iFlight Chimera4 4S LR, le test

Des points de détail ?

La présence d’un buzzer est une excellente initiative… mais il est dommage qu’iFlight ne soit pas allé plus loin. Car ce buzzer est alimenté par la batterie. Il sonne si elle est branchée, il est aphone dans le cas contraire. Une petite batterie d’appoint aurait permis d’espérer son aide en cas de crash avec la batterie éjectée. Les PID sont réglés de manière très pertinente. Mais si vous avez envie d’aller plus loin encore, sachez que le contrôleur de vol du Chimera4 4S LR dispose d’une Blackbox intégrée de 8 Mo pour travailler vos réglages.

Faut-il l’acheter ?

Bonne nouvelle : le Chimera4 4S LR ne souffre pas du manque d’UART du Flywoo Explorer LR HD 4p. J’ai beaucoup apprécié son comportement en vol : il est stable et surtout quasiment dépourvu de vibrations, avec une réserve de puissance supérieure et très agréable. Dommage, c’est au prix d’une autonomie un peu décevante. Je ne suis pas convaincu par la caméra Nebula Nano, aux couleurs trop poussées et figée en 16:9. Il est possible de la remplacer par la caméra de DJI – mais encore faut-il en avoir une sous la main. Le prix ? J’ai acheté le Chimera4 4S LR 380 € chez Studiosport (taxes comprises). Ce n’est pas donné, mais l’appareil est abouti, avec des composants qui semblent costauds, et un montage soigné. Au final, j’ai adoré cet appareil, le meilleur de sa catégorie à ce jour.

Pour comparer le Chimera4 4S LR à d’autres nano racers, consultez le tableau des appareils qui ont été testés sur Helicomicro, ici (de préférence avec les navigateurs Chrome ou Firefox).

Une partie des tests ont été pratiqués sur le terrain privé du FMRC à Plailly dans l’Oise.

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