iFlight Chimera4 4S LR, le test

Après le Flywoo Explorer LR HD 4p (voir le test ici), voici le Chimera4 4S LR. Le constructeur iFlight n’avait pas l’intention de laisser passer la vague des micro racers de 4 pouces. La version du Chimera4 4S LR que j’ai testée est équipée d’un boitier Vista et d’une caméra Nebula Nano de Caddx, pour un retour vidéo numérique compatible avec le casque FPV et la radiocommande de DJI. Mérite-t-il son qualificatif de Long Range (LR) ? Quelle est son autonomie ? Les réponses sont dans cette chronique.

La vidéo

Tour du propriétaire

L’appareil repose sur une structure en X assez classique avec une plaque inférieure en carbone de 4 mm d’épaisseur comprenant les bras, et une plaque supérieure de 2 mm d’épaisseur. Six entretoises de 2,8 cm relient les deux plaques. Les moteurs sont des brushless Xing 1404 à 3800KV – c’est la version « Speed Cruiser », par opposition à la version « Cruiser » équipée de moteurs à 3000KV. L’appareil est livré avec deux jeux d’hélices : des Gemfan 4024 et des Nazgul T4030. Le sens de rotation est le « props out », c’est-à-dire le sens inverse de celui par défaut de Betaflight. Des sabots en TPU protègent les extrémités des bras. Le contrôleur de vol est un SucceX-E mini F4 basé sur un processeur F4, flashé avec Betaflight, avec un OSD actif et 4 UART en tout. Il est monté au-dessus d’un ESC 4 en 1 SucceX-E mini de 35A BLheli_S et DShot600.

La partie vidéo

Une nappe part du contrôleur de vol vers le boitier Vista de Caddx situé à l’arrière de l’appareil. Son antenne est un modèle polarisé LHCP long de 10 cm qui se plante dans une pièce en TPU à l’arrière. Pour le transport, il est possible de la retirer en tirant doucement. Il est important de faire attention aux boucles que crée le câble de l’antenne, assez long. La caméra est à l’avant : c’est une Nebula Nano (1,4 x 1,4 cm) insérée dans son bloc en mousse qui permet de la fixer sur un montage en 1,9 x 1,9 cm. Le bloc est vissé sur deux pièces en TPU glissées dans les entretoises avant, avec la possibilité de régler l’inclinaison à volonté. La caméra est légèrement en retrait, ce qui lui permet d’être protégée d’une partie des chocs. A l’arrière, on trouve une autre pièce en TPU qui présente le GPS légèrement incliné vers l’arrière (il est donc à l’horizontale lorsque l’appareil avance).

Prêt pour Crossfire !

Juste devant le contrôleur de vol, maintenu par une pièce en TPU, on trouve un buzzer sans batterie. Le Chimera4 4S LR avec le boitier Caddx est pilotable avec une radiocommande de DJI. Pour ma part, puisque je n’ai pas la radio de DJI, j’ai ajouté un récepteur Crossfire Nano RX de TBS. Tout a été pensé pour son intégration facile : il est à glisser dans la partie de la pièce en TPU qui maintient l’antenne vidéo (à l’intérieur de la structure). Par ailleurs la pièce en TPU dédiée au GPS permet de fixer une antenne Immortal T de TBS. Les pins des 4 soudures (GND, +5V, TX, RX) à réaliser sont petites, mais même avec mon inaptitude chronique à souder, j’y suis parvenu. Je me suis cantonné à ôter les 6 vis de la plaque carbone supérieure, sans même extraire le contrôleur de vol.

Fin du tour

L’alimentation requiert une Lipo de 2S à 4S avec une prise XT30. iFlight fournit une pièce en caoutchouc à coller sur le dessus, à l’arrière de la structure : c’est un antidérapant pour la batterie. A vrai dire, il y a deux de ces pièces dans la boite. La dotation est complétée par 3 straps de différentes tailles pour fixer la batterie. A noter que le connecteur microUSB du contrôleur de vol est facile d’accès, tout comme celui en USB-C du boitier Vista. iFlight fournit dans la boite un câble USB/microUSB et USB/USB-C. Le poids ? Sans batterie, mais avec le récepteur Crossfire et une antenne Immortal-T, le Chimera4 4S LR pèse 178,3 grammes. C’est un peu plus que le Flywoo Explorer LR HD 4p (165 grammes).

Mise en route

Le passage dans Betaflight Configurator est inévitable pour vérifier le paramétrage de Betaflight, présent sur le Chimera4 4S LR en version 4.2.0. iFlight s’est occupé de la plupart des réglages, y compris les PID, le GPS. Mais c’est à vous de choisir la méthode d’armement, les mode de vol, l’activation du buzzer, du Flip Over After Crash, et du GPS Rescue. A noter tout de même que le GPS Rescue, dans l’onglet Failsafe, n’est pas activé. C’est à vous de le faire. A vous aussi de tester le bon fonctionnement du GPS – il n’est actif que lorsqu’une batterie est branchée, la connexion en USB n’est pas suffisante pour l’alimenter. Prenez toutes les précautions habituelles lors des premières activations du GPS Rescue. C’est-à-dire près du sol pour vérifier qu’il ne coupe pas les moteurs, puis en hauteur au cas où il ne pousse pas assez les moteurs. A noter que l’acquisition à froid des signaux GPS est assez rapide – et quasi immédiate à chaud au changement de batterie. Il faut aussi activer le boitier Vista, le mettre à jour (via l’application DJI Assistant FPV 2) et l’appairer au casque de DJI.

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2 commentaires sur “iFlight Chimera4 4S LR, le test

  1. Il me fait de l’oeil celui là.
    @fred : est il possible d’avoir des images sans les hélices dans le chant de la caméra avec un instago à la verticale ?

  2. @ Risk9 : A la verticale ou pas, elles sont dans le champ si l’Insta n’a pas un très fort angle. Pas le choix, il faut l’incliner beaucoup vers le haut…

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