour l’information.

    Drone-Spot ne souhaite pas intégrer des données saisies manuellement ou via une interprétation logiciel : OCR, etc..

    Il se trouve que cette information est déjà diffusée par data.gouv.fr mais également par les services WMTS, WMT, … de l’IGN.

    Référence : ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOS.RESTRICTEDAREAS

    Et c’est cette source qui est actuellement intégré sur Drone-Spot.
    Nous attendrons la mise à jour de cette cartographie qui sera ainsi répercuté dans notre serveur cartographique de cache.

  2. Bonjour,

    Il se trouve que les données n’ont pas été intégrées à la main mais automatiquement et sans logiciel OCR.

    Les données disponibles sur data.gouv.fr datent de 2018 et celles de Géoportail de janvier 2020.

    Ne sachant pas quand IGN va faire la mise à jour, nous avons tout mis en oeuvre pour être en conformité avec la réglementation applicable afin que nos télépilotes ne risquent pas de sanction.

  3. @ Laurentr2008 : Mais du coup, pas besoin des KML de l’armée, les zones correspondant à la précédente mise à jour sont disponibles sur les principaux outils. Ce sont les zones du dernier arrêté qui importent, et pourtant elles ne sont pas si récentes que ça, elles datent du milieu du mois de juin 2021…

    Je me demande comment tout cela va se passer avec les futures cartes européennes mutualisées destinées à la géovigilance. Je suppose que les zones interdites de prises de vues ne figureront pas dans ces cartes puisque le sujet n’est pas le même. Ce qui rendrait fort probable, pour des pilotes étrangers, le fait de passer à côté de l’information – d’autant qu’elle ne sera pas mentionnée dans les formations A1/A3 A2 passées à l’étranger et valables en France.

  4. Oui Fred …. mais ces « formations » n’ont rien de « pro » (en France ou à l’étranger d’ailleurs) c’est bien cela le noeud du problème ……. depuis un moment on a fait croire à un grand nombre de « télépilotes » que l’Open c’est le nouvel eldorado …… il y en a qui vont se ramasser et venir pleurer ensuite !!!!

  5. @ Laurentr2008 : Moi j’y voyais plutôt une exception française avec ces zones interdites de prises de vues aériennes. Comme il ne me semble pas prévu d’intégrer ça dans un schéma européen, l’article D133-10 va finir par prendre tellement la poussière qu’il sera oublié, et ces zones aussi (sauf pour celles qui se superposent à des zones interdites de vol, et c’est le cas la plupart du temps).
    Pour la catégorie Ouverte, je n’ai pas vu beaucoup de posts mentionnant un eldorado, la quasi-totalité m’ont sembler indiquer que c’est possible mais très restrictif. Après il y aura des abus, par exemple en agences immobilières ou dans les médias… mais à vrai dire c’est déjà le cas.

  6. @ Jean Vautrin et @ Laurent Jardillier Attention le mail d’activation est arrivé dans les spams sur mon adresse msn.

  7. Il faudrait revoir votre définition de la zone urbaine. Un abreuvoir à bovins n’est pas une zone urbaine, l’abri d’une pompe pour irriguer un champ de maïs non plus, des balles d’ensilage non plus, une ferme non plus, une chapelle en rase campagne non plus…

  8. @ Ghost : L’intérêt de matérialiser tout ça, c’est de pouvoir être conforme à la distance de 150 m des bâtiments en sous-catégorie A3 européenne.

  9. @Ghost Lorsque la zone bâtie est inférieure à 5 ha, elle est estampillée « bâtiment » et non « urbain ». En tout cas le premier service qui gère les agglo telles que décrites dans la réglementation (bâtis rapprochés traversés par une route avec panneaux d’entrée/sortie), vous m’appelez.

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