EPFL : faire voler des essaims de drones en présence d’obstacles

Des scientifiques de l’école polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) se sont attaqués aux vols d’essaims de drones, en s’efforçant de comprendre comment les oiseaux se comportent pour coordonner leurs mouvements.

En règle générale

Les algorithmes de gestion d’une flotte ou d’un essaim se cantonnent au respect des distances entre chaque drone. Ca fonctionne… tant qu’il n’y a pas d’obstacles, explique Dario Floreano, professeur au laboratoire des système intelligents (LIS) de l’EPFL.

Car dans ce cas…

Les algorithmes sont mis à mal, les drones peinent à respecter leurs distances et leurs évolutions ne sont pas efficaces, ce qui conduit à des embouteillages aériens, avec un fort risque de collision entre eux (ou avec des obstacles). La doctorante Enrica Soria a opté pour une approche prédictive des vols en essaims. Les algorithmes s’appuient sur quatre composantes : la distance entre chaque drone, la vitesse, la direction, ainsi que la capacité à accélérer et ralentir.

L’intérêt ?

Enrica Soria, doctorante au LIS / EPFL

Cette méthode prédictive permet de limiter les effets négatifs de la gestion de l’essaim de drones, en réduisant les risques d’embouteillages et de sur-ralentissements. La méthode a été expérimentée en simulation, puis confrontée à la réalité.

Les essais réels ?

Ils ont été menés avec 5 drones brushed dans une simulation de forêt – vous aurez peut-être reconnu des tunnels Busa de chez Ikea. Encourageants, ces vols montrent une meilleure synchronisation entre chaque drone, un meilleur maintien de la vitesse, et une absence de collision… Pour en savoir (beaucoup) plus, le rapport complet de l’étude est à consulter ici.

Source : EPFL
Crédits photos : Alain Herzog / EPFL

Un commentaire sur “EPFL : faire voler des essaims de drones en présence d’obstacles

  1. Sur un projet plus simple de module radio en rapport à l’assistance aux troupeau domestique, des bornes sismiques… et je me penchai sur l’auto-hierarchie. Je me limite et m’ouvre un peu trop, car l’objectif bien sûr primaire est de limité le surplus de tuerie du loup (bonne entente en général entre similaire loup/chien). Mais maintenant des ours admettons, pourrait provoqué la charge sur chien.
    Et oui, j’essai a mon faible niveau d’imaginer à ordonnée des variables en programmation. Et avec l’ours on imagine des robots complice pour détourné l’attention du prédateur naturel autour du berger.
    D’un autre s’est une force potentiel pour faire face au côté obscure de l’utilisation de l’électronique.
    Bêtement, pour les capacités individuel, un auto-etalonnage et degrés/certitude…. de chaque appareil.
    …..

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